• La fête aurait dû être belle. Avec le retour de son Altesse Sérénissime, Michael Jordan, on pensait même qu'elle atteindrait des sommets. Vince Carter, parfait dans son ce genre de récréation, avait reçu plus de 1,4 millions de voix pour l'encourager à sauter partout et tous, sauf le Shaq, gêné par ses doigts de pied plein d'arthrite, avaient débarqué dans le parc d'Iverson, en limousine et bien disposés. Tout le monde était donc heureux. Les rues de Phil grouillaient et festoyaient. Market Street n'en dormait plus. Le petit port de Pennsylvanie faisait de joyeuses vagues.

    Finalement, le match fut le moment le plus désolant pour l'autochtone. Car, comme tout le monde le craignait, il n'y eut pas réellement de match. L'Ouest, trop lourdement armé en peintres, Webber, Duncan, Garnett, incendia la raquette gracile de ses voisins de l'Est. Reléguée à 24 points à dix minutes de la fin, la bande de Byron Scott, le coach des Nets, leaders à l'Est, frémit quand même en fin de parcours, boostée par le trio velléitaire, Allen-Pierce-McGrady.

    Mais Don Nelson, l'amiral des Mavericks, faisait sonner la cavalerie. Payton, Nash, Nowitzki puis Stojakovic, peu avant son vainqueur du concours à 3 points, envoyèrent ses flèches téléguidées pour occire les derniers assaillants (135-120). L'Ouest avait donc confirmé sa suprématie. Celle-là même qu'il avait égratignée lamentablement un an plus tôt. De retour sur la terre de ses premiers vagissements, Kobe Bryant s'en était donné à coeur joie (31 points, 5 rbds, 5 passes en 30 minutes). Mais le one man show du garnement des Lakers ne plut pas du tout au public du First Union Center qui passa son temps à huer la starlette de L.A., tel un paria. Dès qu'il eut franchi la barre des 20 points, il ne put effleurer la balle sans encaisser de plein fouet sifflets et quolibets. Engoncé dans son costume d'individualiste, Kobe avait bien du mal à chasser cette fâcheuse apparence derrière un sourire teinté de tristesse. "Je suis déçu, blessé, mais je ne peux pas laisser ce genre de choses m'affecter", dira-t-il, après avoir timidement levé son trophée, comme un colichet.

    MJ n'avait pas eu ce problème. Pour son grand retour dans le monde des stars NBA, il avait été timide et maladroit. Ses 8 points, 4 rebonds, 3 passes et 2 interceptions suffisaient néanmoins à son bonheur. Un bonheur qu'il savourait jusqu'à la dernière miette.

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  • Actualités

    Menés 2 à 0 l’entame de ce troisième match, les Pacers doivent absolument s’imposer à domicile s’ils veulent espérer s’en sortir dans cette série qui les oppose aux Bulls de Michael Jordan.

    Et ça démarre plutôt bien. Sous la conduite de Reggie Miller, Indiana compte deux points d’avance à l’issue du premier quart temps. Dans le second quart temps, Chicago emmené par son duo de All-Star Jordan et Pippen rattrape son retard et prend même l’avantage de huit points. A la mi-temps, rien n’est fait. L’écart en faveur des joueurs de Phil Jackson n’est que de 4 petits points. Indiana réagit des l’entame du troisième quart temps grâce à Jalen Rose sortie du banc qui signe un joli 15 points et 6 assistes au cours d’une des rencontres les plus décisives de la saison. Reggie Miller, gené par une cheville récalcitrante, manquera la quasi-totalité du dernier quart temps. Mais Larry Bird n’a d’autre choix que de remettre son joueur vedette sur le parquet au moment du money time. Le numéro 31 des Pacers va alors signer l’une des performances les plus courageuses dans l’histoire des playoffs. Pratiquement sur une seule jambe, Miller signe 13 points dans le dernier quart temps dont un incroyable 3 sur 3 derrière la ligne des 7,23m. Les 30 points de Sa Majesté Jordan n’y changeront rien. Indiana remporte la rencontre 107 à 105 et revient à 2 à 1. La prochaine rencontre se disputera à nouveau à la Marquet Square Arena d’Indiana et cristallisera toutes les attentions. Miller sera-t-il rétablit ? Jordan le laissera-t-il rééditer pareille performance ? Réponse dans 48 heures.

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  • Actualités

    En 1995, pas mal de rumeurs circulent autour de la participation de Michael Jordan a un film d'animation. MJ y partagerait la vedette avec Bugs Bunny. En réalité, personne ne prend tout ça très au sérieux. En 1991, MJ et le célèbre lapin avait déjà fait équipe dans une publicité pour Nike qui avait reçu un accueil plutôt enthousiaste. Mais depuis, les choses ont bien changé. L'ancien numéro 23 des Bulls s'est retiré du basket-ball et il joue désormais dans ce que l'ont pourrait appeler gentiment, une équipe de base-ball de second rang.

    David Falk, l'agent de Sa Majesté, est favorable à ce projet. Ce long métrage pourrait en effet apporter à son joueur le regain de célébrité que son expérience ratée dans le base-ball a failli lui enlever. Rapidement, la Warner Bross confirme le projet. Le titre du film est connu. Ce sera "Space Jam". Le contrat est signé. His Airness n'a qu'une exigence : disposer de suffisamment de temps et d'infrastructures afin de se préparer convenablement pour la saison à venir. Son retour à la compétition pour les playoffs 1995 lui a laissé un goût amer (élimination 4-2 face au Magic d'Orlando en demi-finale de conférence). MJ a donc décidé de mettre toutes les chances de son côté pour réaliser une énorme saison 1995-96 avec les Bulls (et on connait la suite). Voici ce qui s'est passé de l'autre côté des caméras ou comment MJ s'est préparé pendant ces longues semaines de tournage qui seront finalement déterminantes pour la suite de sa carrière.

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  • Portland Trailblazers vs. Chicago Bulls - 29 novembe 1991

    Deux prolongations, c'est le temps additionnel qu'il aura fallu pour départager les deux équipes qui se seront rendues coup pour coup pendant 58 longues minutes. Le sort du match se sera joué dans les toutes dernières minutes du match avec au final une différence de deux petits points en faveur de Chicago.

    Finalistes NBA en 1990, finaliste de conférence en 1991, l'équipe des Portland est tombée ce soir face à plus fort qu'elle. Les Bulls ont confirmé que leur récent titre de Champion NBA n'est pas galvaudé (sur le score de 4 à 1 face aux Lakers). Les Bulls ont attendu leur heure, et elle a enfin sonné. Le Zen Master, Phil Jackson, est en est l'instigateur. En seulement 2 ans, il a permis à son équipe de décrocher le titre NBA. Il a su exploiter tout le talent du meilleur arrière et meilleur ailier du monde. Il ne lui reste plus qu'à créer une dynastie. Le pire c'est qu'avec des joueurs du calibre de Jordan et Pippen, il pourrait largement relever le défi.

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  • New York Knicks vs. Chicago Bulls - 25 décembre 86 - Christmas Day

    La saison 1986-87 fut passionnante à plus d'un titre. D'abord parce que ce fut la dernière saison de celui que l'on surnommait Dr J. Julius Erving pris en effet sa retraite en juin 1987 après seize années de bons et loyaux services. Si un champion s'en alla plusieurs autres arrivèrent. Cette saison fut l'une des plus richement dotées en talents, à tel point qu'on en parle encore comme de l'âge d'or de la NBA. Pas moins de 20 futurs Hall of Famers prirent part au championnat (Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, James Worthy, Larry Bird, Michael Jordan, Kevin McHale, Robert Parish, Moses Malone, Julius Erving, Isiah Thomas, Dominique Wilkins, Charles Barkley, Hakeem Olajuwon, Clyde Drexler, Karl Malone, John Stockton, Alex English, Patrick Ewing, Adrian Dantley, Joe Dumars et Dennis Rodman).

    Michael Jordan, quant à lui, continua son bonhomme de chemin. En à peine trois saisons dans le championnat nord-américain, son talent éclata enfin à la face du monde. Il rafla la plupart des récompenses individuelles : Dunk Champion, meilleur marqueur (37,1 pts/m), membre de la All-NBA First Team, membre du cinq majeur de l'Est pour le All-Star Game, joueur de la semaine à trois reprises, joueur du mois à deux reprises. Bref, MJ était alors, déjà, sur une autre planète. Il survolait de toute sa classe le championnat. Il ne lui restait plus qu'à gagner. Et ça, cela allait très vite arriver.

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  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons - 29 mai 1989 - Conf. Finals Game 4

    Depuis six mois, les joueurs de Chicago tournent comme des lions en cage. Ils se savent, cette saison, capables de bien figurer en playoffs. Surtout, ils aimeraient à nouveau en découdre avec les Pistons, leur bête noire, qui les ont éloignés de la course au titre la saison dernière (élimination en demi-finale de conférence sur le score de 4 à 1).

    Après avoir battu Cleveland au premier tour (3-2) puis New York au second (4-2), Chicago se retrouve justement opposé aux Bad Boys. L'histoire est en marche. Michael Jordan et Scottie Pippen veulent régler leurs comptes avec ces Pistons qui ont fait du jeu dur leur marque de fabrique. A la vieille du match 4, les deux équipes sont à égalité deux rencontres partout. La série est très disputée et, ce n'est une surprise pour personne, la défense anime les débats. Chicago doit faire attention, car à ce petit jeu, c'est Detroit qui pourrait l'emporter. Les joueurs de Chuck Daily excellent dans ce domaine. Ils en ont même fait leur spécialité.

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  • Vidéos

    A l’occasion de cette édition 1987 du Slam Dunk Contest, Spud Webb est blessé au genou. Le tenant du titre ne peut donc pas participer au Contest et défendre son trophée. Pour la troisième fois de suite, malgré un 360° une nouvelle fois impeccable, le damné Terence Stansbury finit troisième.

    En finale, la star montante de la ligue rencontre Jerôme Kersey. Pour battre Jordan, Kersey n’a que sa force de mammouth à présenter, des dunks ravageurs et des abdominaux à faire pâlir Schwartzy. Mais face à la félinité de Michael, ses facultés aériennes et son aptitude à décrocher les étoiles, le joueur de Portland ne peut pas rivaliser. En finale, Michael fait le coup du docteur. Il prend appel de derrière la ligne de lancer-francs (mordant légèrement), s’envole et dunke. Phénoménal ! Lors de son dernier essai, il revêt sa combinaison s’astronaute, s’élance de la ligne de touche à gauche, et décolle au niveau de la raquette. Le temps s’arrête, il vole à l’horizontale et écrase la balle dans le filet. Monumental ! 

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  • New York Knicks vs. Washington Wizards - 30 octobre 2011

    Divine surprise que le retour de Michael Jordan à la compétition. C'est le deuxième et peu importe qu'il ait choisit Washington, une équipe qui ne représente pas grand chose sur l'échiquier NBA. La manoeuvre est autant politique que sportive. MJ veut en effet devenir propriétaire d'une équipe à moyen terme. Michael veut aussi être le boss sur le terrain. Alors, il a rappelé l'un de ses premiers coaches à Chicago, Doug Collins. Il a aussi fait drafter en numéro 1 de la draft le plus brillant lycéen du pays, Kwame Brown.

    Pour son premier match de la saison, Jordan et son équipe se déplace à New York. Le sextuple champion NBA va dorénavant devoir partager le ballon avec Christian Laettner, Richard Hamilton ou Chris Whitney. Rien de fantastique, si ce n'est que cela lui assure un nombre conséquent de tickets shoot. En face, New York aligne un superbe cinq majeur : Latrell Sprewell, Allan Houston, Mark Jackson, Kurt Thomas et Felton Spencer. On a déjà vu pire. Pas sûr que MJ parvienne à remporter le match à lui tout seul, surtout après deux ans d'absence et face à une équipe de cette trempe.

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  • Utah Jazz vs. Chicago Bulls - 5 juin 1998 - Finals Game 2

    Le game 1 des Finales NBA 1998 s'est soldée par une défaite des Bulls de trois petits points en prolongation. Cette déconvenue n'a pas entaché la confiance des champions en titre, même s'ils savent que dans ce second match ils ont tout à perdre. Jordan and co. ont, espérons-le, tiré les leçons de la première rencontre. Pour être compétitifs, ils devront perdre moins de ballons, en particulier en fin de match. Ils devront également bloquer les contre-attaques du Jazz (21 points marqués sur jeu rapide pour les joueurs de Jerry Sloan). Enfin, Jordan et Pippen devront laisser plus de tickets de shoot à leurs coéquipiers. Les deux stars de Chicago ont beaucoup shooté, sans doute trop, avec un pourcentage de réussite insuffisant pour espérer l'emporter (45% pour Jordan, 37% pour Pippen).

    Ce n'est un mystère pour personne. Une seconde défaite de rang de la part des Bulls compromettrait sérieusement leurs chances de décrocher le titre. Jordan, Pippen et Rodman doivent réagir dès ce soir. A eux de prouver qu'ils méritent ce sixième titre.

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  • Chicago Bulls vs. New York Knicks - 5 mai 1996 - Conf. SF Game 1

    Eliminés prématurément des playoffs 1995 par les Orlando Magic (défaite 4 à 2), la direction des Bulls prend le pari de recruter Dennis Rodman au cours de l'intersaison afin de monter une équipe compétitive à même de remporter le titre. Et ça marche ! Avide de revanche, Chicago aligne les victoires avec un appétit d'ogre. Le 16 avril 1996, au Bradley Center, après une victoire 86-80, contre Milwaukee, les Bulls deviennent la première franchise de l'histoire à atteindre le cap des 70 matchs gagnés dans une saison ? 72 victoires en 83 matchs. Jordan, malgré sa belle moisson de distinctions individuelles - huitième titre de meilleur marqueur, MVP de la saison et du All-Star Game - n'à qu'une obsession : sa bague de juin.

    Pour ça, il lui faut encore passer trois rounds de playoffs. Au premier tour, le Heat est guillotiné. L'équipe de Miami est décapité en 3 matchs secs par l'impitoyable armada de Chicago. L'addition est salée : 23 points d'écart et une énième élimination pour Pat Riley qui, visiblement, n'a pas trouvé le remède miracle pour stopper l'orgie offensive de Michael Jordan. Au tour suivant, c'est New York qui va trinquer. Enfin, c'est ce qu'en pensent bon nombre de spécialistes. Cela reste pourtant à vérifier. Les Knicks sont vieillissants mais ils savent que c'est pour eux l'année ou jamais. Big Apple n'a plus qu'une carte à jouer, ensuite il sera sans doute trop tard. Ce soir, les deux équipes se retrouvent pour le match 1 des demi-finales de conférence. New York joue son va-tout. "Let's get ready to rumble" comme se plaisait à s'exclamer un certain Michael Buffer.

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  • UNC vs. LSU - 29 janvier 1984

    Il a été l'un des joueurs les plus exceptionnels vus sur un terrain. Il a évolué sur un registre que personne ne pouvait imaginer. Il a survolé le jeu comme aucun joueur ne l'avait rêvé. Il est devenu l'idole des joueurs et des non joueurs du monde entier. Ce joueur qui a bouleversé à tout jamais les données du basketball, c'est Michael Jordan.

    La plupart d'entre nous l'ont découvert au début des années 90, mais cela faisait déjà une petite dizaine d'années qu'il émerveillait les fans américains. Avec la franchise de Chicago bien entendu, mais trois ans auparavant dans son état natal de Caroline du Nord. Il jouait alors pour les Tar Heels de North Carolina. Il avait comme coéquipiers Sam Perkins, James Worthy, Kenny Smith et Brad Daugherty, pour ne citer qu'eux. Tout ce petit monde était coaché par celui qui restera un mentor pour Sa Majesté, le coach Dean Smith. Comme nous, vous n'avez sans doute pas connu cette époque. Trop jeunes, pas encore passionnés ou tout simplement par manque de moyens techniques, vous n'avez probablement jamais eu accès à ces images. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir ou redécouvrir Jordan l'étudiant. Nous sommes fin janvier 1984. Les Tar Heels affrontent les Tigers de LSU. On vous laisse apprécier la suite.

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  • C'est aujourd'hui la toute première fois que l'on met en ligne une rencontre diffusée sur la chaîne FR3. Nous avions l'habitude de nous fournir en rencontres chez ESPN, CBS, NBC, Canal+, Pontel et j'en passe, mais c'est effectivement la toute première fois que l'on parvient à mettre la main sur un match diffusé sur la chaine régionale, à l'époque où elle retransmettait une rencontre NBA presque chaque dimanche après-midi dans l'émission "Sport 3 Dimanche". Comme quoi les sources de bons souvenirs sont quasi inépuisables. Aux commentaires, on retrouve les très critiqués George Dominique et Tony Parker père qui, 20 ans après, sont devenus presque touchants. Cette rencontre, on l'a doit à notre confrère de MedhiT de BBallChannel dont on ne peut que souligner l'excellent travail.

    Voici pour le contexte. Pour le reste, il s'agit d'une belle affiche qui oppose les Bulls de Michael Jordan aux 76ers de Charles Barkley. Nous sommes le 8 mars 1992. Avec un premier titre en poche Jordan est dorénavant une star planétaire qui faire rêver les kids du monde entier par ses envolées "Jordanesques". Pour Baby TGV, les choses sont moins évidentes. Malgré un talent indiscutable, Sir Charles n'arrive pas à sortir son équipe du trou (Philadelphia ne se qualifiera pas pour les playoffs). Les deux équipes se sont affrontées à trois reprises cette saison. Avec 2 victoires à 1, Chicago mène le bal. Cette troisième rencontre pourrait permettre aux Sixers d'égaliser à 2 partout. Y parviendront-ils ? Peu importe. Car le plus important, c'est de redécouvrir MJ et ses acolytes face à Barkley, Hawkins, Dawkins, Ruland sans oublier l'ancien pensionnaire du championnat de France, Ron Anderson. Enjoy !

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  • Washington Wizards vs. Philadelphie 76ers - 3 novembre 2001

    Après deux ans d'abstinence, Michael Jordan a décidé de rejouer en compétition officielle. Il n'est plus payé que 1 million de dollars la saison, minimum syndical, qu'il reverse au fond d'aide aux victimes du 11 septembre. MJ n'est pas revenu pour l'argent, mais pour l'amour du jeu. Ce n'est plus à démontrer. Son premier match, le 30 novembre 2001, se déroule dans un lieu mythique, le Madison Square Garden. Il ne score que 19 points en 37 minutes, loin de ses 32,6 points contre les Knicks en carrière, mais il avait manifestement besoin d'effectuer quelques réglages. Ces quelques mises au point portent leurs fruits dès la rencontre suivante. Face à Atlanta, il réalise un véritable festival. La note est salée : 31 points, 6 rebonds et 6 passes en 40 minutes. Les dirigeants des Wizards se frottent déjà les mains.

    Aujourd'hui, Jordan va jouer son troisième match de la saison mais surtout son premier à domicile sous ses nouvelles couleurs. Le MCI Center est redevenu l'endroit à la mode dans la capitale américaine. Un peu plus de 20 000 personnes se sont pressées aux portes du stade pour assister à cette rencontre. Un match test pour Jordan et sa team puisqu'ils accueillent l'équipe finaliste de l'année dernière, les Sixers. Depuis le début de la saison, Philadelphie souffre de l'absence de ces arrières titulaires. Derrick McKey, Aaron McKie et surtout Allen Iverson ont été placés sur "l'injured list". Washington se prend à rêver. Une seconde victoire d'affilée serait l'occasion rêvée pour Jordan de prouver qu'il est toujours animé de cette esprit impérieux esprit de victoire et que cette ultime retour n'est pas un simple caprice de star.

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  • Actualités

    Les Etats Unis ont disputé cinq matchs dans ces jeux olympiques pour autant de victoires. La Dream team a croisé des équipes ambitieuses sur le plan international mais aucune n'a eu jusqu'à présent les moyens de contrarier les stars de la NBA

    Pour les quarts de finale du tournoi olympique, les USA affrontent Puerto Rico. Quatrième des Championnats du Monde 90 et vainqueurs des derniers Jeux Panaméricains, cette formation est à prendre très au sérieux. Tous ses membres ont été formés à l'école américaine, y compris le coach, et la triplette d'intérieurs ne craint personne. Rivas Ramon est une mulle, José Ortiz une anguille et Edgar Léon un remplaçant de luxe. A l'extérieur ou en pénétrations, Mincy et Gausse forment un bon duo d'ailliers. Le tout est servi par des arrières virvoltants, expérimentés et agressifs. Selon nombre de spécialistes, cette fantastique équipe hispanique ne devrait pas être loin du podium, elle pourrait même y mettre un pied.

    Cette rencontre est donc un bon test match pour la Dream Team qui cherche maintenant à se mettre en danger avant de retrouver les équipes d'Europe de l'Est en demie-finale. Dans sa course au titre olympique, les américains devraient à nouveau croiser la Croatie et l'inattendue Lithuanie. Avec deux joueurs du calibre de Marciulonis et Sabonis, la petite république balte pourrait bien leur poser quelques difficultés.

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  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons - 29 mai 1989 - Conf. Finals Game 4

    Trois ans après un "cross-over" et un panier mortel que l'on croyait gravés pour l'éternité en finale NBA face à Utah, l'ex-diamant des Chicago Bulls est revenu. Un deuxième come-back. Un rabe de carrière. Une folle envie de sentir la moiteur des vestiaires, de respirer encore l'odeur du cuire, de revoir ces visages, ces yeux, ces mains qui s'illuminent, qui dansent et qui rêvent à chacun de ses pas. Michael Jordan, l'homme aux six titres NBA, aux 30 651 points en saison régulière, dix fois meilleur marqueur du plus grand championnat du monde, cinq fois meilleur joueur de la saison, deux fois champion olympique avec les USA, savait qu'il ne dévasterait pas tout sur son passage.

    Un soir de novembre 2001, Jordan avait inscrit 30 points sur le parquet du finaliste 2001, Philadelphie. Les Wizards s'étaient imposés à la surprise générale. Pourtant, depuis un mois, Michael Jordan était là, David Stern s'en félicitait, mais il ne planait plus. Les posters avaient un peu jauni. His Airness bataillait désormais comme un joueur de périphérie pour décrocher une petite timbale, un brin de succès. Dans ses yeux, cette force terrible, résolue et certaine, s'était évanouie.

    Pourtant, à chacune de ses sorties, c'était Moise qui fendait l'eau, c'était Dieu qui multipliait les rêves. Les jeunes se cachaient pour admirer en coin le héros en cafetan. La gloire avait peut être sillonné de ses illustres rides le visage de ce Grand Cavalier, mais Michael Jordan restait un basketteur hors du temps. Bien sûr, il y eut les blessures, une tendinite au genou qui s'invite au bal et lui casse les pieds, un temps assassin et qui consume. La saison de Jordan s'arrêta un 2 avril, face aux Los Angeles Lakers de son ancien maître à jouer, Phil Jackson, contre le nouvel exterminator du basket US, Shaquille O'Neal, dont la domination tout en férocité est peut être encore plus implacable que ne l'était la sienne, brodée et tout en finesse.

    L'horloge ne fit que 60 tours. Soixante matches, vingt-deux abandons, lui qui n'avait manqué que sept rencontres sur ses dix dernières saisons pleines ! Mais son passage fit briller les yeux et tinter les caisses. Car, dans son monde, Jordan est un dieu et chaque salle le bénit.

    Aux sceptiques qui ont cru qu'ils ne pouvaient rabioter à leur compte le destin de Jordan, en avisant la population en pâmoison que l'homme n'avait plus sa place dans ce nouveau concert, il a répondu avec son coeur, en portant une écurie brinquebalante, les Washington Wizards, aux portes des playoffs à la fin du mois de février, avant une opération au genou. Aux malintentionnés qui ont vu dans ce retour un autre juteux business, il a répondu avec la loi et sur l'autel d'un talent qui distillera toujours ses petites graines. Le 29 décembre 2001, deux mois avant son 39ème anniversaire, il inscrivit encore 51 points contre Charlotte. Et même si sa saison s'arrêta en chemin, MJ quitta les parquets, miné de douleur et de tristesse, au neuvième rang des meilleurs marqueurs NBA, avec 22,9 points par match et laissa Washington à 34 victoires, soit quinze de plus que le total des Wizards sur toute la saison passée.

    Alors, on doute que ce compétiteur ait envie de quitter définitivement la scène sur douze minutes pathétiques, gangrenées par le mal, face à Los Angeles ce fameux 2 avril. Le pire quart-temps de toute sa carrière. Douze minutes, 2 points et un public qui avait presque honte de voir mourir le héros. "Il a voulu se bagarrer mais il ne pouvait pas" expliquera, la voix pleine d'émotion, Phil Jackson après ce match. Mais le mythe est ineffaçable, la légende impérissable. Michael mérite une autre sortie. "Je ne sais pas encore si je jouerai l'an prochain. Ma santé primera. Cela sera une décision de dernière minute. Je ne veux pas affronter la douleur comme cette saison. Je veux être sûr de pouvoir jouer une saison complète". Les cieux lui doivent bien un dernier envol ...

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