• Actualités

    Les quatre adversaires des américains dans la poule qualificative du tournoi des amériques ne leur ont pas posé de problème. Cuba avec ses petits aliliers à la détente de joueurs de playground, Panama avec ses joueurs formés dans les universités US et l'Argentine du pivot Herman Montenegro et du shooteur Hector Campana, n'ont pas pesé lourd face à l'impresionnante équipes US. Pas plus que la sélection du Canada dont tous les meilleurs joueurs (Mike Smrek, Bill Wennington, Leo Rautins) ne sont que de modestes journeymaen de NBA.

    Après ces quatre petites promenades de santé, la Dream team se retrouve directement en demi-finale face à Porto-Rico. Les Porto-Ricains ont battu cet été la sélection US lors des jeux Pan Américains. Bien sûr, cette sélection n'était composée que de joueurs universitaires, mais il y avait tout de même du beau monde. Christian Laettner, qui connaît donc déjà ses adversaires, puis un groupe de joueurs qui vont rejoindre dès la rentrée la NBA, dont Jim Jackson, Adam Keefe, Walt Williams mais aussi les deux Hill de Duke, Grant et Thomas. Sous les coups de boutoir de Jose Ortiz (Barcelone et ex-Utah), Jerome Mincy (ex-Alabama Birmingham) et Edgar Leon (ex-SW Oklahoma), les américains s'étaient inclinés en demi-finale (73 à 68).

    Difficile d'imaginer pareille mésaventure à la nouvelle sélection US. Car si on parle des deux côtés avec l'accent yankee - huit des douze Porto-Ricains ont joué en NCAA-, cette fois ce ne sont plus de jeunes adolescents qui défendront le maillot américain, mais bien des vétérans aux nerfs d'acier.

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  • Washington Wizards vs. Minnesota Timberwolves - 12 janvier 2002

    Depuis bientôt 3 mois qu'il joue pour les Wizards, Jordan semble seul face à son égo. Quelques uns de ses coéquipiers le boudent. Certains fans le comparent à l'Elvis boursoufflé des seventies. Sa femme a demandé le divorce. Son dos le vrille et son genou lui fait mal. Qu'avait-il besoin de venir abîmer sa légende?

    Son match face à Indiana le 27 décembre dernier a été catastrophique. Il y a livré la plus mauvaise prestation de sa longue carrière (seulement 3 paniers et une défaite de 27 points). Pourtant, Jordan reste Jordan. Vexé, il a depuis connu un semaine de folie. Jugez donc : 51 points le 29 décembre, 45 points le 31 décembre et 29 points le 4 janvier. Cette rencontre face aux Pacers est-elle un simple faux-pas ou signe-t-elle le début d'une retraite qu'il a déjà pris par deux fois? Jordan seul peut le dire. A l'approche de la quarantaine, certains se contenteraient du confort et de la moiteur du vestaire. Lui  semble plutôt s'électriser. La rencontre du jour face à une brillante équipe des Wolves (26v-9d) aura valeur de test.

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  • Actualités

    Depuis le début des playoffs, Michael Jordan a fait plus fort que jamais. Il a propulsé, presque à lui seul, les Bulls en finale de conférence. Malheureusement, Chicago n'aura pas le privilège d'aller en découdre avec les Lakers. Mené 3 à 2, les Bulls ont en effet perdu leur sixième match de finale de conférence face aux Pistons, 103 à 94.

    La blessure de Scottie Pippen au cours du premier quart-temps, suit à un choc avec Bill Laimbeer au rebond leur sera fatale. Les Bulls menèrent pourtant 26-14, Jordan se démultiplia, mais la grosse machine de Detroit, et un Isiah Thomas éblouissant (34 points) finit par remettre les taureaux au bercail. Chicago a finit par perdre la guerre d'usure que Detroit leur a imposé tout au long des six rencontres de la série.

    Au General Manager des Bulls désormais d'acquérir un ou deux renforts supplémentaires pour constituer la saison prochaine une équipe digne de sa superstar.

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  • Los Angeles Lakers vs Chicago Bulls - 2 février 1992

    C'est l'une des nouvelles les plus brutales qu'aient appris les amateurs de sports, toutes disciplines confondues : Magic Johnson, au début de la saison 1991-92, annonce sa séropositivité. A l'époque, les traitements contre le virus HIV n'existent pas et personne ne peut douter que Magic n'a plus que quelques mois ou années à vivre. Les réactions sont immédiates. Michael Jordan et Larry Bird, premiers prévenus, en écrasent une petite larme. Charles Barkley décide illico de changer son numéro 34 habituel contre le 32 de Magic. Le meneur flamboyant des Lakers quitte l'arène.

    Ce 20 février 1992, au moment d'entamer la mini revanche des Finals 1991, l'émotion est vive parmi les joueurs. La tâche est immense pour les deux équipes : jouer sans Magic Johnson qui suivra la rencontre depuis les tribunes. A charge pour eux de lui rendre hommage en jouant comme si le virtuose des années 90 étant encore parmi eux. Son départ va laisser un trou énorme. On compte désormais sur Sa Majesté Jordan pour assurer le showtime que la maladie de Johnson a tenté de nous arracher.

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  • Atlanta Hawks vs Chicago Bulls - 10 mars 1991

    Depuis trois saisons, Phil Jackson, le coach des Bulls, a accepté de tester les préceptes de son assistant Tex Winter, la fameuse triangle offense. Fils d'un prêcheur, Phil Jackson a grandi au fin fond du Montana, joué au basket dans le North Dakota et aux Knicks de New York. A Big Apple, Phil a fait partie de la campagne championne NBA de 1973. Imprégné de la culture hippie, Jackson est cool et très relax. Il impose une philosophie de la vie dans laquelle le basket n'est qu'une infime part parmi des choses plus importantes.

    Soliste, Jordan apprend à se mouvoir dans ce schéma de la triangle offense. Ce vieux principe offensif, hérité des systèmes d'attaque universitaires, oblige les cinq joueurs sur le terrain à se déplacer en fonction de la position de la balle. Complexe. Tout à l'opposé de l'utilisation systématique du défi en un contre un prôné par les parquets pros.

    En deux saisons, Michael a eu le temps de se faire une raison. Il était au départ radicalement opposé à l'idée de ce schéma. Il estimait que ce système mettait trop de pression sur les intérieurs de Chicago. Il s'agissait de Horace Grant et Bill Cartwright, qu'en certaines occasions, pour ne pas dire fréquemment, Jordan traitait de tocards ! Dans cette ambiance de mutinerie, Phil Jackson, moustache frétillante, fait jouer tout son charisme et son côté "Zen Master". Il convainc MJ de partager la balle avec ses autres coéquipiers pour leur permettre de se sentir plus concernés. Et ça fonctionne. A moins d'un mois du début des playoffs, His Airness est encore le leader offensif de la ligue. Il est en route pour le titre de MVP. Mais quelque chose a changé. Ses moyennes de rebond (6) et de passes décisives (5) ont augmenté. A présent, il est moins seul à conclure les actions ou à marquer les paniers décisifs. Scottie Pippen, qui tourne dorénavant à 18 points, 7 rebonds et 6 passes décisives par match, mène une armée revancharde de lieutenants, parmi lesquels figurent Horace Grant (12,8 pts et 8,4 rbds) et B.J. Armstrong (8,8 pts et 3,7 ass). Le taureau sait désormais charger, en attaque comme en défense.

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  • Chicago Bulls vs. New York Knicks - 5 mai 1996

    Rookie of the Year 1985, Jordan a participé au All-Star Game, battu le record de points marqués dans un match par un rookie des Bulls (49 points le 12 février 1985 contre Detroit) et fait main basse sur la tablette des records du club sur une saison - en points (2313), en tirs tentés (837), en lancers-francs (746) et en interceptions (196). Il lave ainsi l'affront d'avoir été pioché au troisième rang de la draft. Jerry Reinsdorf, financier avisé, propriétaire de l'équipe de base-ball de la ville, les White Sox, flaire la bonne affaire, rachète la franchise pour une bouchée de pain, et installe le rondouillard Jerry Krause au poste de General Manager. Sa mission est simple et périlleuse : installer la fusée Jordan sur une rampe de lancement.

    Cela ne se fera pas lors de la saison 1985-86. Lors du troisième match contre les Warriors de Golden State, une blessure à un pied, la plus sérieuse de sa carrière, le tient éloigné des parquets pendant 64 matchs. La perte sèche aux guichets des Bulls atteint 1,5 million de dollars. Dans les tribunes, dépités par les défaites et la médiocrité de ses coéquipiers, il quitte parfois le Stadium avant la fin des matchs. Mais revient juste à temps, en mars, contre l'avis du boss Jerry Reinsdorf, livre les 15 derniers matches de la saison régulière et tire les Bulls en playoffs. Au premier tour, il défie les Boston Celtics de Larry Bird. Les Bulls sont défaits dans la série (3-0), mais Jordan - qui a aligné une moyenne de 43,7 points - trouve le moyen d'établir un nouveau record, celui du plus grand nombre de points inscrits dans un match de playoffs : 63. Estourbi, Bird s'écriera : "C'était Dieu déguisé en basketteur !"

    La saison 1986-87 sera véritablement celle de la mise sur orbite pour le jeune Jordan. 37,1 points, 5,2 rebonds, 4,6 passes, 2,9 interceptions et 1,5 contres de moyenne. Insensé ! Pour sa troisième saison dans la grande ligue, Jordan a franchi un cap, celui de la maturité. Pour vous donner une idée du phénomène, nous vous proposons aujourd'hui de découvrir une affiche de rêve : les Bulls versus les Knicks. Nous sommes au printemps 1987. MJ est alors ce qui se fait de mieux en terme de rendement offensif.

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  • Philadelphia 76ers vs. Chicago Bulls - 30 jan. 87 - MJ score 49 pts

    Pour beaucoup, MJ est le champion absolu, connu et reconnu, la star planétaire si proche de nous, mais pourtant totalement inaccessible. Qui aurait pu penser, au milieu des années 80, qu'il deviendrait ce champion incontesté, la référence pour les accros du basket et amoureux de sport ? Au début de sa carrière, quelques signes avant-coureurs laissaient pourtant entrevoir le meilleur comme en témoigne cette affiche entre les Bulls et le Sixers. Le match se résume en une succession d'exploits techniques et physiques. MJ est tout simplement plus rapide, plus fort que tout ce que nous avions vu jusqu'à présent au point de passer 49 points à des 76ers qui comptent tout de même dans leur rang quelques pépites (Charles Barkley, Maurice Cheeks et David Wingate).

    His Airness est déjà, à l'époque, un compétiteur hors norme, d'une efficacité et d'une rigueur redoutable. Sa performance face aux Sixers de Matt Guokas est prémonitoire d'une carrière qui restera comme la plus exceptionnelle connue à ce jour.

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  • Chicago Bulls vs. Boston Celtics - 14 novembre 1986

    Cela fait à présent deux ans que Jordan parcourt les Etats Unis à la recherche de victoires pour son équipe, les Bulls, qui en manquent encore cruellement. MJ a à peine démarré sa troisième année professionnelle qu'on le compare déjà aux deux monuments du championnat, Larry Bird et Magic Johnson. Et pour cause. En ce début de saison 1986-87, Jordan s'est lancé un défi incroyable, celui de monter à l'assaut des plus beaux records des Bulls, voire de la ligue.

    Pour la première rencontre de la saison, les Bulls se pointent au Madison. Mike arrose 50 points à des Knicks médusés. Le lendemain, l'équipe de Chicago se déplace à Cleveland. His Airness plante alors 41 points. La presse américaine lui signale alors qu'à se rythme il pourrait devenir le recordman des points marqués par un Bull sur une saison. Le record précédent était détenu par Chet Walker (1780 pts lors de la saison 1970-71). Les plus grands spécialistes n'oublient pas non plus de rappeler qu'à cette cadence, le numéro 23 des Bulls pourrait devenir le deuxième joueur de l'histoire à franchir le total de 3000 points sur une saison. Le dernier auteur de ce forfait était le monumental Wilt Chamberlain, en 1962-63. Ce record, Jordan veut en faire son affaire.

    A la vieille de Chicago contre Boston, Jordan tourne à 37 points de moyenne. Autant dire qu'il est bien parti pour glaner le titre de meilleur marqueur de la ligue. Jordan veut en faire sa propriété. Personne ne semble en mesure de lui ravir, pas même Larry Bird, son adversaire du jour.

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  • Actualités

    Dans quelques jours, lorsque les Bulls aborderont les playoffs, le cinq majeur des Bulls sera composé de Michael Jordan (34 ans), Scottie Pippen (31 ans), Ron Harper (33 ans), Dennis Rodman (36 ans) et Luc Longley (26 ans). Longley, qui a subi une opération chirurgicale cet été (comme Harper et Pippen), pourrait, en cas de récidive, être remplacé par Robert Parish, 43 ans. Voyez le tableau : cinq papys géniaux à la conquête du 5ème titre de l'histoire de la franchise !

    Les héros de la saison dernière ont encore du peps dans leurs carcasses. Au point de faire le pari improbable que les carcasses en question tiendront le rythme dans des playofss impitoyables où chaque équipe ne pense qu'à une chose : la victoire. Le pari est pourtant risqué. En additionnant les âges de Jordan, Pippen et Rodman, on dépasse presque le centenaire. Au mois de juin prochain, Superman, Batman et Rodman auront 33 saisons de basket NBA dans leurs sneakers.

    Signe irréfutable que le vent est en train de tourner, les pronostics de la presse américaine ne donnent plus les Bulls vainqueurs. Qu'en pensent les intéressés? Que du bien ! Ravis de n'être plus systématiquement au centre de toutes les attentions, ils préfèrent rire du remue-ménage qui entoure chacune de leurs sorties. Alors, trop vieux les Bulls ? Peut être, mais toujours là et toujours aussi forts ! Sinon, comment expliquer que le club de troisième âge dirigé par Phil Jackson ait réussi l'un des meilleurs débuts de saison de l'histoire de la franchise ?

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  • Chicago Bulls vs. Miami Heat - 1er mai1996 - 1st Round Game 3

    Lors de l'exercice 1995-96, Chicago termine la saison sur un bilan de 72 victoires pour seulement 10 défaites. Ce résultat extraordinaire est tout simplement le meilleure performance de l'histoire. Dorénavant, tout le monde en est certain : cette formation est l'une des plus grandes que la ligue ait connuee. Le trio Jordan, Rodman et Pippen n'a pas d'équivalent.

    MJ, pour sa part, a réalisé son objectif de la saison : montrer qu'il reste la meilleur. L'ultime défi que s'était fixé le numéro 23 des Bulls est atteint voir largement dépassé. Jordan et ses coéquipiers visent maintenant le titre. C'est plutôt bien parti puisque les Bulls mènent deux victoires à rien dans ce premier tour des playoffs qui les oppose au Heat de Pat Riley. Mais la route sera longue, car a supposé qu'ils disposent de Miami, ils se heurteront ensuite aux Knicks New York. En 3 séries de playoffs, Chicago ne s'est jamais incliné face à New York. Si la confiance est là, la méfiance est malgré tout de rigueur.

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  • Seattle Supersonics vs. Chicago Bulls - 14 juin 96 - Finals Game 5

    Les deux meilleures équipes de la saison se retrouvent ce soir pour le cinquième match des NBA Finals. Il y a encore 48 heures, les Bulls ne pensaient certainement pas devoir disputer une rencontre supplémentaire à la Key Arena de Seattle. Après que Chicago ait mené 3 à rien dans ces phases finales, tous les spécialistes étaient persuadés que Windy City allait en terminer. C'était sans compter sur Seattle qui l'emportera facilement, très facilement, lors du game 4 (107-86). Une véritable victoire du coeur pour reprendre les titres des journaux locaux.

    Une question est maintenant sur toutes les lèvres. Les Finals sont-elles relancées? C'est tout à fait possible, d'autant que Nate McMillan est de retour depuis un match. Le leader spirituel des Sonics sera assurément l'une de clés de la rencontre. Il souffre encore énormément de son hernie, mais son retour est vécu comme une véritable libération par le reste de l'équipe. S'il parvient à jouer plus que ses 14 minutes du game 4, les Sonics peuvent parfaitement prendre le dessus. Seattle remporterait sa seconde victoire consécutive et signerait alors son grand retour dans la course au titre. Let's get ready to rumble!

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  • Olympic Games - 31 juillet 1984 - USA vs. Canada - Preliminary

    Eté 1984. Le pensionnaire de North Carolina reçoit la distinction de meilleur basketteur universitaire et apprend sa sélection dans le "Team USA", appelé à se produire sous les sunlights olympiques de Los Angeles. Dans une troupe dirigée par le tyrannique Bobby Knight, on lui prédit mille et une souffrances. Jordan fait figure d'élève modèle. Il écoute, applique et comprend plus vite que tous les autres. Sidéré, Knight avouera : "C'est le meilleur athlète que j'aie jamais coaché".

    Cet assemblage, qui comprend entre autres Pat Ewing, Chris Mullin et Sam Perkins, s'impose de 58 points (97-49) lors du match d'ouverture face à la Chine. L'empire du milieu n'a rien pu faire face à l'armada américaine. Avec 20 points à son actif, Jordan est heureux. Il se souvient avoir vu à la télévision Quinn Buckner danser lors de la remise des médailles après la victoire américaine à Montréal, en 1976. Mike attendait son retour. Il est peut être enfin arrivé. Le second match de la sélection US a lieu ce soir face au Canada. Cette rencontre pourrait venir confirmer la suprématie de ces jeunes américains disciplinés et déterminés à exploser à la face du monde.

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  • Chicago Bulls vs. Washington Wizards - 24 janvier 2003

    Depuis 1 an, Michael Jordan is back. Il savoure son retour. Un comeback en forme d'hommage pour une carrière et un public qui lui ont tout donné : 6 titres NBA, 6 trophées de MVP des Finals, 5 trophées de MVP de la saison régulière, des titres de meilleur marqueur à ne plus savoir qu'en faire et une présence incontestable dans la liste des meilleurs défenseurs de l'histoire.

    Mais si Jordan a décidé de reprendre le chemin des parquets, c'est qu'il reste un amoureux du jeu. Une passion qui l'a conduit au plus haut niveau d'un sport dont il est forcément devenu le meilleur ambassadeur. Jamais un joueur n'avait réunit autant de talent. A bientôt 39 ans, Jordan est toujours le meilleur, plus présent que jamais auprès de ses coéquipiers. Jamais sa popularité n'a été aussi forte. Avant de partir définitivement, il veut encore réaliser des performances pour les mémoires. Et ce soir, tout se joue à Chicago, le club de son coeur, pour une rencontre en forme de jubilé.

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  • Orlando Magic vs. Chicago Bulls - 25 mai 96 - Conf. Finals Game 3

    Avec seulement 17 points, Michael Jordan a presque fait dans la retenue lors de la victoire de Chicago contre Orlando dans le game 3 des finales de conférence 1996. Pour sa défense, Jordan était blessé et a manqué de repaires comme en témoigne son 5 sur 14 aux tirs. Les carences offensives du numéro 23 des Bulls n'ont pas empêché la machine Bulls de tout écraser sur son passage. L'équipe de Phil Jackson relègue ainsi les floridiens à 19 unités (86-67). La punition peut paraître sévère, elle en dit surtout long sur le niveau de jeu fantastique proposée du côté de Windy City.

    Saison régulière et playoffs confondus, les Bulls en sont à 82 victoires pour seulement 11 défaites. Jusqu'à la fin des années 80, l'équipe de Chicago a souffert de sa réputation de franchise peu attrayante. Cette époque est clairement révolue.

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  • Miami Heat vs. Washington Wizards - 30 novembre 2001

    A 38 ans, Jordan est de retour. Ce soir, face à Miami, il s'apprête à disputer son quinzième match de la saison. On en sait encore très peu sur son niveau de forme si ce n'est qu'il ne semble plus avoir le même impact sur le jeu que lors de ses plus belles années sous les couleurs de Chicago. Ses 26 points de moyenne ne reflette pas le niveau de l'équipe. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions sur les mauvais résultats des Wizards (10 défaites pour 4 victoires), mais Jordan a toutes les raisons de regretter son choix.

    Dans quelques semaines, si tout va bien, on auscultera ce drôle de comeback. On verra si le plus inoui des challenges accouche d'une montagne ou d'une simple souris. Pour l'instant, on se contente d'une poignée de réflexions. Comme ça, en vrac, les premières questions : à partir de quel âge un basketteur devient-il vieux ? La carcasse de Jordan tiendra-t-elle une saison entière ? Quand le numéro 23 commencera-t-il à fustiger la médiocrité de ses coéquipiers ? Pourquoi, vraiment, rechausse-t-il ses sneakers ?  L'amour du jeu excuse-t-il tous les caprices ? Un sportif de l'envergure de Jordan n'a-t-il pas d'autres missions, à l'approche de la quarantaine, que de suer encore et encore sur un parquet de basket ? Les réponses, bientôt !

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