• Actualités

    Cette année, les candidats aux Finals sont nombreux. Les Suns, les Knicks et les Blazers font parti des grands prétendants au titre. Charles Barkley et les Suns sont donnés favoris. Après neuf saisons dans le championnat nord-américain, Sir Charles va-t-il enfin décrocher un titre de Champion? L'heure des Knicks a peut être sonné. En durcissant son jeu, New York est devenue l'équipe la plus haie de la league. Est-ce la bonne manière pour être Champion ? Vieillissants, les Blazers sont-ils capables de retrouver une seconde jeunesse en playoffs ?

    Le seul moyen pour les Bulls de palier cette concurrence accrue sera effectivement de sublimer leur jeu. Mais en sont-ils collectivement capables ? En perte de vitesse cette saison (10 victoires de moins que lors de la saison précédente), les Bulls n'ont pourtant pas à rougir de leurs stats comparées à celle de la saison précédente (57v-25d contre 67v-15d lors de la saison '91-92). A  l'approche des playoffs, cette rencontre face aux Bullets constitue un bon test match et une occasion en or pour les Bulls de répéter des systèmes qu'ils devront connaitre sur le bout des doigts. Dans quelques semaines, plus aucune place ne sera laissée à l'improvisation.

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  • Miami Heat vs. Chicago Bulls - 26 mai 97 - Conf. Finals Game 4

    Jordan est un amoureux du jeu. Une passion qui l'a conduit au plus haut niveau. Jordan vit pour le basket. Il est en naturellement devenu le meilleur ambassadeur. Jamais un joueur n'a réunit autant de talent. Impossible ne fait pas parti de son vocabulaire.

    Nous sommes en 1997. Jordan a réalisé une fois encore une saison magique : 29,6 points, 5,9 rebonds et 4,3 points en 82 matchs ! Impensable pour un joueur qui avait stoppé net sa carrière il y a un peu plus de deux ans. D'autant que cette année, Sa Majesté a encore franchit un cap. C'est désormais une légende vivante qui foule les parquets. Avec un joueur aussi exceptionnel dans ses rangs, on n'est pas surpris de voir Chicago survoler les playoffs : Washington est sweepé au premier tour. Atlanta est corrigé 4 à 1. C'est maintenant au tour du Heat d'affronter la foudroyante équipe de Phil Jackson. Bis repetita. Les Bulls mènent 3 à rien dans ces finales de conférences. La série est bien mal engagée pour la franchise floridienne. Ce soir, leurs adversaires ne visent rien d'autre qu'une qualification pour les finales NBA. Pour s'en sortir, Miami vat tout miser sur la puissance physique avec, maheureusement, quelques excès. Scottie Pippen peut en témoigner, lui qui recevra un énorme coup de coude du pivot vedette du Heat, Alonzo Mourning. On vous laisse découvrir tout ça dans la suite.

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  • Chicago Bulls vs. Atlanta Hawks - 27 décembre 1997

    Alors qu'on pensait Chicago affaiblit par l'absence pour blessure de Scottie Pippen, les Bulls nous ont prouvé qu'ils avaient les ressources d'un Champion en battant les Hawks sur le score sans appel de 97 à 90. Jordan a été phénoménal : en seulement 36 minutes de temps de jeu, il a scoré 47 points et montré que la défection de son fidèle lieutenant ne pouvait l'empêcher d'accrocher une nouvelle victoire à son tableau de chasse.

    C'est durant les deuxième et troisième quart-temps que le meilleur marqueur du championnat a mis à distance des Hawks complètement émoussés par son indécente réussite (18 sur 26 au shoot). Steve Smith (18 pts à 6 sur 16), Christian Laettner (12 pts à 3 sur 10) et Alan Henderson (12 pts à 4 sur 10) n'ont en effet jamais trouvé la mire. Et même si Dikembe Mutombo (8 pts, 11 rbds, 2 passes et 3 contres) a livré un match complet, il a semblé bien seul dans la raquette des Hawks. C'est en effet dans le secteur intérieur, pourtant leur point faible, que les Bulls se sont imposé (54 rebonds pour les Bulls contre 37 pour les Hawks). Avec cette nouvelle victoire, les joueurs de Phil Jackson ont remporté leur septième victoire de rang. Chicago affiche dorénavant un bilan de 19 victoires pour 9 défaites. Si les Bulls parviennent maintenant à gagner sans le versatile Pippen, leurs adversaires - et parmi eux quelques prétendants au titre - ont de sérieuses raisons de s'inquiéter.

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  • Chicago Bulls vs Minnesota Timberwolves - 3 avril 1998

    La domination se lit partout. Côté chiffres, les Chicago Bulls encombrent la tête de tous les classements importants. Neuvième meilleure attaque du championnat (96,7 points de moyenne par match), Chicago possède aussi la troisième meilleure défense (89,6 points encaissés). Soit un différentiel de 7,1 points par match qui place illico les champions en titre à des années-lumière de la concurrence.

    Le collectif des Bulls fonctionne admirablement. D'autant mieux que les individualités qui le composent prennent souvent le pas sur leurs adversaires directs. Le meilleur marqueur du championnat (Michael Jordan, 28,7 pts/m) évolue chez les Bulls. Le meilleur rebondeur aussi (Dennis Rodman, 15 rbds/m). Au niveau de l'adresse à trois points, ils peuvent compter sur Steve Kerr (cinquième de la catégorie). Aucun joueur de Chicago n'apparaît dans le top 20 des meilleurs passeurs pour la seule raison que l'effectif de Phil Jackson évolue sans un véritable meneur de jeu et que la notion de passe décisive est équitablement partagée entre les joueurs.

    Chicago domine. Ce ne sont pas leurs adversaires du jour, les jeunes Wolves de Minnesota, qui diront le contraire. Côté coeur, l'impression laissée depuis le début de la saison enfonce toutes les portes ouvertes depuis le retour de Jordan sur les parquets de basket. La blessure de Pippen, qui a loupé les 35 premières rencontres de la saison, et les petit pépins en tout genre n'ont que très peu joué sur les performances générales de l'équipe. Preuve qu'il faut plus que deux ou trois grains de sable pour enrayer la merveilleuse mécanique. Au point que Sports Illustrated, le très influent magazine sportif américain, a osé poser la question suivante : "La domination des Bulls n'est-elle pas néfaste à la NBA"? Une question qui sous-entend déjà la conquête d'un sixième titre. Le sixième en huit ans.

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  • New York Knicks vs. Chicago Bulls - 30 avril 91 - 1st Round Game 3

    Avant de s'attaquer à Philadelphie puis Detroit dans leur quête du titre NBA, Jordan et les Bulls croisent sur leur route la déjà redoutable équipe de New York. Alors certes, les Knicks n'en sont pas encore à l'ère "Bad Boys" - Pat Riley ne deviendra le coach de l'équipe que l'année suivante - mais ils ont déjà une sacré réputation de joueurs dur au mal. Patrick Ewing, Charles Oakley, John Starks, Gerald Wilkins ou Kenny "Sky"Walker ne sont pas des tendres. Ce sont mêmes d'excellents défenseurs aux qualités athlétiques largement supérieures à ce qui fait dans la ligue.

    Seulement, en face, il y a un certain MJ. Jordan et les siens sont favoris. Et ils tiennent leur rang puisqu'ils sont en train de mettre une véritable déculottée aux Knicks dans ce premier tour des playoffs. Les joueurs de Phil Jackson mènent pour l'instant 2 matchs à rien. Avec 41 points d'écart en faveur des Bulls, le premier match a été plutôt expéditif (126-85). La seconde rencontre a été plus disputée, mais elle s'est soldée par une nouvelle défaite des joueurs de Big Apple (89-79). Pour la troisième rencontre de la série, les Bulls se déplacent au Madison Square Garden, le temple du basket mondial. Jordan and co. vont une nouvelle fois ridiculiser leurs adversaires, mais cette fois-ci devant les fans new yorkais. Si le score ne reflète que très peu la physionomie du match (94-103 en coup de sifflet final), c'est surtout la manière qui impressionne. Les Bulls vont dominer la rencontre du début jusqu'à la fin. Le point d'orgue de la rencontre, comme un symbole, c'est cette action que tout le monde connait car elle a fait la une des highlights pendant près d'un décennie. Son auteur, un certain Jordan. Toujours lui. En moins de 10 secondes, il va réaliser l'impensable : éliminer deux défenseurs - leur faire quitter leur slip comme dirait un certain George - puis écraser un dunk hallunicant sur les 2,13m de Pat Ewing. Ce dunk vous l'avez tous en mémoire, mais il est encore plus sensationnel dans le contexte de l'époque. Pour la petite histoire, les Bulls vont sweeper les Knicks, mais ce qu'on retiendra de cette rencontre c'est cette action insensée de Jordan sur la calebasse du grand Ewing. La légende dit même que 22 ans après, le Madison résonne encore du panier plié par la puissance dévastatrice de Sa Majesté. On ne vous ment pas. Regardez cette vidéo et écoutez le bruit du métal.

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  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons- 21 avril 1991

    Si personne n'a jamais pu arrêter Jordan en un contre un, l'arrière des Pistons de Detroit, Joe Dumars, a été celui qui l'a le plus gêné. His Airness l'a toujours considéré comme son meilleur adversaire. Cela ne l'a pas empêché de lui marquer quelques beaux cartons, notamment 61 points le 4 mars 1987 et 59 points le 3 avril 1988.

    Ce 21 avril 1991, c'est pourtant Joe Dumars qui va prendre le dessus de ce duel opposant le meilleur marqueur de la ligue à l'un des meilleurs défenseurs du championnat. Avec seulement 18 points, 3 rebonds, 2 interceptions et 1 passe, MJ va livrer l'une des plus faibles prestations en attaque de sa carrière. Scottie Pippen (28 pts, 5 rbds et 5 passes), Horace Grant (17 pts et 6 rebds) et surtout Will Perdue (15 pts et 10 rbds) vont heureusement compenser les carences offensives de leur joueur vedette et permettre à Chicago de l'emporter (108-100).

    Cette victoire est importante puisqu'elle vient clore une saison régulière de toute beauté pour les Bulls. Avec 61 victoires pour seulement 21 défaites, Chicago termine la première partie du la saison en tête de la ligue. Son poursuivant, accessoirement double champion en titre, est relégué en seconde position (50v-32d). Voilà deux saisons que les joueurs de Phil Jackson butent sur les Bad Boys en finale de conférence. Cette année, ils occupent incontestablement la place de favoris. Ne restent plus aux Bulls qu'à trouver la solution aux Jordan Rules. Joe Dumars a prouvé que, malgré ses 31 ans, il avait encore de quoi stopper l'orgie offensive du numéro 23 de Chicago.

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  • Chicago Bulls vs. Atlanta Hawks - 6 mai 1998 - Conf. SF Game 1

    Si on se souvient souvent du record de 72 victoires des Bulls version 1995-96, la saison 1996-97, avec un bilan en phase régulière de 69 victoires et 13 défaites, a été tout aussi exceptionnelle. Le résultat du premier tour de playoffs des joueurs de Phil Jackson, sweep de Washington 3 à 0, n'est donc pas une surprise. Ni Chris Webber, ni Juwan Howard ne sont parvenus à offrir la moindre résistance. Et c'est donc avec un capital confiance au maximum de ses capacités que les joueurs de Phil Jackson se retrouvent propulsés au second tour.

    Cette fois, les choses pourraient être nettement plus compliquées. Leur futur adversaire, Atlanta, a de quoi leur donner du fil à retordre. Chaque poste dispose d'un ou plusieurs joueurs confirmés, que cela soient les arrières (Mookie Blaylock, Steve Smith, Tyrone Corbin) ou les intérieurs (Dikembe Mutombo, Christian Laettner, Alan Henderson). Quand on sait que Chicago souffre de relatives faiblesses dans la raquette - seul Luc Longley est en mesure de d'affronter les meilleurs intérieurs de la ligue - on se dit que ces demi-finales de conférence ne seront pas une partie de plaisir. Ceci étant dit, les hostilités n'ont pas démarré. Ne vendons donc pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuée.

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  • Actualités

    Les tenants du titre n'ont pas perdu de temps pour battre les New Jersey Nets. Trois matchs auront suffi. Les Bulls se sont faits quelques frayeurs (surtout lors du Game 1 gagné en prolongations). Michael Jordan et les siens se qualifient ainsi pour les demi-finales de Conférence pour la onzième année consécutive. Ils ont sweepé leur adversaire pour la troisième fois d'affilée et affichent depuis 1991 un record de 24 victoires pour seulement 1 défaite au premier tour.

    Sam Cassel, meilleur marqueur des Nets au cours de la saison régulière (19,6 pts/m), n'a pas connu son rendement habituel contre les Bulls. Handicapé par une blessure abdominale et des douleurs dans le bas du dos, le meneur de New Jersey a dû laisser sa place à Sherman Douglas, vétéran courageux mais qui n'a pas sa vista. Dans cette série, New Jersey aura également beaucoup souffert du manque de rendement de Keith Van Horn. L'ailier a en effet contractée le virus de la grippe lors des deux premiers matchs.

    Pour Chicago, les choses ont bien fonctionné. En 3 rencontres, Jordan a tourné à 36,2 points, Pippen à 18 pts et 7 rebonds et Rodman a rempli sa mission habituelle en captant un peu plus de 13 rebonds. Chicago a expédié les affaires courantes et peut maintenant se concentrer sur son adversaire du second tour, les Charlotte Hornets.

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  • Chicago Bulls vs. Houston Rockets - 18 janvier 1997

    18 janvier 1997. Face aux Houston Rockets, c'est un match ordinaire pour Michael Jordan. Dans le United Center de Chicago, on joue à guichets fermés. 21 711 spectateurs se sont massés dans l'antre des Bulls pour admirer celui qui rend l'atmosphère si spéciale. Un match NBA a toujours été un spectacle grandiose. Avec Jordan sur le parquet, il l'est encore plus. Chacun sait qu'à tout moment il peut se passer quelque chose de magique, d'unique.

    Cette soirée ne fait pas exception. Il suffit de lire la feuille de match pour s'en convaincre. 41 minutes de temps de jeu, 45 points, 3 passes, 3 interceptions et 1 contre. Telles sont les statistiques de Jordan à l'issue du coup de sifflet final. Les Bulls remportent ainsi leur 28ème victoire de la saison. De bonne augure à moins d'un mois d'un All-Star Game qui marquera la trêve de mi-saison. Malgré ses 35 ans, MJ ne pourra pas totalement s'y reposer. A peine aura-t-il le temps de faire quelques trous avec son adversaire du jour, par ailleurs meilleur ami sur les terrains, Charles Barkley. Le talent a un prix, celui du sacrifice.

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  • Dallas Mavericks vs Chicago Bulls - 21 novembre 1995

    21 novembre 1995. Jordan n'est plus de retour, il est bel et bien là pour toute la saison et... tous les playoffs. Au sortir de leur élimination par Orlando lors des phases finales 1995, les Bulls cherchaient un ailier fort type Horace Grant pour ressouder leur rebond et redevenir compétitifs. En recrutant Dennis Rodman, le meilleur dans l'exercice, les Bulls se sont tout simplement donnés les moyens de reconquérir le titre. BJ Armstrong parti à Golden State, la petite révolution pourrait venir de Jordan himself qui va devoir monter la balle en compagnie de Scottie, comme au bon vieux temps, même si avec l'attaque en triangle, ils n'ont jamais eu de véritable playmaker. Qu'importe, Kerr sera toujours là pour arroser à trois points, Harper pour suppléer à l'arrière les All-Stars et Kukoc pour retrouve un poste 3 qui lui convient mieux qu'un rôle de pseudo intérieur. Reste le cas du pivot. Bon, avec Rodman ça devrait quand même aller mieux. A ses côtés, Longley sera titulaire, Wennington son remplaçant et le rookie Jason Caffey d'Alabama sera un remplaçant des remplaçants. Quand à His Airness, il s'est entraîné comme un barge tout l'été, plus motivé que jamais. Sa petite incursion dans le cinéma Hollywoodien pour y tourner Space Jam n'a en rien perturbé sa mise en jambe.

    Avec tout ça, la côté des Bulls ne cesse de grimper chez les bookmakers. Et ces bons pronostics semblent se confirmer. Ce 21 novembre, les Bulls affichent un bilan positif de 8 victoires pour seulement 1 défaite. Il se dit du côté de la Caroline du Nord que, pour la première fois, le United Center pourrait enfanter la même chose que le regretté Chicago Stadium : un titre NBA.

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  • Philadelphia 76ers vs. Chicago Bulls - 11 mai 90 - Conf. SF - Game 3

    Quand Michael Jordan évoque ses envies de titre NBA, on lui rappelle que Wilt Chamberlain, Jerry West et Oscar Robertson ont épuisé des stocks de patience avant de connaître le nirvana. S'il insiste et tape sur les nerfs, on lui promet un destin identique à Elgin Baylor, Nate Thurmond ou encore Pete Maravich, des étoiles qui n'ont jamais brillé sur le haut du podium de la ligue. Dans son dos, les persifleurs se lâchent et racontent que Chicago est l'équipe qui joue avec onze pivots et ... Michael Jordan.

    S'il y a un autre joueur de la ligue qui n'a encore rien remporté, c'est bien Charles Barkley. Baby TGV prend son mal en patience mais sa situation est finalement assez similaire à celle de Sa Majesté. Les deux amis ont, l'un et l'autre, beaucoup de talent et tout un tas de récompenses individuelles à leur actif. Mais pas un seule succès collectif à se mettre sous la dent. Ca tombe bien, les deux franchise players se retrouvent aujourd'hui adversaire d'une série, celle des demi-finales de la conférence Est. Un seul en sortira vainqueur. Cela pourrait être pour l'heureux élu le début d'une longue moisson de succès avec au bout du tunnel le titre NBA tant convoité.

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  • Indiana Pacers vs. Chicago Bulls - 29 décembre 1995

    Il fallait bien que Chicago perde un jour. Après treize victoires d'affilée et seulement deux défaites en 25 matchs, les Bulls ont été battus de six points par les Pacers de Reggie Miller. Les 30 points et 10 rebonds de Jordan n'ont pas suffit à venir à bout d'Indiana qui a ainsi infligé la troisième défaite de la saison au triple champions NBA. Simple coup de fatigue ou excès de confiance, on ne sait pas bien. Ce qu'on sait en revanche, c'est que les Bulls affrontent ces mêmes Pacers pour la seconde fois en trois jours. Une belle occasion pour Jordan and co. de prendre leur revanche sur l'équipe de Larry Brown d'autant que le match se dispute cette fois au United Center de Chicago.

    Le meilleur joueur de la planète, le meilleur rebondeur de la ligue et l'ailier le plus polyvalent de du championnat vont-ils tenir tête à l'un des meilleurs passeurs du championnat (Mark Jackson), au 2,23m de Rik Smith, ou à l'une des plus grosse menace offensive de la division centrale (Reggie Miller)? En tout cas, une chose est sûr. C'est la huitième fois de la saison que les joueurs de Phil Jackson rejoue un match face à une équipe déjà croisée plus tôt dans la saison. Et jusqu'à présent, ils n'ont pas perdu un seul de ces matchs retour.

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  • Utah Jazz vs. Chicago Bulls - 11 juin 1997 - The Flu game

    Les Bulls sont à Salt Lake City, en pays mormon. Pour gagner le cinquième titre de sa carrière, Jordan doit vaincre le jeu métronomique des Utah Jazz qui j'amais ne s'étaient propulsés jusqu'à la dernière marche de la compétition NBA. Jordan doit vaincre le vacarme, les épaules carossées -façon déménageur- de Karl Malone et le basket à l'ancienne de John Stockton. Jordan doit vaincre sur le parquet. Et, d'abord, surmonter les effets d'un virus qui le cloue au lit. La vieille du match -le Game 5 des Finals-, le n°23 reste allongé dans sa chambre. Rideaux fermés. Migraine atroce. Vomissements. Température au dessus de 39°. Les médias américains se délectent de cette rumeur qui évoque un possible forfait de la star. Jordan, lui-même, doutera longtemps de pouvoir tenir sa place au moment le plus important de la saison 97-98. Finalement, à l'heure du match, il est là. Livide, épuisé, déshydraté mais debout.

    A l'entame du dernier quart-temps, Phil Jackson le laisse souffler sur le banc. Le coach des Bulls trouve, sans doute, un peu risqué de jeter ainsi son joueur star dans l'une des arènes les plus hostiles de toute la NBA. Jordan peste car il sent le match tourner en défaveur de son équipe. Il s'ébroue et demande à retrouver les siens. Moins de 10 minutes à jouer. MJ revient et impose son tempo. Il se repaît de cette situation dramatique et tournicote sur chaque centimètre du parquet. Il marque 15 points lors du seul quatrième quart-temps. A 15 secondes du buzzer, comme Utah résiste toujours, Jordan tire à trois points. Corps en extension, bras tendu, doigts écartés, ballon qui tourne dans l'espace du Delta Center, stade soudain silencieux qui voudrait tant voir ce projectile manquer sa cible. Non, Jordan ne manque pas ladite cible. Les Bulls gagnent 90 à 88. Jordan, à lui seul, a inscrit 38 points. Rideau. Lessivé, l'oeil vide, Jordan regagne les vestiaires.

    Nous vous avions déjà présenté ce match en octobre 2009 dans sa version originale US. Nous vous proposons aujourd'hui d'en revoir la version française dans les conditions du direct de Canal+.

    Revivez le game 5 des Finals 1997 dans son intégralité (french broadcast) : > part 1 > part   > part 3


  • Los Angeles Lakers vs. Chicago Bulls - 7 juin 1991 - Finals Game 3

    Pour comprendre la magie des Finales 1991, il faut plonger dans le bain californien du basket NBA des années 80. Les Lakers ont gagné onze titres depuis leur création. Les Bulls, zéro. Les Bulls, justement, comme ankylosés par l'énormité de l'adversité trébuchent sur leur propre parquet lors du game 1. Deux jours plus tard, le 5 juin, Jordan décide que ça suffit. Que sept saisons passées sur les parquets NBA, c'est plus que suffisant. Que 28 ans, c'est un âge honorable pour gagner un premier titre. Il shoote 18 fois et touche la cible à 15 reprises. Avec 33 points à son compteur, il finit meilleur marqueur de la rencontre et surtout, il offre la victoire à son équipe (107 à 86).

    Los Angeles et Chicago sont a égalité, un match partout. Tout est à recommencer pour les Lakers qui avaient réussi le hold-up parfait lors du premier match. Ce 7 juin, les Bulls s'envolent pour la Californie, la confiance renforcée par leur large victoire (+19 pts) lors de la seconde manche. Mais la perspective est flippante :  MJ et compagnie vont devoir jouer trois fois dans l'ambiance showbiz du vieux Coliseum. Trois matchs, trois défis à commencer par le game 3 qui aura valeur de test pour la suite de ces Finales.

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  •  1997 Title Celebration

    Les Jazz n'y sont pas arrivés. La détermination des Bulls a été totale et a empêcher Utah de remporter plus de 2 victoires dans cette série finale au meilleure des 7 manches. Les Bulls sont champions et MJ a dorénavant juste assez de doigts sur une main pour y glisser ses cinq bagues.

    Aujourd'hui, les Bulls se plient à la tradition : les joueurs et l'ensemble du staff se sont retrouvés à Grant Park pour présenter à leurs fans leur nouveau trophée, le cinquième en l'espace de seulement 7 saisons. Et si Jordan n'avait pas eu la facheuse idée d'aller faire un tour du côté des terrains de baseball pendant 18 mois, ce ne sont pas cinq mais sans doute sept trophées Larry O'Brien que le club aurait à exposer dans ses vitrines. Mais les joueurs ne vont pas se plaindre. Obtenir autant de trophées malgré la concurrence accrue des autres équipes de la ligue est déjà tout à fait exceptionnel. Et puis pour le moment, l'heure est la fête. C'est la seule chose qui compte !

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