• Cleveland Cavaliers vs. Washington Wizards - 31 janvier 2001 - The Shot III

    Cleveland fait parti de ces villes américaines que rien n'attire. Le propriétaire de la franchise, et accessoirement d'une partie de la ville, Gordon Gund, décida à partir de 1984 de monter une équipe digne de ce nom. Seul souci, au même moment, arrivait dans la ligue un jeune homme nommé Michael Jordan. Pour le malheur de Gund, il rejoignait Chicago qui évoluait, tout comme Cleveland, dans la Central Division de la Conference Est.

    Par quatre fois, Jordan et les Bulls mettront fin au parcours des Cavaliers en playoffs. Les deux premières fois en 1988 et 1989, au premier tour, et sur la marque frustrante de 3-2. La qualification des Bulls en 1989 fut obtenu grâce à un shoot de dernière seconde ("The Shot") de sa Majesté Jordan. Cette saison-là, les Cavs avaient pourtant un bilan nettement plus flatteur que celui des Bulls (57-25 contre 47-35). Ils mettront trois ans à se remettre de ce camoufflet (15 victoires de moins la saison suivante, puis 9 encore). En 1992, ils sont de nouveau au sommet (57-25). Mais Jordan remet le couvert en finale de Conference. Les Champions en titre se défont sans souci des Cavs (4-2), leur infligeant une défaite de 33 points au Chicago Stadium avant d'aller clore le dossier au Coliseum de Cleveland. Mais ce n'est pas fini. L'année suivante, sur la route du "three-peat", Jordan inflige un "sweep" aux Cavaliers, le tout achevé sur le parquet de leur adversaire, pour la troisième fois de suite. Jordan leur assène le coup de grâce sur un shoot qui restera dans les mémoires sous le sobriquet de "The Shot II".

    Cleveland pensait en avoir fini pour toujours. Mais c'était sans compter sur le retour de Jordan en NBA, sous un nouveau maillot, celui des Wizards. Cette fois-ci, aucun enjeu si ce n'est l'honneur de marquer les esprits et de prolonger la belle histoire. Car Jordan a 38 ans. Il reste 1,6 seconde à jouer dans cette fin de rencontre. His Airness va réaliser l'impensable. Une fois encore, une fois de plus, face à Cleveland, il offre la victoire à son équipe à la toute dernière seconde du match. Cet exploit prendra le nom de "The Shot III". Jordan vient ainsi de rééditer ce qu'il avait déjà réalisé à deux reprises, en 1989 et 1992 : un buzzer beater au nez et à la barbe de Cleveland. Décidement, cette équipe est maudite.

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  • Actualités

    Dans la première rencontre des demi-finales de conférence, les Knicks ont tout essayé face à Michael Jordan. D'abord Antony Mason en défense, puis Derreck Harper, John Starks et enfin Hubert Davis. En tout et pour tout, 4 joueurs de New York ont tenté de stopper le numéro 23 des Bulls mais rien n'y a fait. Jordan était une fois encore trop fort. Il offre la première manche (91-84) à son équipe.

    Aujourd'hui, Chicago reçoit New York au United Center pour la seconde fois de suite. Les Knicks ont bien l'intention de saisir l'opportunité de revenir à un partout sans quoi les Bulls seraient partis pour une qualification facile dans ce second round des playoffs. Comme en attestent ses 44 points dans la première rencontre et malgré sa blessure au dos, Jordan est en très grande forme.

    Les joueurs de Big Apple sont déterminés à proposer un combat ultra défensif comme c'est souvent le cas dans pareille occasion. Alors, qui de Chicago ou de New York aura pris le dessus à l'issue du coup de sifflet final ? On ne vous dit rien et on vous laisse savourer ce superbe match. Pour une fois, personne n'est oublié puisque la rencontre est proposée en deux langues. Inconditionnels des matchs en français ou puristes des versions originales, personne n'est oublié.

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  • Chicago Bulls vs. Cleveland Cavaliers - 19 mai 92 - Conf. Finals Game 1

    Les Bulls sont Champions en titre depuis juin dernier. Les joueurs de Phil Jackson ont en effet offert à leur franchise la première bague de son histoire après avoir vaincu les Lakers sur le score surprenant de 4 à 1. Chicago a donc été obligé de délaisser sont statut de favori pour celui moins confortable de favori. Jordan and co. se savent dorénavant attendus. La conquête d'un deuxième titre d'affilée s'annonce très délicate.

    Chicago réalise pourtant l'une des meilleures saisons de son existence (67 victoires et 15 défaites). Jordan ramasse son sixième titre de meilleur scoreur et le troisième de MVP. En playoffs, MJ s'échauffe contre le Heat de Miami : 45 points de moyenne (dont une pointe à 56 lors du Game 3) et une qualification sur le score sans appel de 3 à 0. Au tour suivant, les jeunes Champions NBA sont opposés à New York. Désormais coaché par Pat Riley, les Knicks ont hérité des méthodes des Pistons. C'est musclé. Jordan s'en sort avec des hématomes et une victoire dans la septième et ultime rencontre. Prochaine victime, ou pas, les Cavs. Les deux équipes sont aujourd'hui réunis pour la première rencontre des finales de la conférence Est. L'enjeu est de taille. Il déterminera tout simplement le prétendant aux Finals.

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  • Actualités

    Pour son quatrième et dernier match de qualification, la Dream Team s'est une nouvelle fois faite plaisir. Ses adversaires, les Argentins, en cauchemardent encore. Ils sont été écrasés par des américains qui semblent ne connaître aucune lassitude à affronter des pays quasi inexistants sur la carte du basket mondial. Le score ? Anecdotique tellement l'écart est grand. Jordan marque 24 points, une montée en régime attendue de la part de His Airness qui s'était tenu dans un rôle plus discret les trois premiers matchs.  Mais ce qui importe par dessus tout aux yeux des spectateurs, c'est que l'honneur soit sauf, la hiérarchie du continent Américain rétablie, et celle du monde entier en passe de l'être.

    Ce tournoi préolympique n'a jusqu'à présent de tournoi que le nom. Ni les blessures, ni la fatigue et encore moins l'opposition ne parviennent à troubler la marche triomphale de la Dream Team. La route vers l'or de Barcelone lui semble grande ouverte.

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  • Actualités

    Le troisième match des finales de conférence entre les Bulls et les Knicks coincident avec la remise du trophée de MVP de l'année. Meilleur marqueur de la NBA pour la sixième fois consécutive et bénéficiant de l'excellent parcours des Bulls cette saison (67-15), Michael Jordan est logiquement élu « 1992 NBA Most Valuable Player ».

    En remportant pour la troisième fois (1988, 1991 et 1992) le trophée, le divin Michael est devenu le 7ème joueur de tous les temps à accomplir cette performance, après Kareem Abdul-Jabbar (6 fois), Bill Russel (5), Wilt Chamberlain (4), Moses Malone, Larry Bird et Magic Johnson (3 chacun). Jordan, qui a permis aux Bulls d'enregistrer leur meilleur record en 26 ans d'existence et la quatrième meilleure performance de la NBA de tous les temps, à obtenu 900 points de la part des 96 membres du jury de journalistes. Ces 900 points ont été obtenus de la façon suivante : 80 votes pour la première place (800 pts), 12 votes pour la seconde place (84 pts), 3 votes pour la troisième (15 pts) et 1 vote pour la cinquième. Comment pouvait-on ne pas accorder le trophée à Michael après une saison aussi titanesque ? En plus de ses 30,1 pts, 6,4 rbds, 6,1 assists et 2,28 steals, SAS Jordan a tourné 51,9% aux tirs et 83,2% aux lancer-francs. Et pour ne pas déparer du tableau, Jordan a encore été élu dans la « NBA All-Defensive First team » pour la …cinquième fois consécutive.

    Pour ne rien gâcher, il reste maintenant à Jordan à confirmer son excellente saison. Les Bulls et les Knicks sont à égalité 1 manche partout. La série risque d'être longue. Les exploits de son MVP ne seront pas de trop si Chicago veut se qualifier pour le tour suivant.

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  • Actualités

    En disparaissant un an et demi des terrains de basket, Michael Jordan a fait une faveur à tous les jeunes joueurs de la NBA : Shaquille O'Neal, Grant Hill, Penny Hardaway, Jason KIdd, Glenn Robinson... Cette absence leur a offert un espace de liberté pour se faire un nom.

    Malheureusement, cette opportunité à été trop courte pour eux, car MJ est déjà de retour. A en juger par l'engouement populaire -les tickets de son premier match à Indianapolis ont atteint les milles dollars au marché noir-, par l'accueil à bras ouvert de la NBA, par la ferveur des médias et les tapis rouges déroulés par les télévisions nationales, Jordan n'est pas seulement "back" comme il l'annonçait dans son communiqué de presse. Il est aussi redevenu l'espoir de millions de fans qui trouvait la NBA un peu morose depuis quelques mois. De mémoire de Chicagoan, la dernière fois qu'un évènement sportif a eu un tel retentissement fut à l'occasion de la retraite de Jordan lui-même. Accessoirement, à cinq semaines du début des playoffs, ce retour remodèle complètement le paysage de la NBA. Reste à Jordan à prouver sur le terrain qu'il est bien l'objet des louanges. Jordan a déclaré qu'il aimait les challenges. Ces playoffs 95 s'annoncent comme un challenge de première. Imaginez une défaite en cinq manches au premier tour, à Cleveland, avec un shoot à la sirène de Danny "où en suis-je" Ferry? Bonjour le flop!

    A Indianapolis, les Bulls ont perdu 103 à 96 contre une très belle équipe des Pacers dominatrice au rebond. Jordan avec son nouveau numéro 45 a aligné 19 points (7 sur 28 aux tirs), 6 rebonds, 6 passes et 3 interceptions en 34 minutes de jeu. Ses tirs étaient trop longs, ce qui est logique quand on sait que His Airness a passé 18 mois à se construire un physique de baseballeur. Ce qu'il a gagné en muscles, il l'a perdu en timing et temps de réaction.

    Jordan va-t-il pouvoir regagner sa forme d'antan à temps pour les playoffs ? Au vu de ses prestations depuis son match à Indianapolis (27 pts, 3 rbds, 3 passes, 2 passes, 1 contre face à Boston et 21 pts, 8 passes, 5 interceptions, 4 rebonds et 2 contre face à Orlando) et malgré sa maladresse passagère dans les tirs de champ on peut penser que oui. Il n'a "que" 32 ans. Il tente un retour que bien peu on réussi. Tous les indicateurs sont au vert, mais il n'a pas droit à l'erreur. Il est condamné à l'excellence et à la grandeur.

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  • Chicago Bulls vs. New York Knicks - 29 décembre 1988

    L'entrée sur le devant de la scène NBA des Bulls de Chicago est avant tout le fruit de l'achèvement d'un long processus de mutation du joueur Jordan, enclenché par Phil Jackson. En mai 1988, alors entraîneur assistant de Chicago, ce dernier secoue Jordan, tout juste sacré meilleur défenseur et joueur de la saison, une première pour un arrière. "Tu ne seras jamais un grand joueur si tu ne réussis pas à rendre tes coéquipiers meilleurs" lui glisse Jackson. Pour la troisième année de suite, les Bulls ont en effet été laminés malgré les prouesses extraordinaires de leur leader. Celui que Larry Bird, star de Boston, avait qualifié deux ans plus tôt de "Dieu déguisé en Michael Jordan", doute de son équipe autant qu'il croit infailliblement en lui.

    C'est ce déséquilibre que Jackson va tenter d'inverser. Intronisé à la tête de l'équipe en 1989, le nouveau gourou de Chicago va d'abord bâtir un groupe équilibré autour de Jordan. Il promeut deux jeunes, Scottie Pippen et Horace Grant, draftés la saison précédente. Il se soumet à l'intuition de Jerry Krause, manager des Bulls, qui va échanger le pivot Charles Oakley, homme lige de Jordan, contre Bill Cartwright, routier des raquettes, contre l'avis de son leader. Enfin, il installe John Paxson, joueur rapide et adroit, à la mène. Son cinq majeur composé, Jackson va alors imprimer une nouvelle identité de jeu, résolument défensive. Le duo Pippen-Grant est rapidement affublé du surnom de "Doberman". Jordan, lui, continue d'assumer la responsabilité de l'attaque. Et, contrairement à son prédécesseur, Doug Collins, Jackson recourt davantage à son banc.

    En parallèle, le nouveau coach de Chicago va progressivement modifier le rapport que Jordan entretient avec l'équipe. Sans altruisme, point de victoire. Dans le vestiaire, Jackson fait ainsi afficher une maxime tirée de l'oeuvre d'un de ses écrivains fétiches, Rudyard Kipling : "La force de la meute, c'est le loup et la force du loup, c'est la meute." Ce discours trouve un écho auprès de sa star. Avide de victoire et de reconnaissance, Jordan va peu à peu transformer la nature de son leadership. Il demeure certes le meilleur marqueur de l'équipe et de la ligue, mais sa moyenne diminue progressivement (35 pts/m en 1987-88 contre 32,5 pts/m en 1988-89) au profit de Pippen, entre autres, leader émergeant. Le match du soir face aux Knicks de Patrick Ewing est l'occasion rêver de tester la composition proposée par Phil Jackson. Après deux mois de compétition, le puzzle de Maître ZEN commence en tout cas sérieusement à prendre forme.

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  • Chicago Bulls vs. Seattle Supersonics - 7 juin 96 - NBA Finals Game 2

    Lors du Game 1 des NBA Finals 1996, les héros du match ont été les seconds couteaux de Chicago. Les Sonics ont tout fait pour rester dans le match mais les joueurs étrangers Kukoc et Longley ont su faire la différence, notamment le croate qui marquera 10 points d'affilée au début du quatrième quart temps. Seattle avait pourtant une belle opporunité de remporter le match d'ouverture car Chicago n'avait pas joué depuis 10 jours. Avec quatre joueurs à 15 points et plus, les Bulls l'ont finalement emporté de façon tout à fait convaincante.

    Les deux meilleures équipes de la saison régulière se retrouvent aujoud'hui pour la deuxième manche des Finals. Chicago est en position de force mais Seattle a procédé à des ajustement. Cette seconde rencontre est en effet tout aussi importante, voir plus, que la première. Si les Sonics l'emportent à l'extérieur ce soir, ils reprendraient l'avantage du terrain. On a tendance à l'oublier mais l'équipe qui perd le premier match a l'avantage du second match car le perdant est vexé d'avoir perdu et le gagnant à tendance à se relacher. La pression est donc sur les épaules de Chicago. Seattle doit en profiter pour réagir.

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  • Chicago Bulls vs. Phoenix Suns - 16 juin 1993 - MJ score 55 points

    Personne, peut-être, n'a autant fait douter les Bulls de la première époque que les Phoenix Suns. En 1993, Phoenix héberge Charles Barkley, Kevin Johnson, Dan Majerle et Richard Dumas. Game 1 et 2 dans l'Arizona. Chicago gagne deux fois et se croit sortie d'affaire. Faux ! Sir Charles et les siens gagnent deux fois à Chicago pour obliger les Bulls à refaire le voyage dans la Vallée du désert. Le 16 juin, pour le Game 4 de la série, Jordan sort le très grand jeu et marque 55 points son public du défunt Chicago Stadium.

    Pour la troisième fois en trois ans, il est élu MVP des NBA Finals. Que peut-il lui arriver? Malheureusement, le pire ! Quelques semaines après la parade dans les rues de Windy City, son père est retrouvé assassiné sur une aire d'autoroute. La trajectoire de la vie du meilleur baskettteur de tous les temps prend une trajectoire tragique. Quelques mois plus tard, il décidera de quitter les parquets de basket pour promener ses (trop?) longs segments sur les terrains de baseball. Un échec qui le renverra à ses premières amours sportives.

    Nous vous avions déjà présenté ce match en octobre 2009 dans sa version originale US. Nous vous proposons aujourd'hui d'en revoir la version française dans les conditions du direct de Canal+.

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  • Actualités

    Trois ans après un cross-over et un panier décisif que l'on croyait gravé pour l'éternité en finale NBA face à Utah, l'ex. diamant des Chicago Bulls est revenu au basket. Un deuxième come-back. Un petit rab de basket que le sextuple champion NBA a décidé de s'offrir avant de refermer le vestiaire à jamais.

    Il a été le meilleur joueur de la planète et reste l'indiscutable meilleur joueur de tous les temps. Mais cette folle envie de refouler les parquets ne va-t-elle pas se transformer en un échec retentissant pour celui qu'il n'a jamais accepté la défaite? En reprenant du service, MJ sait qu'il ne dévastera plus tout sur son passage mais jamais il n'acceptera de devenir un joueur de périphérie. S'il revient c'est pour gagner, aider sa nouvelle équipe et un peu pour faire taire les quelques sceptiques qui voient dorénavant en lui un joueur de seconde zone.

    Ce 26 janvier 2001, Jordan va prouver tout ça à la fois. Il réalise l'impensable en scorant 41 à 57% de réussite face aux Phoenix Suns. Au passage, il offre la victoire aux siens 112 à 102. 10 points d'écart qui en disent long sur l'impact de Jordan sur le match ce soir là. Un mois avant son 39ème anniversaire, Jordan nous prouve de la meilleure façon qui soit sa soif de victoires. Cette force terrible et résolue qui a fait sa marque de fabrique 13 années durant ne s'est pas évanouie. MJ est bel et bien le maître inconstesté du basket mondial.

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  • Actualités

    Il est des retours qui marquent. Celui de Michael Jordan a Chicago a une saveur particulière, puisque le meilleur joueur de l'histoire y a construit sa légende. De retour au United Center, His Airness a eu droit à un bel accueil et à une très longue standing ovation de la part du public.

    Les  Bulls, pour leur part, ont été moins gâtés. Lors de la présentation des joueurs, l'équipe de Chicago s'est fait proprement huées par son public. Incroyable. Une grande claque pour une équipe en reconstruction. En réalité, ce ne sont pas les joueurs mais le staff du club qui étaient la cible de cette vox populi. Il faut avouer que Michael Jordan manque cruellement à Windy City. Jalen Rose, Jamal Crowford, Eddy Cury, Tyson Chandler, Donyell Marshall ou Marcus Fizer ont en effet beaucoup de mal à faire oublier les légendes passées. Mais la vie est ainsi faite que les fans doivent dorénavant se résigner à voir évoluer Jordan sous le maillot des Wizards.

    A la fin de la rencontre, le public a continué dans ce sens en demandant pendant cinq longues minutes : "We want Mike, We want Mike !" Pour la petite histoire, les Wizards l'emportent facilement sur le score de 107 à 82. De quoi écoeurer des fans déjà désabusés.

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  • Actualités

    Dans un peu moins d'un mois, Jordan aura 40 ans. A-t-il changé? Est-il différent du formidable animal qui régna des années et des années sur la NBA ?

    En réalité, le sens de la compétition est toujours là. Le plaisir de jouer n'a pas diminué. Il impose les heures d'avion, les transferts en bus, les nuits d'hôtel, les entraînements matinaux... Jordan ne boude rien car son plaisir tient sans doute dans l'accumulation de toutes ces petites corvées qui sont l'ordinaire des basketteurs NBA. Il ne boude pas et, au contraire, en redemande. Pour avoir connu les longues soirées mornes loin des parquets, il sait le plaisir qu'il y a à allumer un cigare ou à boire quelques bières glacées dans un vestiaire. Il sait enfin le bonheur de communiquer, par trash talking interposé, avec des jeunes confrères. Le trash, c'est la preuve ultime que Jordan n'a pas changé. Il est un peu plus lent, un peu moins aérien qu'autrefois mais il a gardé une soif de victoire unique pour un joueur de son âge.

    Oui, il aura bientôt 40 ans. Il a un peu vieilli. Et n'aime pas trop ça. Michael va bientôt changer de décennie, comme cela nous arrivera aussi, si cela n'est pas déjà le cas. Le poids de l'âge se faire toujours sentir, même chez les meilleurs. Quelle chance, pourtant, de vivre cette époque Jordanesque. Profitons-en : cela ne durera pas.

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  • Atlanta Hawks vs. Chicago Bulls - 27 mars 1998

    Altéré par un échec initial (élimination par Orlando en demi-finales des playoffs 1995) au lendemain de son entracte régénératrice, le dessein de Michael Jordan va prendre une ampleur inégalée lors des 3 saisons suivantes. Ses performances sont magistrales. De 1996 à 1998, MJ compile un record historique de victoires en une saison (72 en 1996) et 13 titres : trois de Champion, deux de meilleur joueur de la ligue, trois de MVP de la finale, deux du All-Star Game, trois de meilleur scoreur. Mais le temps, désormais compté, fait son oeuvre. Si les foules se font plus nombreuses, c'est aussi parce que l'engouement vire à l'acte posthume. On court le voir comme on assiste à un dernier coucher de soleil, à une tournée d'adieux. A Paris, en octobre 1997, lors du Championnat McDonald's, ses apparitions virent à l'hystérie. Cinq mois plus tard, à Atlanta, ils sont 62 046 (record NBA), dont 8 000 à des places borgnes (ainsi nommées parce qu'elles ne permettent pas de voir directement le terrain), à assister au match entre les Hawks et les Bulls.

    Les fans d'Atlanta vont en avoir pour leur argent. Car rien ne semble en effet pouvoir enrayer la machine à gagner. Jordan n'a jamais été aussi fort. Il s'appuie sur "The Greatest Ever" : sans doute la meilleure équipe des Bulls jamais constituée avec notamment Dennis Rodman, le chien fou, et Scottie Pippen, le fidèle lieutenant. Ce 27 mars 1998, ce qui marque les esprits ce n'est pas tant la victoire que l'incapacité d'aucun des joueurs des Hawks à scorer plus de 13 points. Eloquent !

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  • Detroit Pistons vs. Chicago Bulls - 25 mai 91 - Conf. Finals Game 3

    Il y a 12 mois, Orlando, emmené par un certain Shaquille O'Neal, avait montré à un Michael Jordan tout juste de retour que les temps avaient changé. His Airness avait en effet vieilli. Il n'arrivait plus à retrouver le niveau de jeu qui était le sien avant au point de commettre des erreurs impardonnables qui coutèrent leur qualification en finale de conférence à des Bulls résignés. Ce come-back était en passe de devenir un fiasco et la dynastie Bulls semblait toucher à sa fin. Jordan affirmait lui-même «J’ai laissé tomber l’équipe».

    Assoiffé de vengeance, il lui faut alors réapprendre le jeu. En six mois, il va redevenir le meilleur. A la surprise générale. Le travail encore et toujours, comme s'il n'en avait pas déjà fait assez depuis sa sortie de l'université. En quelques mois, Jordan va  hausser son niveau et prouver qu'il n'est pas fini. MJ, en manque de challenge, en a trouvé un. Personne n'est jamais revenu ainsi. Son leadership a encore grandi, son impact sur le jeu a encore pris de l'ampleur. Il domine le jeu comme aucun autre joueur. Quasiment un an après, Jordan se retrouve aujourd'hui opposé au même adversaire, le Magic d'Orlando, pour une revanche méritée. Il est temps pour Michael de tirer les choses au clair et de prouver qu'il domine le jeu comme aucun autre joueur. Voilà l'ultime défi que s'est fixé le numéro 23 des Bulls. Avant l'atteinte du titre NBA. Mais ça c'est pour dans quelques semaines.

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  • Actualités

    Michael Jordan et les Bulls rasent tout sur leur passage. Ils sont partis pour accomplir le plus beau parcours en saison régulière d'un demi-siècle de NBA. Tous savent qu'ils vivent un moment historique.

    Mais les Bulls doivent se méfier, car si on leur concède volontiers la saison régulière, chaque match est devenu une épopée fantastique. Les rencontres se déroulent dans une ambiance électrique, que le match soit serré ou non. Chaque match est un nouveau challenge tant pour Jordan et sa bande que pour leurs adversaires. La ligue entière se dresse entre Chicago et un record historique, mythique, de 70 victoires. Chaque rencontre à l'intensité d'un match de playoff, les adversaire se défonçant pour défendre sur Michael, pour stopper Scottie et se castagner avec The Worm. Chaque défaite, seulement trois à ce jour, est un baston d'anthologie. Partout où vont les Bulls, ça joue au basket, le meilleur de la planète.

    Mais quand les Bulls enclenchent le turbo, attention les yeux. Jordan mène la ligue aux points (30,9) mais cela ne représente en rien sa capacité à magnétiser l'athmosphère d'un match. Rodman mène la ligue aux rebonds (15,4) mais la stat ne dit pas à quel point les matchs de Rodman sont excitants. Quant à Scottie, il est dorénavant un virtuose devenu chef d'orchestre et maintenant au fait de son art.

    Les jeunes Raptors, à la dérive depuis le début de la saison (10v-28d), peuvent sauver leur saison en battant les Bulls. La tâche ne sera pas des plus simples pour les Damon Stoudemire, Alvin Robertson, Tony Massenburg, Zan Tabak ou Tracy Murray qui devrontt rivaliser d'ingéniosité pour faire échouer ces trois phénomènes que les journalistes surnoment dorénavant "Superman, Batman et Rodman".

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