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    Copieusement dominés, les Bulls sont à l'agonie. Le bilan est lourd. A la fin du troisième quart-temps, les Trailblazers mènent de 15 points (79-64) et on verrouillé tous les rebonds (34 à 21). Les Bulls sont menés depuis le début du match et leurs deux stars empêtrées dans la défense de Portland. Scottie Pippen n'a pu marquer que 15 points et Jordan, 21. Phil Jackson a la mine défaite.

    Mais le grand Phil n'est pas un coach comme les autres. Il tente le pari fou de laisser Michael Jordan sur le banc et le remplace par Bobby Hansen. Le public gronde de frayeur en découvrant le cinq qui va jouer les minutes les plus importantes de la saison pour les Bulls : Stacey King, B.J. Armstrong, Scott Williams, Bobby Hansen et Scottie Pippen. Ces quatre second-couteaux, flanqués de Pippen, vont défendre le titre des Bulls à l'appel du dernier quart-temps. Et le coup de poker de Phil Jackson va fonctionner à merveille. En l'espace d'un peu plus de 3 minutes, les Trailblazers vont encaisser un 14-2. Le début de la fin pour les joueurs de Rick Adelman. Revenu en piste, MJ parachève le travail des obscurs. Chicago égalise, passe devant, puis sur deux lancers de Jordan à 11 secondes de la fin, s'assure le titre de Champion.

    Les Blazers n'ont rien vu. K.O. debout, ils sont atomisés 33 à 14 lors de  ce dernier quart-temps, avec 12 poins de Jordan et 11 de Pippen. C'est le final le plus incroyable de ces dernières années. Et l'un des plus beaux matchs de basket qu'il a été donné de voir.

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    A l'orée de la saison 84-85, tout le monde guettait Akeem Olajuwon, le choix n°1 de la promotion 84 et des Houston Rockets. A l'aube de cette même saison, on ne verra que Jordan. Pour sa première dans la ligue, l'arrière des Bulls est omniprésent et glâne aisément le trophée de Rookie of the Year. Il termine n°1 de la franchise dans cinq catégories statistiques : minutes (38,3), points (28,3), rebonds (6,5), passes décisives (5,9) et interceptions (2,39). Pour bien situer la valeur assez fantastique de sa production offensive, il faut savoir que ses 28,3 pts match constituent la meilleure moyenne établie par un débutant depuis Kareem Abdul-Jabbar et ses 28,8 pts inscrits en 69-70.

    Troisième scoreur de la ligue à la moyenne, mais 1er au total, Jordan multiplie les performances de choix. Parmi tous ses exploits individuels, citons pêle-mêle ses 82 matches à 10 points ou plus (le seul joueur à l'avoir réalisé cette saison là), des records à 16 passes et 15 rebonds ou encore ses 22 points en un quart-temps dès son troisième match pro (contre Milwaukee).

    Aujourd'hui, -Keep flying with Him- revient sur son premier gros carton offensif. Il le réalise face aux Detroit Pistons de Chuck Daly le 12 février 1985. En un peu moins de 40 minutes, le jeune Jordan passe 49 points à l'équipe qui finira seconde de la Central Division. Nous mettons ce match en ligne avec d'autant plus de plaisir que nous avons mis beaucoup de temps à le dénicher. Les spécialistes apprécieront.

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  • Washington Wizards vs. Chicago Bulls - 4 janvier 2022 - 30 000 pts

    Jordan est de retour sur les terrains depuis 2 petits mois et l'heure est déjà au bilan : adresse en berne, conditions physiques suspectes... les fans de Jordan en viennent à se poser la question de savoir s'il ne va pas écorner sa propre légende ? Les réponses ne vont pas tarder à fuser.

    Champion hors du commun à l'orgueil démesuré, Jordan a choisi son jour et son adversaire pour annoncer au monde entier son retour définitif. Le jour, le 4 janvier, son adversaire, les  Bulls bien sûr ! Signe du destin ou calcul génial du Maitre, Jordan inscrit son 30000ème point sur lancer-franc face à Chicago, la franchise avec laquelle il a remporté ses six titres de Champion. Histoire d'immortaliser encore un peu la rencontre, Jordan signe la plus belle action de la saison avec un contre d'anthologie sur Ron Mercer à moins de 18 secondes de la fin de la rencontre. Washington l'emporte de six points face à des Bulls qui ne sont plus que l'ombre d'eux-même. Voilà le déclic définitif qu'attendait sa Majesté. Désormais, c'est une toute autre saison qui commence. La machine est en route. Plus rien ni personne ne pourra l'arrêter. Le compétiteur ultime, Michael Jordan, a 38 ans. Et il est de retour !

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    Nous sommes en 1995. Au premier tour des playoffs, Michael Jordan et les Bulls affrontent les Charlotte Hornets de Larry Johnson et Zo Mourning. Même si chacune des deux équipes a déjà disputé 82 matchs, la véritable saison démarre maintenant. Comme ont coutume de le dire les analystes américains, tout ce qui s'est passé jusqu'à présent est à jeter à la poubelle.

    MJ n'a disputé que 17 rencontres cette année, retraite oblige. Surtout, il s'agit de son premier match de playoffs depuis un an et demi. La première équipe a remporter 3 matchs se qualifiera pour le second tour des playoffs. Jordan est très concentré avant ce premier match des playoffs.  Il n'aura en effet que très peu de temps pour prendre ses marques. Une victoire a l'extétieur serait la bienvenue. Elle permettrait à Chicago de prendre l'avantage du terrain face à un adversaire coriace qui dispose de joueurs solides au quatre coins du terrain. Mourning à l'intérieur, Larry Johson en ailier fort, Muggsy Bogues à la mène, Hersey Hawkins et Dell Curry à l'extérieur. La partie n'est pas gagnée d'avance. A Jordan de montrer qu'il est de retour. A lui aussi de prouver que ses 17 mois de retraite n'ont pas entaché sa quête de victoire.

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    Après deux très honorables saisons avec les Wizards, Jordan foule pour la dernière fois le parquet du MCI Center de Washington. Ses adversaires du jour ne sont autres que les New York Knicks, une équipe en déclin mais dont l'histoire est intimement liées à la légende Jordan tant le numéro 23 a réalisé d'exploits face à cette formation. En 37 minutes, His Airness score 21 points assortis de 8 rebonds, 1 passe et 1 interception. Les "Bullets" ne peuvent éviter la défaite, mais l'essentiel est ailleurs.

    MJ quitte ses coéquipiers à 2 minutes de la fin du match. Le publique du MCI Center se lève. C'est la dernière fois que Michael Jordan évolue devant ses fans et ce soir c'est le sport dans son ensemble qui s'apprête à perdre l'un des plus grand sportif de son histoire.

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  • Los Angeles vs. Chicago Bulls - 2 février 1996 - Magic is back

    En 1991, les Lakers de Magic Johnson et les Bulls de Michael Jordan se sont affrontés en finale NBA avec le résultat que l'on connait. Quelques mois après, à l'annonce de sa séropositivité, Magic a pris sa retraite. Deux saisons plus tard, il a été imité par Michael Jordan. Avec trois titres en proche, le numéro 23 des Bulls a quitté le basket pour le baseball. Au printemps 1995, Jordan est revenu à la compétition. Il y a deux jours face aux Warriors de Chris Mullin et Tim Hardaway, Magic a fait de même.

    Aujourd'hui, les deux hommes se retrouvent sur le même parquet pour une des rencontres au sommet de la saison. Le match se dispute à Los Angeles dans un Forum d'Inglewood archicomble. Pour un retour, c'est un vrai retour. Erving Johnson n'a pas pris son come-back à la légère. Pour son match de reprise, face à Golden State, le numéro 32 des Lakers a alligné 19 points, 10 passes, 8 rebonds et de 2 contres. Des statistiques exceptionnelles pour un joueur qui n'a pas disputé une rencontre officielle depuis presque cinq ans. Ce soir, le quintuple champion NBA va passer son premier vrai test face aux Bulls en qui tous les experts voient le futur champion NBA (40 victoires en 43 matches dont 17 d'affilée). Retrouvez Elden Campbell, Valde Divac, Eddie Jones, Nick Van Exel, Cedric Ceballos... et Magic Johnson pour l'une des rencontres les plus attendues et les plus spectaculaires de l'année (7 dunks et un buzzer beater dans le seul premier quart-temps).

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  • Open McDonald's - Chicago Bulls vs. PSG Racing - 18 octobre 1997

    Nous sommes en 1997. Bercy prend froid. Un courant d'Air traverse le POPB ! Huit ans après sa venue presque confidentielle à Géo-André, Michael Jordan est en visite officielle avec son équipe des Chicago Bulls. Il est reçu avec tous les honneurs et affiche sa classe au McDonald's. Les Bulls, sans "Batman" et "Rodman", s'imposent en finale contre l'Olympiacos Le Pirée. La vieille, une équipe française avait eu la chance d'affronter les Bulls, sans plus de succès. Le PSG Racing avait en effet fait les frais de l'éclatante supériorité des Champions NBA 1996 (89-82).

    Jordan profitera de sa présence dans la capitale française pour faire un détour par les studios de Canal+. Son appararition sur le plateau de "Nul part ailleurs" mettra tout le monde d'accord. Jordan a la classe !

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  • Boston Celtics vs. Chicago Bulls - 23 avril 1987 - 1st Round Game 1

    Très sollicité depuis son entrée dans la grande league, Jordan a profité de l'intersaion pour travailler et retrouver sa motivation. Il a tout fait pour se sentir à l'aise tout en jouant son meilleur basket tout au long du championnat. Avec une moyenne ahurissante de 37,1 pts par match un bilan en net amélioration (40v-42d soient 10 victoires de plus que la saison précédente), Jordan a suscité cette année l'admiration de toute la profession.

    Après des playoffs 85-86 décevants, Jordan entend bien emmener cette année son équipe au-delà du premier tour des playoffs. Il y a un an, Jordan avait livré une bataille fantastique face aux Boston Celtics (49 pts lors du game 1, 63 pts lors du game 2). Souvent trop seul à trouver le chemin du panier, il avait finalement dû se résigner à subir une élimination en 3 manches. Ironie du sort, les Bulls se retrouvent cette année dans la même position que lors de l'exercice précédent puisqu'ils sont une nouvelle opposés à la "green team" au premier tour des playoffs. Même si affronter Danny Ainge, Larry Bird, Dennis Johnson, Robert Parish, Kevin McHal ou Bill Walton ne sera pas une mince affaire, Jordan n'a pas vraiment l'intention de se faire surprendre deux années de suite. Avec un regain de forme et un iota d'expérience en plus, Jordan et les Bulls ont peut être dorénavant ce qu'il faut pour faire tomber leurs mythiques adversaires.

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    Jordan est de retour ! Pour Cleveland cela rappelle de mauvais souvenirs. Par le passé, MJ a toujours laissé une grosse impression face à cette équipe, la privant de finale comme en 1989, 1992 et 1993 ou leur passant 69 points, son record en carrière.

    Cette saison, Cleveland veut repartir sur de nouvelles bases. L'équipe a changé de salle, de logo et de maillot pour ainsi changer son image de loser. Malgré de nombreuses blessures, Cleveland a réussi une belle saison. Aujourd'hui, les fans du monde entier salue le retour à Cleveland d'un phénomène culturel et sportif. Jordan va-t-il continuer à hanter les esprits des Cavaliers, même dans leur nouvelle salle? Cleveland va-t-il réussir à faire oublier le passé? A eux d'en décider.

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    Ce sont deux des meilleurs joueurs au monde et ils se retrouvent une nouvelle fois face-à-face à l'occasion du match 2 des NBA Finals 1992. Après Magic contre Larry, la série à succès des années quatre-vingt, après un trop rapide Magic contre Michael, voici le duel du début des années quatre-vingt-dix : Michael contre Clyde Drexler.

    Du fait de leur jeu spectaculaire et de leur style similaire et surtout parce que tous les deux sont opposés en un-contre-un, le pays tout entier se passionne pour cette série au meilleur des sept matchs qui ne retiendra qu'un seul vainqueur, Champion NBA et accessoirement Champion du monde au yeux des trop prétentieux américains.

    Malgré quelques exploits du "Glide", le premier match a été remporté haut la main par son Altesse Jordan. Avec 39 points, 6 tirs à trois points et 11 passes, Jordan a frôlé la perfection ne laissant que des miettes à son adversaire (16 points, 7 passes et 5 rebonds). Le numéro 22 de Portland doit redresser la barre s'il ne veut pas subir une élimination prématurée comme deux ans plus tôt en finale face aux Pistons (élimination 4 matchs à 1). Saura-t-il remettre en confiance ses coéquipiers arpès la déculottée du  game 1 (défaite 122 à 89)? Il en va de l'avenir des Blazers dans ces Finales.

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  • Actualités

    Cette année, les Bulls apparaissent en position de réécrire l'histoire de la NBA. Mais comme le rappelle l'adage populaire : ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

    L'intensité des 30 derniers matchs de saison régulière va être phénoménale. Jordan, incidemment, est le joueur de Chicago qui a eu droit au plus de minutes en février. Ce n'est pas un bon signe et Jackson compte sur le banc pour pouvoir enfin parvenir à réduire quelque peu son temps de jeu pour le conserver aussi frais que possible en vue des playoffs. Mais il y a ce sacré pari que toute la ville s'est fixé : gagner au moins 70 matchs !Jackson peut-il, afin de préserver les jambes de l'équipe la plus âgée de la ligue, se permettre de laisser filer deux ou trois matchs, au risque de voir s'échapper le record ? Avec Jordan, Pippen et Rodman dans l'équipe, pas sûr. D'autant plus que le calendrier s'avère soudain tout à fait favorable. Les Bulls jouent en effet en mars dix de leurs quatorze matchs à domicile où ils sont invaincus à ce jour. De quoi battre rapidement ce fichu record. A moins que Rodman ne vienne tout gâcher : suspendu pour 6 rencontres suite à son expulsion du jour face aux Nets (énervé par une faute, il reçoit une nouvelle faute, technique cette fois. Il court alors sur l'arbitre et lui mime un coup de boule qui, manque de pot, le touche très légèrement), Rodman saura-t-il gérer sa fin de saison ? Lui seul a la réponse ! Il a en tout cas entre les mains l'avenir de l'équipe et de ce fichu record.

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  • Actualités

    Comme chaque année, les NBA Finals se déroulent au meilleur des septs matchs. La première équipe à remporter quatre victoires sera déclarée Championne NBA. Cette saison, les deux finalistes ne sont autres que les deux meilleurs équipes de la saison régulière (72v-10d pour Chicago, 64v-18d pour Seattle), également meilleures attaques de la league (105,2 pts pour les Bulls, 104,5 pts pour les Sonics).

    Au niveau des effectifs, cette série finale s'annonce sompteuse. Jordan a terminé une fois encore meilleur marqueur du championnant. Avec 14,9 rebonds de moyenne, Rodman a été élu quant à lui meilleur rebondeur. Superman, Batman et Rodman sont certainement 3 des joueurs les plus talentueux de l'histoire des Bulls. De son côté, Seattle n'est pas en reste puisque l'équipe possède dans son roster le meilleure défenseur de l'année (Gary Payton) et l'un des joueurs les plus athlétiques de la league (Shawn Kemp). Les Supersonics, bien que légèrement plus inconstants en playoffs, disposent d'un banc plus fourni avec 5 joueurs à plus de 10 points quand Chicago n'en possède que deux.

    Chicago contre Seattle, c'est l'affiche qui déchaîne les passions. Les deux équipes ne se sont affrontés qu'à deux reprises en saison régulière. Elles sont reparties avec une victoire chacune mais les Chicagoans, avec en ligne de mire un quatrième titre, restent les grands favoris de la compétition. Eu égard leur excellent parcours en playoffs, les Bulls n'ont pas joué depuis neuf jours. Alors, repos mérité ou inactivité? Neuf jours c'est long. Sans doute trop à ce stade de la compétition. A Seattle d'en profiter.

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    Ce qui frappe d'emblée avec les matchs universitaires du début des années 80, c'est que les joueurs étaient presque tous gringalets -la musculation intensive n'existait pas encore à cette époque- et la ringardise des tenues. Les shorts étaient courts et les maillots étriqués. Jordan aussi était mince. Il avait encore des cheuveux et sa bouille était déjà sympa. Il avait sur le dos son célèbre numéro 23. Quant aux chaussures, le jeune joueur originaire de North Carolina avait opté pour des Converse, et non pas pour la marque au swoosh qu'il adoptera quelques années plus tard. A l'époque, Jordan était déjà un bon joueur, voir même un formidable athlète, mais rien ne laissait supposer qu'il s'agissait là d'un être d'exception qui allait révolutionner le basket et même tout le sport mondial.

    Cette rencontre entre North Carolina et Datmouth nous permet de vérifier tout ça à la fois. Les Big Green ne vont faire illusion que quelques minutes. Le reste de la rencontre n'est que contre-attaques, paniers à trois points et dunks. En somme la configuration idéale pour laisser s'exprimer le talent d'une star en devenir, Michael Jordan.

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  • Actualités

    Chicago a la fièvre car les Bulls, depuis novembre dernier, font monter la température. Les Bulls sont hot. A faire péter le thermomètre. Ils ont été invaincus au mois de janvier (c'est la première fois que Chicago, en trente ans d'histoire, gagne tous ses matches pendant un mois) et Phil Jackson et Michael Jordan ont été élus respectivement entraineur et joueur du mois. Les Bulls gagnent à la vitesse grand V (encore que moins facilement depuis le All-Star Game, ce qui n'empêche pas une volée de 20 points, 111-91, passée à Orlando au United Center et une victoire 100-102 à Indiana, Michael et Scottie Pippen marquant 84 points à eux tous seuls pour l'occasion). Le palmarès à l'extérieur (24v-5d fin février) est à comparer favorablement avec le palmarès à domicile de la plupart des équipes.

    Les records n'en finissent pas de tomber. Les Bulls, par exemple, présentent le meilleur palmarès de l'histoire après 50 matchs. Ils ont remporté 31 matches consécutifs et leurs adversaires leur concèdent désormais volontiers le titre de champion de la saison régulière. Ils ont la meilleure attaque de la league (105,9 points), le meilleur différentiel de points (11 points) et la troisième défense (94,9 points encaissés par match) derrière Cleveland et Detroit. Et c'est justement cette équipe que Chicago recoit ce soir au United Center.

    Pour l'occasion, les Pistons ont bien l'intention de faire échouer les Bulls dans leur quête du record historique du plus grand nombre de victoires lors de la saison régulière. Grant Hill, Allan Houston, Otis Thorpe, Lindsey Hunter et le vieux Joe Dumars rêvent d'être les premiers à abattre les Bulls chez eux. Mais un homme a bien l'intention de ne pas se faire chipper ce nouveau record. Toujours le même, un certain numéro 23. Il mène la league aux points (30,9 points) mais cela reflète à peine sa capacité à scorer. MJ tient à ce record. Pour assurer le coup, il va aujourd'hui scorer 23 points de plus que sa moyenne habituelle.

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    Les Bulls mènent 1 à 0 dans ces Finals de conférence qui les opposent au Magic. La série a bien démarré pour les taureaux de Chicago d'autant qu'ils ont infligé une véritable correction à Orlando lors du premier match. La première rencontre s'est en effet conclue sur le score de 121 à 83. Excepté Hardaway (38 pts) et O'Neal (27 pts), aucun floridien n'a marqué plus de 5 points. A l'inverse, six joueurs de Chicago ont scoré 10 points ou plus dans cette rencontre que l'équipe de Chicago a archi-dominé au rebond (62 prises contre 28) et en défense.

    Les deux équipes se retrouvent aujourd'hui au United Center pour le second match de la série en prélude duquel Michael Jordan va recevoir le titre de MVP des mains du commissionnaire de la ligue, David Stern. C'est le quatrième trophée de ce type pour l'attaquant le plus prolifique de la NBA, et c'est peut être le plus beau après son éclipse de près de deux ans.

    MJ a l'a dit à plusieurs reprises. Etre meilleur marqueur et MVP de la ligue c'est certe très bien, mais son seul vrai objectif est de décrocher un quatrième titre après les 3 premiers empochés respectivement face aux lakers, aux Blazers et aux Suns. MJ et compagnie sont en route pour les Finals. Il est à priori peu probable qu'Orlando parvienne cette année à les stopper.

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