• Push-Excel Pro Basketball Classic - 1988

    Comme chaque année, le Push-Excel Pro Basketball Classic vient clôturer un été de repos pour les joueurs NBA. Comme à chaque fois, ce match exhibition a élu domicile au Chicago Stadium. MJ devient ainsi l'hôte souriant de deux formations All-Star, la Push Team et l'Excel Team, du beau linge estampillé NBA, invité à se retrouver l'espace de 4 quarts temps de 10 minutes pour une farandole de dunks et de passes aveugles. Cette année, Jordan a réussi a rassembler un échantillon de ce qui se fait de mieux au sein la ligue, une brochette de stars comme on n'en voit que lors du All-Star Game de mi-saison : l'ancien Bull Charles Oakley, Chuck Person, Terry Cummings, Mark Aguirre, le dragster Isiah Thomas, Kevin Edwards, Darrell Walker, Herb Williams, Rolando Blackman, Mark Jackson, Do Wilkins, l'armoire à glace Kevin Duckworth, Kevin Willis et Spud Webb.

    Bien entendu, la victoire ne compte pas dans ces cas là. Le but du jeu est ailleurs. Récolter le plus de fric possible, se marrer et offrir un spectacle à la hauteur de ces stars NBA. Mais Comment peut-il en être autrement quand on rassemble dans un même match trois anciens vainqueurs du Dunk Contest NBA?

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  • Chicago Bulls vs. Utah Jazz - 7 juin 1998 - Finals Game 3

    Ce soir, les Bulls veulent prouver que leur dynastie ne touche pas encore à sa fin. C'est leur seul et unique objectif du jour. Chicago l'a en effet échappé belle. Après avoir concédé le match d'ouverture de ces Finales (85-88), l'équipe de l'Illinois est parvenue à remporter la seconde manche (93-88). Les deux meilleures équipes de la saison régulière sont maintenant à égalité.

    Jordan sait que ses chances de remporter des titres supplémentaires s'amenuisent un peu plus chaque année. A 35 ans, MJ peut remporter une sixième bague mais cela sera sans doute la dernière. Pour l'aider, il peut compter sur son fidèle entraineur, Phil Jackson. Avec à son actif le meilleur pourcentage de victoires dans l'histoire du Club, dans l'histoire des playoffs et dans l'histoire de la NBA, Jackson peut l'emmener au bout de son rêve. Trois victoires au United Center lors des trois prochains matchs leur permettrait de transformer le rêve en réalité. For the ages !

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  • Actualités

    120 à 62 contre la France, 15 points d'affilée contre l'Urugway, 8 victoires avec une marge moyenne de 32,8 points, 56% de réussite aux tirs contre 39% à l'opposition. L'extradordinaire armada que Bobby Knight (Indiana University) a mis qur pied pour les Jeux Olympiques de Los Angeles n'a pas déçu. L'équipe a comme chef de file Michael Jordan, Patrick Ewing et Chris Mullin, trois joueurs qui seront à nouveau invité à représenter leur pays, 8 ans plus tard, dans la Dream Team.

    En face, l'opposition a explosé sous les assauts offensifs des jeunes joueurs à la bannière étoilée. A commencer par l'Espagne. En finale, les ibériques cumulent 27 balles perdues, se font marcher dessus au rebond (16 à 44) et les USA gagnent de 31 points (96 à 65). Jordan score 18 points en première mi-temps. Resté sur la banc la quasi totalité de la deuxième période à cause d'une entorse à la cheville, il devra se contenter de deux petits points en seconde mi-temps.

    Bobby Knight n'a pas plaisanté. Ses joueurs ont hâchée menue le reste du monde. Seule l'URSS d'Arvidas Sabonis aurait pu être compétitive, mais le boycott du Kremlin nous privera de savoir jusqu'à quel point.

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  • Georgia Tech vs. North Carolina - 29 janvier 1983

    Pour sa première saison à North Carolina, Michael Jordan ne tourne qu'à 13,5 points de moyenne mais il s'applique à respecter l'identité de jeu des Tar Heels, axée sur la défense. Jordan n'est pas encore connu pour son shoot, mais son coach sait parfaitement ce qu'il a dans le ventre. Il sait notamment que son poulain est un sacré compétiteur.

    Durant l'été 1982, Jordan s'entraîne, énormément, en particulier pour gommer les inconsistances de son année de freshman. Il se remet au travail et revient encore plus fort. Lors de sa seconde année en Caroline du Nord, toutes ses catégories statistiques sont en hausse : 20 points, 5,5 rebonds, 2,2 interceptions contre 13,5 points, 4,4 rebonds, 1,2 interceptions. Seule sa moyenne de passe est en baisse (1,5 contre 1,8) mais c'est un détail. Jordan devient ainsi l'une des principales options offensives de son équipe comme en témoigne son carton à plus de 30 points le 20 janvier 1983. Ce qui semble être une performance banale pour le commun des mortelles, surtout de nos jours, est en réalité un sacré exploit au début des années 80. Rares sont en effet les joueurs NCAA en mesure d'enquiller plus de 25 points dans un match. Jordan est de ceux-là. En somme, c'est un signe avant coureur du fantastique potentiel du jeune universitaire. Personne ne le sait encore, tout comme personne ne peut prédire ce qui va lui arriver par la suite.

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  • Chicago Bulls vs Miami Heat - 26 avril 1996 - 1st Round Game 1

    Champions en 1991, 1992 et 1993, les Bulls sont au Zénith. Ils ont connu un léger passage à vide pendant deux saisons à la suite du départ de Jordan, mais l'équipe est à nouveau au complet. L'effectif de Chicago s'est même renforcé avec l'arrivée de l'imprévisible Dennis Rodman en provenance du Texas. Pour nombre de spécialistes, l'équipe n'a jamais été aussi forte, comme en témoigne son bilan en fin de saison régulière : 72 victoires pour seulement 10 petites défaites. Inimaginable! Nous sommes au beau milieu des années 90, et les Bulls sont en train de créer une dynastie gouvernée de main de maître par Sa Majesté en personne. La ville de Chicago est sur le point de rejoindre les Minneapolis Lakers, les Boston Celtics et les Los Angeles Lakers dans la légende de la NBA.

    Les triple Champions en titre entament aujourd'hui la seconde partie de la saison, la plus importante puisqu'elle permet de viser le titre. Chicago se sait attendue. La route vers les Finals lui sera semée d'embuche d'autant que nombre d'équipes auront à coeur de leur rendre la tâche difficile.  Au premier tour, Chicago affronte le Heat d'Alonzo Mourning et Tim Hardaway. Les playoffs ne font que commencer que déjà le combat s'annonce rude.

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  • Actualités

    Depuis deux ans, Bobby Knight est sur le gril. Il suit attentivement les candidats à l'équipe olympique, il observe le basket-ball planétaire, et il met au point des schémas tactiques adaptés aux règles internationales. Les Jeux ont lieu à Los Angeles et l'Amérique n'admettrait pas que ses boys laissent échapper l'or. Le basket-ball universitaire est mobilisé. Rares sont les collégiens qui ont déclinés l'invitation de l'irrascible patron des Hoosiers d'Indiana. Et même s'ils étaient venus aux sélections, Xavier Mc Daniel (Wichita State), Keith Lee (Memphis State), Len Bias (Maryland) et Sam Bowie (Kentucky) n'auraient pas forcément gagné leur place. Les candidats sont au nombre de 72 et ils se font recalés un à un, même ceux qui allaient devenir plus tard des monstres sacrés de la NBA. Exit Karl Malone, John Stockton, Terry Porter, Danny Manning, Mark Price, Dell Curry, Joe Dumars, A.C. Green... Les 2 futurs pensionnaires du championnat français, Terence Stansbury et Michael Young, sont également très vite écartés.

    Charles Barkley, pourtant extrêmement précoce balle en main, n'échappe pas à la critique. Bobby Knight n'est pas loin de penser que l'ailier d'Auburn n'est qu'un gros plein de soupe qui ne sera sélectionné que s'il se présente aux sélections avec un poids n'excédant pas les 100 kilos. Avec 130 kilos, Barkley ne parviendra pas à convaincre le chef. Il plie bagage à son tour.

    Pete Newell, qui coacha l'équipe de Rome, affirme que ce camp de sélection est le mieux conçu qu'il ait jamais vu. Knight s'est entouré de deux assistants, George Raveling (Iowa) et Don Donoher (Dayton), mais aussi de 19 coachs pour l'aider à superviser l'ensemble des postulants ! En fait, il n'y a que 11 places à pourvoir. La 12ème est attribuée d'office à un certain Michael Jordan de North Carolina. Jordan est déjà une mégastar. Il a tourné à 19,4 points en moyenne dans le championnat universitaire et ses dunks acrobatiques en font déjà le successeur probable de Doctor J, alias Julius Erving.

    Knight rend son verdict. Il retient un groupe de 20 joueurs puis, quelques jours plus tard, il annonce la liste des douze heureux élus. Terry Porter, Johnny Dawkins, John Stockton, Charles Barkley, Tim McCormick, Chuck Person, Maurice Martin et Lancaster Grordon sont recallés, tout prêt du but.

    -Keep flying with Him- vous propose de découvrir un document rare puisqu'il s'agit du second match du processus de sélection qui permettra à Bobby Knight de dresser la liste définitive des 12 joueurs sélectionnés pour représenter leur pays aux Jeux Olympiques de Los Angeles.

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  • Philadelphie 76ers vs. Chicago Bulls - 10 mai 91 - Conf. SF - Game 3

    Très tôt dans sa carrière, Jordan a voulu se prouver qu'on pouvait devenir le plus grand plus rapidement par le jeu et pas seulement par le physique. Au début, en 1984, MJ joue sur une rapidité hors norme, tout en pénétration. Son tir n'a pas le calibre NBA. Son point fort, c'est le dunk. Mais il passe des heures en salle hors saison. Il prend des centaines de tirs et, à l'approche des années 90, il devient un shooteur fiable.

    A sa sortie de l'université, la défense n'est pas non plus un truc naturel pour lui. Il apprend à étudier ses adversaires, à intégrer les techniques pour les contrer et se retrouve sélectionner à huit reprises dans le meilleur cinq défensif de la ligue. La saison 1990-91, celle de son premier titre, signe la transition entre le Jordan fantasque et perfectible et le Jordan leader et maître incontesté du basket mondial. Il est à présent capable de stopper les meilleurs attaquants de la ligue tout en restant le phénomène offensif que le monde entier à découvert. Dorénavant, il est capable de tout ça à la fois. Rien de tel qu'une rencontre entre les Sixers et les Bulls au second tour des playoffs 1992 pour découvrir le nouveau visage de Jordan d'alors, le compétiteur hors norme. 46 points à presque 60% de réussite, 6 passes, 4 rebonds, 4 contres et 1 interception : peu nombreux sont les joueurs de la ligue à pouvoir aligner de tels chiffres au début des années 90. Jordan en est capable. Il est peut être même le seul à pouvoir le faire.

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  • Chicago Bulls vs. Los Angeles Lakers - 20 nov 92 - MJ score 54 points

    Ce 20 novembre 1992, les Lakers pensaient bien prendre leur revanche sur les Finals 1991 sèchement perdues sur le score de 4 à 1. Exit Magic Johnson qui préfére se concentrer sur ses problèmes personnels, cela n'empêche pas Los Angeles d'avoir encore de très belles ambitions cette année. Pat Riley ne s'en cache pas. Cette saison il vise le titre, un titre que son équipe n'a pas remporté depuis 1988. Trois trop longues années pour une ville habituée aux spotlights. Seulement, en face, se dressent les Bulls et leur machine infernale. Un certain Michael Jordan. Le numéro 23 de Chicago se sait attendu. Il sait notamment que les Lakers n'hésiteront pas à mettre deux ou trois défenseurs sur lui si le besoin s'en fait sentir. Jordan aime ce type de rencontre.

    Il va donc déployer tout son talent pour nous offrir l'une des plus belles rencontres de sa carrière : 54 points, 13 rebonds, 7 passes et 3 contres. Rien que ça ! Jordan se savait menacé, il a donc répondu en superstar. Un statut qu'il a acquis grâce à son talent, son travail et sa volonté jamais rassasiée. Jordan est tout récent Champion NBA, mais quelques chose nous dit qu'il a dorénavant franchit un nouveau cap. Son titre NBA décroché en juin dernier n'est sans doute que le premier d'une longue série.

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  • Actualités

    Pour sa première saison dans la ligue, Jordan dépasse les prédictions des plus optimistes. Le rookie n'est pas un homme patient et prend la NBA d'assaut dès ses premières prestations. Présenté essentiellement comme un joueur défensif par Dean Smith, il s'avère finalement être une redoutable menance offensive et marque des points...beaucoup de points. Durant les premiers mois du championnat, il multiplie les prestations à plus de 30 points et surprend ses adversaires directs les uns après les autres.

    Mais tout n'est pas rose pour Michael Jordan durant sa première année. Le jeune homme s'aperçoit qu'il dérange. Il est trop bon, trop flashy, trop populaire pour un rookie. A la manière de la nouvelle génération, il déploie une arrogance à chacune de ses prestations que les vétérans de la NBA ont du mal à digérer. En février 85, lors du All-Star Week-end, il se présente au concours de Slam Dunk couvert d'une chaine en or et vêtu d'un survêment Nike rouge et noir, alors que tous les autres joueurs portent leur maillot de club, comme c'est l'usage. Outrée par cette impertinence à l'égard de la tradition, la vieille garde a à coeur de montrer au jeune loup qu'il lui faut être patient. Lors du match des étoiles du dimanche soir, Magic Johnson et Georg Gervin se mettent d'accord pour isoler le le rookie quand Isiah Thomas joue également le conspirateur en évitant de lui faire des passes. Le coach de l'Est, K.C. Jones ne lui laisse que 22 minutes de temps de jeu, soit le plus faible des 10 All-Stars séléectionnés par le public. Jordan termine le match furieux. Il n'a pris que neuf shoots et marqué que sept points.

    Cette attitude de la part des autres joueurs est suprenante. Mais Jordan dérange, par son côté irrévérentieux mais aussi et avant tout parce qu'il a énormément de talent. Isiah Thomas, considéré comme le principal instigateur de cette affaire controversée démantira toute sa carrière avoir manigancer le moindre boycott à l'encontre du rookie des Chicago Bulls. Conspiration ou pas, Jordan ne lui pardonnera jamais totalement au point qu'il s'opposera fermement à ce que le meneur des Pistons soit sélectionné dans la Dream Team. Il sera visiblement entendu puisque Team USA lui préfèrera finalement Scottie Pippen.

    Quelques années plus tard, Jordan relativisera toute cette affaire, avouant avoir loupé son match, tout au moins la première mi-temps. MJ reconnaîtra n'avoir jamais été aussi nerveux avant une rencontre précisant que l'évocation des noms des joueurs sélectionnés pour la rencontre l'avait beaucoup tourmenté (9 des 10 starters ce jour là entreront au Hall of Fame, excepté Ralph Sampson paradoxalement élu MVP de la rencontre). Certes, il n'y a qu'une seule première fois, mais il fut sélectionné dans 14 autres ASG et eu nombre de fois l'occasion de peser sur le cours de l'histoire

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  • Golden State Warriors vs. Chicago Bulls - 24 nov 1992

    Jordan et les Bulls jouent cette année encore avec la casquette de favoris. Ils sont en effet tout récent Champions NBA. Ils ont décroché le titre en juin dernier, aux dépens des Blazers sur le score sans débat de 4 matchs à 2. Tous les clubs et joueurs de la ligue vous le diront : jouer les Bulls est un honneur mais aussi une occasion en or de prouver sa vraie valeur. Tenir tête à Chicago et à sa star est en effet gage de qualité dans cette ligue NBA considérée à juste titre comme la plus forte au monde. Pourtant, que l'on soit partenaire ou adversaire, lorsque Jordan porte son regard sur vous, vous êtes saison d'effroi. Concentration, confiance en soi, agressivité, les émotions s'entrechoquent les unes aux autres. Le regard n'est en réalité que l'expression visuelle de son mental de gagneur. Un mental partagé par l'ensemble des Bulls.

    Les Lakers avait déjà eu la malchance de se voir infliger 54 points par MJ le 20 novembre. Cette fois, ce sont les Warriors qui vont en faire les frais du talent du numéro 23 des Bulls. Jordan passe 49 points aux Run TMC. A côté, les 29 points et 11 passes de Tim Hardaway ou les 32 points de Chris Mullin semblent ridicules. Se remettre en question chaque jour, repousser ses limites en permancence afin de gagner tels sont les secrets du succès de Michael Jordan. Et lorsque vous osez défier son autorité, le fauve alors se réveille et déchaine sa colère. Golden State peut en témoigner.

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  • Charlotte Hornets vs. Chicago Bulls - 3 novembre 1995

    Premier match de la saison et première victoire pour Chicago. Il faut dire qu'à Charlotte, les Hornets ont sérieusement souffert du départ d'Alonzo Mourning à Miami. Remplacer un pivot de cette carrure par le Tchèque George Zidek ou par un Robert Parish de 42 ans n'est jamais un exercice facile même pour un coach de la trempe d'Allan Bristow. Le score à l'issue du temps réglementaire (91 à 105) n'est donc pas une surprise.

    Cette saison, les Bulls sont bien décidés à revenir sur le devant de la scène. Leur élimination en demi-finale de conférence (4-2 face au Magic) a été vécue comme un affront pour une ville habituée aux honneurs. Certes, l'équipe a souffert du manque de préparation de son joueur vedette, mais la sanction a été sévère. Cette année, la hiérarchie au sein de la ligue pour être rétablie. Les venues de Toni Kukoc et Ron Harper à Chicago sont bien en train de révolutionner la franchise. En plus d’un nouvel ailier fort (Rodman), les Bulls sont maintenant dotés de trois armes atomiques : Jordan, Pippen et Kukoc. Avec en plus un back-court qui n’est sans doute pas loin de ce qui se fait de mieux dans la league, une question est sur toutes les lèvres : qui pourra bien les battre ? Réponse dans un peu plus de cinq mois.

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  • Pour la première fois depuis la création de la franchise en 1989, l'équipe d'Orlando accède aux demi-finales de conférence. L'équipe de Brian Hill, composée d'athlètes plus talentueux les uns que les autres, est enfin parvenue à maturité. L'arrivée de Shaquille O'Neal il y a deux ans suivie par celle d'Anfernee Hardaway un an plus tard ont été les révélateurs du fantastique potentiel de l'équipe floridienne. Six ans après son entrée dans la ligue, les Magic sont devenus une équipe compétitive capable à jouer les premiers rôles dans une ligue toujours plus forte et dont le retour de Jordan a sonné le renouveau.

    Au premier tour des playoffs, Orlando est venu facilement à bout d'une équipe de Boston moribonde comme en témoigne la débâcle subit par les Celtics lors du game 1 (- 47 points, défaite 77 à 124). Au second tour, c'est Chicago et sa tradition de victoires qui attendent les floridiens. Surprise pour certains, évidence pour d'autres, toujours est-il qu'Orlando gagne. Au point de mener 3 à 2 dans cette série qui déchainent les passions au point d'avoir ressemblé 40 millions de téléspectateurs lors du game 1 et 35 millions lors du game 3. Les deux équipes s'affrontent aujourd'hui pour le sixième match. Les Bulls sont au pied du mur. Ils doivent gagner aujourd'hui s'ils ne veulent pas partir prématurément en vacances. Ce soir, il y a les pro Chicago et les autres. Tous auront en commun être devant leur petit écran pour admirer les deux équipes. De quoi sans doute établir un nouveau record d'audience.

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  • Actualités

    Jeux Olympiques 1984, Los Angeles. Les américains, chez eux, désireux de montrer leur toute puissance au monde et aux communistes qui boycottent l'évènement, n'ont pas fait dans la dentelle au moment d'annoncer leur sélection. Coach Bobby Knight, le "Général" d'Indiana, a organisé un camp de commandos pour ressortir ce qui se fait de mieux dans le basket estampillé NCAA. Une sorte de Dream Team avant l'heure : Ewing, Mullin, Perkins, Robertson, Tisdale, Wood et...Michael Jordan. Que de noms ! Sept des dix meilleurs joueurs de l'année ! Barkley, pourtant pas maladroit à l'intérieur, s'est fait recaller. C'est dire le niveau de l'équipe.

    Le premier match face à l'Espagne a été une formalité. Pour leur seconde rencontre dans la compétition, les USA ont affronté le Canada. Résultat ? Une démonstration comme lors du match d'ouverture. Les petits jeunes à la bannière étoilé se sont amusés avec leurs adversaires leur passant 31 points (101-68).

    Les américains sont soulagés. Bobby Knight ne s'est pas trompé. Il a bien sélectionné les meilleurs et même si la moyenne d'âge de son équipe n'excède pas les 21 ans, ses joueurs possèdent sans l'ombre d'un doute le talent nécessaire pour décrocher la médaille olympique.

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  • Seattle Supersonics vs. Chicago Bulls - 12 juin 96 - NBA Finals Game 4

    Chicago et Seattle vont aujourd'hui disputer le quatrième et peut être dernier match de la série puisque, vous le savez certainement, les Bulls mènent déjà 3 à 0 dans ces finales. Après une victoire 107 à 90 lors du match d'ouverture, puis une victoire 92 à 88 lors de la seconde rencontre, les joueurs de Phil Jackson ont atomisé les Sonics lors de game 3 (108 à 86). Forcément, Jordan ne veut pas laisser passer cette occasion de rapidement partir en vacances d'autant qu'une quatrième victoire d'affilée serait synonyme de record pour les Bulls qui battraient ainsi le meilleur pourcentage de victoires de l'histoire des playoffs avec 15 succès pour 1 seule défaite. Quand on sait que l'équipe de Jerry Krause a remporté 9 confrontations sur 10 à l'extérieur depuis les NBA Finals 91 (1 défaite à Portland en 1992), tout laisse à croire que les taureaux de Chicago ont 9 chances sur 10 de devenir champions dès ce soir.

    Les Supersonics n'avaient pas perdu 3 matchs de suite depuis le début de la saison - sans compter qu'aucune équipe n'a a jamais remonté un déficit de 3 à 0 dans toute l'histoire des playoffs- cela n'empêche pas les 18000 spectateurs de la Key Arena d'y croire encore. Et ils ont bien raison car, à la surprise générale, Payton et Kemp vont jouer avec beaucoup d'application pour s'offrir une étonnante avance de +21 points à la mi-temps.

    La seconde mi-temps est une débandade pour les Bulls : beaucoup de ballons perdus, trop de maladresse, en somme le scénario inverse de la précédente rencontre qui avait vu Chicago l'emporter de 22 points. Comme si cela ne suffisait pas, George Karl va envoyer un message aux Bulls en faisant entrer Nate McMillan qui n'avait pas fait son apparition dans ces Finales jusqu'à présent. L'ancien de North Carolina State va jouer 14 minutes, juste le temps pour lui de s'offrir un beau 2 sur 3 à deux et à trois points assortis de 3 passes et 3 rebonds. Phil Jackson n'avaient certainement pas prévu une telle réussite de la part d'un joueur souffrant d'une hernie depuis plusieurs semaines. Les Bulls auront beau tout tenter, Schrempf et compagnie vont continuer leur festival qui va les mener tout droit vers une première victoire. Avec un écart de 21 points d'écart au coup de sifflet final, les Sonics ont retrouvé le sourire. Le couronnement des Bulls ne sera pas pour ce soir.

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  • Chicago Bulls vs. Orlando Magic - 25 février 1996

    Deux semaines après le All-Star Game de San Antonio, les deux hommes en compétition pour le titre de MVP, Jordan et O'Neal, se retrouvent opposés l'un à l'autre dans l'une des rencontres au sommet de la conférence Est. Si MJ a été désigné meilleur joueur du match des étoiles par ses paires, Shaquille O'Neal n'en reste pas moins un formidable joueur qui a réussi à s'accaparer le secteur intérieur de la ligue en l'espace de quatre saisons chez les professionnels.

    En jeu aujourd'hui, la suprématie sur la conférence Est, voir même sur la ligue tout court puisque les deux équipes ne sont rien d'autre que les deux meilleures teams du championnat. En jeu également, le record de victoires à domicile après lequel court les deux franchises et même le record de victoires totales pour les Bulls. Avec déjà 48 succès au compteur, il leur reste à remporter 22 des 28 derniers matchs de la saison pour effacer des tablettes les Los Angeles Lakers et leurs 69 victoires. Depuis le début de la saison, les Bulls et les Magic se sont croisés à deux reprises pour repartir avec une victoire chacune. O'Neal n'avait joué aucun de ces deux matchs. C'est sans doute ce qui a poussé Jordan, grippé, à tenir sa place dans une équipe, certes étoffée, mais qui a toujours besoin de sa star dans les moment cruciaux. Ceux d'entre vous qui apprécient les smashs seront gâtés avec, de part et d'autre, des dunks en veux-tu en voilà.

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