• Chicago Bulls vs. Atlanta Hawks - 13 février 1998

    Nous nous retrouvons une nouvelle fois au United Center, l'entre de Michael Jordan encore une fois élu MVP du récent All-Star Game, pour une rencontre de saison régulière datant de 1998. Ce 13 février, les Bulls de Michael Jordan accueillent à domicile les Hawks d'Atlanta dans une salle archicomble comptant un peu plus de 24 000 spectateurs.

    A ce stade de la saison, Chicago est la deuxième meilleure équipe de la conférence Est. Avec une très honorable quatrième place de cette même division, les Hawks ne se situent qu'à deux longueurs seulement des Champions en titre. La rencontre est donc particulièrement intéressante, d'autant que tout laisse à penser qu'elle préfigure ce que pourrait être le premier tour des playoffs. Excepté Christian Laettner grippé, chaque coach peut compter sur la totalité de son cinq majeur : Steve Smith, Alan Henderson, Dikembe Mutombo, Mookie Blaylock et Tyrone Corbin pour Atlanta, Scottie Pippen, Michael Jordan, Luc Longley, Ron Harper et Dennis Rodman pour Windy City.

    Le secteur intérieur, notamment le rebond, pourrait être la clé du match. Avec presque 15 rebonds par rencontre, Dennis Rodman est sans surprise le meilleur rebondeur de la ligue. Le fantasque numéro 91 des Bulls risque malgré tout d'avoir fort à faire face à Dike Mutombo, la tour de contrôle d'Atlanta. L'affrontement entre ces deux joueurs sera particulièrement décisif. Il pourrait en effet déterminer l'issue finale de cette rencontre au sommet de la conférence Est.

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  • Indiana Pacers vs. Chicago Bulls - 17 mars 1998

    Nous vous proposons aujourdhui un Chicago vs. Indiana qui date du printemps 1998. Les Pacers font parti des candidats au titre de Champion NBA. L'équipe n'a jamais été aussi forte. Chaque position du cinq majeur est occupé par un joueur confirmé que n'importe équipe NBA intégrerait immédiatement dans son cinq de départ. Reggie Miller, Rik Smits, Mark Jackson, Chris Mullin et Dale Davis, on a déjà vu pire dans le genre. Comme en plus, le banc des remplaçants est également bien pourvu (Antonio Davis, Jalen Rose, Travis Best et Derrick McKey notamment), la présence de l'équipe de Larry Bird aux toutes premières place de la conférence est n'est finalement qu'une demie suprise.

    Il en faut pourtant bien bien plus pour espérer décrocher une victoire face aux Champions en titre. Conscient des qualités offensives des joueurs d'Indiana - d'excellents shooteurs et des intérieurs de standing notamment -, Chicago va s'appliquer à être rigoureux en défense en empêchant notamment les joueurs de l'Indiana d'obtenir des positions de tir favorables. Des dix joueurs de l'équipe, seul Chris Mullin va dépasser le cap des 15 points. Avec respectivement du 5 sur 15, 5 sur 22 et 1 sur 10 au tir pour Rik Smits, Reggie Miller et Mark Jackson, le taux de réussite des Pacers frôle le ridicule. Comme en plus le secteur intérieur est cadenacé par l'infatigable Dennis Rodman (19 rebonds sur le match), les Pacers sont forcés de s'incliner. Le score finale (90-84) ne reflette pas la réalité du match mais les Bulls ont joué en Champions. Ils ont su adapter leur jeu en fonction de la physionomie de la rencontre et leur adversaire. Ca paraît simple mais c'est la recette que les Pacers devront appliquer s'il veut dépasser le simple statut d'outsider.

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  • Actualités

    A chaque fois qu'ils ont été menacés, les Blazers ont su revenir dans cette série finale. D'abord menés 1 à 0, ils sont revenus à 1 partout. Menés ensuite 2 à 1, ils ont su puiser au plus profond de leur fondamentaux pour à nouveau égaliser 2 partout. Cette cinquième rencontre entre les deux meilleurs équipes de la ligue sera décisive. Revue d'effectif sur les forces et faiblesses en présence de part et d'autre.

    Les Trailblazers sont de superbes athlètes. Saignants, concentrés, disciplinés, c'est sans aucun doute l'escouade la plus impressionnate de la NBA. Un subtil cocktail de puissance et de finesse. A la fois escadrille de voltigeurs aériens et formation de bombardiers lourds. Les cinq hommes de départ (Porter, Drexler, Kersey, Williams et Duckworth) peuvent tous marquer plus de vingt points. Les deux remplaçants (Robinson et Ainge) sont du même acabit. Sur la simple comparaison des effectifs, les Bulls passent pour des petits garçons. Mais Rick Adelman sait que son équipe est fragile mentalement. Sa grande star, Clyde Drexler, n'a ni le sang froid, ni l'équilibre nerveux de Michael Jordan. Cette équipe manque en fait d'un vrai leader charismatique.

    Au contraire, les Bulls donne l'image d'une équipe intelligente, réfléchie et tirant le maximum de ses possibilités. Chicago possède certes quelques joueurs d'envergure (Jordan, Pippen et Grant) mais quel autre joueur peut objectivement nous faire monter au plafond? Le goupe d'intérieurs dont a à sa disposition Phil Jackson n'est pas des plus talentueux Quant à John Paxon, héros des Finals l'an passé, il n'est une force que dans le contexte des Bulls. C'est donc bien sur le terrain de la stratégie que les Bulls se sont imposés. Ca si Jordan a été fantastique jusqu'à présent, il a souvent été secondé par Scottie Pippen et par tous les Bulls qui, en fonction des besoins, se sont avérés très précieux. Les apparaitions de Scott Williams, celles de B.J. Amstrong, au petit jump-shoot soyeux, ou celles encore de Cliff Levingston, dont le rôle est de sonner le charge, se sont toutes avérées payantes jusqu'à présent. Objectivement, lorsqu'on dribble aux côtés de Michael Jordan, on ne peut que se sentir en confiance. La confiance, voilà une qualité qui manque cruellement aux Blazers de Portland.

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  • Actualités

    Après Cuba et le Canada, le Panama a l'immense honneur d'être la troisième équipe à croiser le fer avec l'invincible armada US. Difficile d'imaginer autre chose qu'une aimable partie de plaisir pour l'équipe américaine qui a dominé dans tous les secteurs du jeu ses deux premiers adversaires (victoires 136 à 57 face à Cuba et 105 à 61 face au Canada). Si l'équipe de Chuck Daly jouent dans l'esprit, l'addition risque en effet d'etre salée : 40 points? 50 points? Plus? En valeur pure, c'est le minimum garanti. D'autant plus que les seuls points forts de cette équipe de Panama (Rolando Frazer et Mario Galves, deux joueurs formés dans des universités US), risquent d'etre vite étouffés par la sur-puissance américaine.

    Le tournoi préolympique de Portland ressemble plus à une promenade de santé qu'à une véritable compétition du côté américain et si personne ne se fait de mouron quant au résultat finale, quelques inquiétudes commencent à naitre quant au niveau réel des équipes européennes. Excepté quelques joueurs du vieux continent (Petrovic, Divac, Marciulonis, Schrempf, Volkov et Smits), bon nombre d'entre-eux parmi les observateurs se posent la question de la valeur réelle de ces équipes éuropéennes face au monstre "Dream Team"?

    Réponse définitive à Barcelone, car le seul match livré entre temps à une équipe européenne, la France le 21 août, risque de fausser les comparaisons. Une bonne raison pour les USA de rester concentrer, même face à Panama.

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  • Philadelphia 76ers vs. Washington Wizards - 28 novembre 2011

    Peut-on résumer la carrière du plus grand basketteur de tous les temps ? Difficilement ! Michael Jordan, ses six titres NBA et sa floppée de records, ne se laisse pas emprisonner facilement. Jordan est Jordan :  un mélange d’élégance plastique et de cruauté. Après près de quarante mois d'absence, il repart au combat. Le dernier, cette fois. Pas pour la gloire, pas pour l'argent. Juste pour l'amour du basket. Le fauve est lâché à nouveau. Ses adversaires se laisseront-ils prendre comme au temps de ses assauts de jeunesse ? Pas sûr, d'autant que le début de saison semble lui donner tord.

    Avec 10 défaites pour 3 victoires lors des deux premiers mois de compétition, le retour de Jordan dans le championnat professionnel apparaît mal engager. Une réaction de Jordan et des Wizars s'impose avant que le come-back le plus célèbre de ce début début de 21ème siècle ne tourne au fiasco. Une victoire face aux Sixers ce soir tomberait à point nommé.

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  • Actualités

    Les NBA Finals sont un formidable évènement pour Utah puisque l'équipe du Jazz a atteint ce stade de la compétition pour la première fois de son histoire. Pour les fans des Bulls, c'est devenu un rituel. Depuis le début des années 90, les Finals se déroulent en effet régulièrement du côté de Windy City. En seulement 7 ans, les Bulls ont atteint les Finals à 5 reprises pour autant de titres, de quoi impressionner n'importe quelle équipe du championnat.

    Pourtant, l'équipe de Jerry Sloan croit en ses chances. Son effectif ultra impressionnant lui a permis de décrocher la seconde place de la saison régulière (64v-18d) juste derrière les Bulls de Chicago (69v-13d). Karl Malone, son franchise player, a même réussi l'exploit de chipper le titre de MVP de la saison régulière à Michael Jordan. Si certains y verront là la volonté des journalistes de graver autre chose que le seul nom de MJ sur les tablettes des record, il faut bien reconnaître que l'ailier fort du Jazz a livré une superbe saison (27,4 points, 9,9 rebonds et 4,5 passes).

    Le premier match de ces 1997 NBA Finals a lieu au United Center. Le Jazz aimerait bien y réussir un hold up car la formule de cette série finale (2-3-2) est clairement à l'avantage de Chicago. L'équipe d'Uath sait aussi qu'elle devra composer avec un numéro 23 qui n'a que peu apprécié de se voir ainsi déposséder du titre de meilleur joueur de la ligue. Si on ne peut pas parler d'injustice, MJ l'a malgré tout vécu comme un véritable affront. Jordan aimerait bien remettre les pendules à l'heure. Il en a fait un objectif personnel.

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  • Seattle Supersonics vs. Chicago Bulls - 9 juin 96 - NBA Finals Game 3

    Les Bulls de Chicago mènent 2 à rien dans ces finales. Pour le troisième match de la série, le premier à domicile pour Seattle, les observateurs s'attendent à une réaction d'orgueil de la part de George Karl et de ses joueurs. C'est pourtant pour tout l'inverse qui va se produire.

    Après deux rencontre à Chicago, les Sonics accueillent leurs adversaires dans la Key Arena. Seattle sait pouvoir compter sur l'appui de son public. La rencontre s'annonce délicate pour l'équipe de Phil Jackson, mais c'est sans compter sur Michael Jordan qui adore ce genre de rencontre improbable. Dès le premier quart-temps, le collectif de Chicago parle et offre 18 longueurs d'avance aux Bulls. L'attaque en triangle, que Tex Winter a inventé en 1962, semble marché à merveille face aux Sonics. Dans le quart-temps suivant, Seattle corrige le tir et revient à -11. C'est ce moment que choisi MJ pour prendre le match en main. En quelques minutes, le numéro 23 des Bulls va scorer 15 points d'affilée pemettant à son équipe de rejoindre les vestiaires avec 24 points d'avance. La seconde période est une torture pour Seattle. Avec un Perkins totalement absent, un Payton trop tendre, et un Brikowski à nouveau expulsé (2 fois en 3 matchs, record des finales), la débacle est totale pour les Sonics. En face, Jordan poursuit son festival bien aidé par un Luc Longley des grands jours (19 pts, record en playoffs). Le collectif des Bulls fait le reste.

    Avec 14 victoires en 15 matchs de playoffs, Chicago établit un nouveau record, dans la lignée de leurs 72 victoires de la saison régulière. Les Sonics, pour leur part, sont Knock Out. Il est peu probable que Kemp et compagnie parviennent à se relever de ces trois défaites consécutives. Les Bulls sont à deux doigts de redevenir champions, et cette fois toutes catégories !

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  • New York Knicks vs. Chicago Bulls - 2 juin 93 - Conf. Finals Game 5

    Madison Square Garden. De ce stade qui ne ressemble à aucun autre, Jordan a souvent dit qu'il était le plus inspirant de tous. A New York, le n°23 trouve une arène à sa mesure : un public méchant, un adversaire féroce et une presse très critique. Juin 1993. Jordan a le moral dans les sneakers. Lessivé par une saison épuisante, il quitte sa suite d'hôtel et file en limousine à Atlantic City pour passer la nuit dans un casino. La nouvelle de l'escapade parvient jusqu'aux oreilles d'un journaliste du New York Times. Pataqués. On se moque, à Manhattan, de ce basketteur qui fait le mur à quelques heures de jouer les Knicks en playoffs. Jordan ne dit rien, impose un blocus strict à tous les médias et ronge son frein jusqu'à son arrivée sur le parquet.

    Après ça, durant toute la série, c'est l'enfer. L'enfer pour les Knicks qui se voyaient débouloner le potentat de Chicago et doivent à nouveau abdiquer. Match crucial : le 5 ! Jordan, machoire serrée de rage, marque 29 points, prend 10 rebonds et donne 14 assists (le deuxième triple double dans un match de playoffs de sa carrière). Dans les dernières secondes du match, Charles Smith, l'ailier new-yorkais, tente quatre layups. Quatre fois, il est contré par Jordan, Scottie Pippen et Horace Grant. Chicago gagne 97 à 94. Jamais les Knicks ne parviendront à battre les Bulls de Jordan. L'une des plus grandes rivalités sportives américaine des 50 dernières années se concluera ainsi : par un triomphe du n°23 sur l'arrogance new-yorkaise et la méchanceté de ses basketteurs.

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  • Actualités

    Le statut de superstar ne protège pas des grands moments de solitude. C'est ce que Michael Jordan a vécu en 1990 lors de sa participation au three-point shootout du All-Star Game de Miami.

    Jordan, bien qu'enthousiaste à l'idée d'affronter les meilleurs artilleurs de la league, avait en réalité peu de chance de briller dans cette compétition. Il ne tourne en effet qu'à 36% à trois points cette saison. Top peu, d'autant qu'il a face à lui sept des meilleurs shooteurs de la ligue (Reggie Miller, Mark Price, Bobby Hansen, Greg Elho, Larry Bird, Graid Hodges et Jon Sundvold). Comme si cela ne suffisait pas, Jordan va se retrouver opposé au premier tour à l'un des meilleurs spécialistes en la matière, Graig Hodges, par ailleurs son coéquipier chez les Bulls. His Airness va vite regretter de s'être inscrit dans ce concours ratant shoot après shoot. La situation en est presque gênante pour le meilleur marqueur de la ligue qui aurait dans doute mieux fait de décliner l'invitation à se joindre à ces tireurs d'élite. On ne sait d'ailleurs pas grand chose de ses motivations. La NBA l'a-t-elle poussé à s'incrire? A-t-il été convié pour pallier une absence de dernière minute? Peu importe, l'idée n'était en tout pas excellente et on en est presque gêné pour lui. Au coup de buzzer, MJ n'a en tout et pour tout marqué que 5 points sur les 30 possibles. De son côté, Hodges s'en tire avec 20 points et se qualifie pour le tour suivant. En finale, Hodges vient à bout de Reggie Miller (19 à 17). Il décroche ainsi le premier de ses trois trophées de meilleurs shooteurs de la ligue.

    Bien qu'embarrasante, cette épreuve aura finalement le mérite de donner un côté plus humain au numéro 23 des Bulls. Depuis son année rookie, il semble en effet évoluer sur une autre planète. Jordan aurait probablement mieux fait de s'abstenir de participer au concours mais, en raison de ses immenenses capacités dans d'autres secteurs du jeu, personne n'osera revenir sur sa piètre performance ce soir là.

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  • Los Angeles Lakers vs. Chicago Bulls - 9 juin 1991 - Finals Game 4

    Chicago mène 2 à 1 dans les premières Finals de l'ère Jordan. A l'entame du quatrième match, la pression est encore montée d'un cran. Jordan sait qu'il pourra la supporter. Mais les autres ? Comment Scottie Pippen contiendra-t-il James Worthy ? Bill Cartwright tiendra-t-il tête à Vlade Divac ? Horace Grant parviendra-t-il à museler Sam Perkins ? Une seule certitude : c'est Michael qui s'occupera personnellement de Magic Johnson après que Pippen ait fait un excellent travail défensif sur le leader des Lakers lors des matchs 2 et 3.

    Le match démarre sur les chapeaux de roue pour les Bulls. L'équipe de Phil Jackson joue comme sur un nuage. A la mi-temps, les Lakers semblent ne pas encore être rentré dans leur match. Inefficaces en attaque et incapables de contenir les assauts offensifs de leurs adversaires, Los Angeles passe à côté du troisième quart-temps. De leur côté, Jordan et les siens enchainent panier sur panier pour compter jusqu'à 16 points d'avance. Malgré un dernier sursaut d'orgueil dans le quatrième quart – les Lakers reviennent à -7 -, les Bulls ne sont pas inquiétés le moins du monde et repartent de ce game 4 avec une nouvelle victoire en poche, la troisième de ces Finals. Ce 9 juin 1991, Michael Jordan n'est plus qu'à une victoire du titre le plus convoité du basket mondial. Dans trois jours, il aura la possibilité de devenir champion NBA pour la première fois. Mais l'heure n'est pas encore à la fête. Chicago n'a pas l'intention de commettre cette erreur de jeunesse.

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  •  Chicago Bulls vs. New York Knicks - 16 avril 1995

    Cette rencontre, seulement la treizième de Jordan cette saison, se déroule au United Center de Chicago. Elle oppose les Bulls aux Knicks pour ce qui constitue l'un des grands classic de la NBA.

    Cette opposition est doublement intéressante. D'abord parce que New York est un excellent souvenir pour Jordan, il avait larqué 55 points pour son grand retour au Madison Square Garden le 28 mars dernier, ensuite parce que les playoffs démarrent dans un peu plus d'une semaine. Chicago et New York pourraient rapidement se retrouver. Jordan et les Bulls n'ont jamais perdu une série de playoffs face aux Knicks mais les choses sont tout à fait différentes cette année. MJ a quitté la league pendant près d'un an et demi et il n'a à ce jour qu'un seul petit mois de compétition dans les jambes. Cette rencontre est donc un bon test pour le nouveau numéro 45 des Bulls qui n'envisage rien d'autre qu'une qualification pour les Finals.

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  • Actualités

    Chicago est une équipe à part en NBA. Les Bulls sont les seuls à pratiquer l'attaque en triangle, ils comptent trois étrangers, huit joueurs blancs et, avec Phil Jackson, ils ont un entraîneur aux méthodes peu orthodoxes. Mais malgré un début de saison tout à fait correct (35 victoires pour 32 défaites), les triple champions du monde ne font plus peur. Pourtant, il y a des motifs de satisfaction et l'ambiance dans les vestiaires est meilleure que l'on pourrait s'y attendre : les Bulls à l'unisson se déclarent confiants et Luc Longley va même jusqu'à affirmer que s'il le pouvait, il placerait son argent sur les Bulls en finale.

    Les Bulls seraient-ils d'invétérés optimistes? En réalité pas tant que ça. Depuis trois matchs, Chicago a surtout récupéré son franchise player. Michael Jordan est en effet sorti de sa retraite et les deux rencontres auxquelles il a participé ont confirmé qu'il n'avait rien perdu de son basket (19 points contre Indiana, 27 points contre les Celtics).

    Michael Jordan dispute aujourd'hui son troisième match de la saison face à l'une des équipes montante de la league, les Orlando Magic. Il va devoir, une nouvelle fois, affronter la pression de son retour puisque la rencontre se déroule à domicile, devant son public et dans un United Center qu'il n'a visité que pour assister à la mise au rencard de son numéro 23. MJ is back home !Avec un tout nouveau numéro, le 45. Toute la ville de Chicago ne parle plus que de ça.

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  • Actualités

    Michael Jordan fêtera ses 40 ans cette saison. Il n'est pas le premier à souffler ainsi ses quarantes bougies sur les parquets. Moses Malone, Robert Parish, Kareem Abdul-Jabbar, Danny Schayes, Charley Jones et, plus récemment, John Stockton l'ont fait avant lui. Mais dans cette courte liste, seuls Kareem et Stockton furent des quadragénaires réellement actifs sur les terrains. Les autres ne bénéficiaient que d'un temps de jeu limité.

    Jordan aura donc bientôt 40 ans. Les génies aussi vieillissent. Le font-ils comme les autres mortels ? Sont-il comme nous tous, victimes de symptômes désagréablent ? Douleurs aux articulations au lendemain d'efforts prolongés, gueule de bois plus appuyée au lendemain de fiestas trop arrosées ? MJ n'a jamais ménagé sa grande carcasse. C'est dire s'il connait les douleurs articulaires et les maux de tête. Pourtant, il est toujours performant. Très performant. Et plein d'une incroyable énergie comme en témoigne ses 41 points, 12 rebonds et 3 interceptions passés aux Pacers d'Indiana ce soir de janvier 2003. Des stats incroyables. On ne sait pas si l'idée d'affronter Reggie Miller, l'un de ses plus féroces adversaires de toujours, l'a ainsi décidé à se surpasser mais à bientôt 40 ans, Jordan est stupéfiant. Et décidément, pas vraiment comme tout le monde.

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  • Actualités

    Vexé de ne pas avoir été titualisé au ASG, Ewing a passé la surmultiplié depuis février pour faire mentir ses détracteurs. Sûr de son fait, il a même lancé un défi aux Bulls et à Phil Jackson qui l'avaient traité de "vieux joueur au plamarès constellé d'une accumulation d'échecs". "Il a dépassé les bornes, il nous a insulté. J'espère vraiment qu'on va les retrouver en finale de conférence pour régler ça" répondra Ewing.

    Ironie du sort, ce n'est pas en finale de conférence mais en demi-finale qu'Ewing retrouve l'équipe avec laquelle il compte bien régler ses comptes. Le pivot new yorkais, déterminé à remettre les pendules à l'heure, s'en est plûtot bien sorti lors des quatre premières rencontres tournant à 23 points et 13,5 rebonds de moyenne. Surtout, en concédant deux défaites lors des quatre premiers matchs, les Bulls n'ont pas su tenir à distance l'équipe de Big Apple. New York et Chicago en sont mainenant à 2 victoires partout. La série ne fait que commencer. Si elle s'éternise, Phil Jackson pourrait bien regretter d'avoir ainsi provoqué le longiligne numéro 33 des Knicks.

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    En ce début des playoffs 1997, les Bulls sont concentrés. Cette ambiance traduit une sérieuse volonté de démentir les critiques de mauvaise augure qui ne les voient pas aller au bout cette année, plutôt qu'une réelle angoisse existentielle. Les Bulls n'ont l'intention de faire ni de la figuration ni de jouer les second couteaux. Jerry Krause, General Manager des Bulls, a pris le parti de l'expérience plutôt que de reconstruire. Les Bulls savent donc qu'ils ne passeront pas à la trappe comme les Lakers, les Celtics et les Pistons, leurs prédécesseurs au palmarès de la NBA. Du moins pas encore, pas cette saison. Ces Bulls ne sont pas nécessairement voués aux seconds rôles. Mais peuvent-ils pour autant prétendre au titre ?

    Après les deux premiers matchs de playoffs, une chose est sûre : la mise à mort des Bulls n'est pas pour demain. Chicago mène deux à zéro face aux Hawks, une équipe pourtant brillante et qui compte dans ses rangs quelques joueurs de premiers calibre (Wilkins, Blaylock, Willis, te Augmon notamment). Les optimistes ont une raison d'espérer. Les Bulls sont toujours forts, très forts. Ils accueillent ce soir les Hawks pour un troisième, et peut être dernier match, alors synomyne de sweep.

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