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Portland Trailblazers vs. Chicago Bulls - 12 juin 92 - Finals Game 5
A chaque fois qu'ils ont été menacés, les Blazers ont su revenir dans cette série finale. D'abord menés 1 à 0, ils sont revenus à 1 partout. Menés ensuite 2 à 1, ils ont su puiser au plus profond de leur fondamentaux pour à nouveau égaliser 2 partout. Cette cinquième rencontre entre les deux meilleurs équipes de la ligue sera décisive. Revue d'effectif sur les forces et faiblesses en présence de part et d'autre.
Les Trailblazers sont de superbes athlètes. Saignants, concentrés, disciplinés, c'est sans aucun doute l'escouade la plus impressionnate de la NBA. Un subtil cocktail de puissance et de finesse. A la fois escadrille de voltigeurs aériens et formation de bombardiers lourds. Les cinq hommes de départ (Porter, Drexler, Kersey, Williams et Duckworth) peuvent tous marquer plus de vingt points. Les deux remplaçants (Robinson et Ainge) sont du même acabit. Sur la simple comparaison des effectifs, les Bulls passent pour des petits garçons. Mais Rick Adelman sait que son équipe est fragile mentalement. Sa grande star, Clyde Drexler, n'a ni le sang froid, ni l'équilibre nerveux de Michael Jordan. Cette équipe manque en fait d'un vrai leader charismatique.
Au contraire, les Bulls donne l'image d'une équipe intelligente, réfléchie et tirant le maximum de ses possibilités. Chicago possède certes quelques joueurs d'envergure (Jordan, Pippen et Grant) mais quel autre joueur peut objectivement nous faire monter au plafond? Le goupe d'intérieurs dont a à sa disposition Phil Jackson n'est pas des plus talentueux Quant à John Paxon, héros des Finals l'an passé, il n'est une force que dans le contexte des Bulls. C'est donc bien sur le terrain de la stratégie que les Bulls se sont imposés. Ca si Jordan a été fantastique jusqu'à présent, il a souvent été secondé par Scottie Pippen et par tous les Bulls qui, en fonction des besoins, se sont avérés très précieux. Les apparaitions de Scott Williams, celles de B.J. Amstrong, au petit jump-shoot soyeux, ou celles encore de Cliff Levingston, dont le rôle est de sonner le charge, se sont toutes avérées payantes jusqu'à présent. Objectivement, lorsqu'on dribble aux côtés de Michael Jordan, on ne peut que se sentir en confiance. La confiance, voilà une qualité qui manque cruellement aux Blazers de Portland.
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