• Actualités

    4 mois après avoir obtenu son second sacre, Chicago retrouve Portland pour ce qui pourrait constituer une revanche des Finals 1992.

    Les Bulls sont désormais les leaders incontestés de la ligue. Les Blazers sont quant à eux en pleine reconstruction pour tenter de trouver le petit plus qui lui avait manqué lors Finals. Exit les Buck Williams, Danny Ainge et Robert Pack, ces trois là sont remplacés poste pour poste par Joe Wolf, Mario Ellie et Rod Strickland. Sur le papier cela tient la route. Dans les faits, c'est plus compliqué. Chicago prend en effet d'entrée de jeu la direction des opérations (28-18 dans le premier quart-temps). Jordan (34 points et 11 rebonds) prend même le jeu à son compte enchaînant lay-up, shoot à mi-distance et trois points avec une facilité déconcertante (4/7 à 3 points). La réussite est à l'évidence dans le camp de l'Illinois (47,4% contre 38,9%). 56-46 au repos ! Les Blazers s'envolent-ils vers une quatrième défaite consécutive ? Qui plus est contre leur ennemi juré ! Drexler (14 pts à 35%) victime d'un pressing de tous les instants effectué par Jordan puis Pippen, Porter maladroit (16 pts à 42,8%) et Robinson fébrile, les Blazers perdent le troisième quart-temps 22 à 17. 78-63 à l'entame du money-time, refaire un écart de 15 points contre des Bulls outrageusement dominateurs relève du miracle. Le miracle n'a d'ailleurs pas lieu puisque Portland regagne les vestiaires défaits 101 à 91.

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  • Actualités

    En ce jour de Noël 1996, les Bulls retrouvent leur bête noire de la fin des années 80, Detroit, au roster totalement remanié. 

    Les Bads Boys, qui ont souvent fait beaucoup de mal aux Bulls, ont laissé la place à une équipe plus jeune et composée de très belles individualités : Grant Hill, Lindsey Hunter, Theo Ratliff, Michael Curry, Otis Thorpe pour ne citer qu'eux. Seul rescapé de la grande époque, Joe Dumars est chargé d'assurer la transition intergénérationnelle. 

    En face, un joueur à tout particulièrment l'intention de briller, surtout lorsqu'il s'agit de son ancienne équipe. Dennis Rodman, puisqu'il s'agit de lui, ne va se faire prier. Avec 11 points, 7 passes mais surtout 22 rebonds, The Worm est l'indiscutable MVP de la rencontre. De son côté, MJ réalise un bon match comme en témoignent ses 23 points et 10 rebonds. 

    La rencontre se termine finalement sur une victoire de Chicago 95 à 83. Pour l'anecdote, sachez que l'intégralité de la recontre est filmée dans le mode "caméra mal de mer" comme dirait notre cher George Eddy. C'est plutôt inhabituel mais l'angle de vue est intéressant. 

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  • Actualités

    Pour la première fois de leur histoire, les USA doivent s'astreindre à un système de qualification pour pouvoir disputer les JO. Raison de ce passage forcé : une piteuse 3ème place à Séoul en 1988. Leur plus mauvais résultat depuis l'intronisation du basket en 1936. 

    Pour corriger le tir, les stars de la NBA ont été récquisitionnées. Avec au bout du compte un cinq majeur de toute beauté pour la première rencontre officielle face à Cuba. 

    Magic en chef d'orchestre, Jordan et Bird en solistes de luxe, Barkley et Robinson aux percussions. Chuck Daly, le coach, peut se retourner vers son banc sans appréhension. Une autre équipe, tout aussi forte, est prête à entrer sur le terrain à tout moment : Ewing et Malone pour la puissance, Drexler et Stockton pour la créativité, Mullin et Pippen pour l'adresse et enfin Laettner pour la jeunesse. 

    A l'issue de la rencontre, l'écart est de 79 points. Vous avez bien lu : 79 points, un résultat dont tout le monde avait perdu l'habitude à ce niveau de la compétition. Les coéquipiers de Jordan ont évolué sur un nuage. Véritable rouleau compresseur, l'équipe américaine est parvenue à convertir 80% de ses tentatives en seconde mi-temps. Tout l'arsenal offensif et défensif y est passé pour offrir un score iréel : 136 à 57. 

    La Dream Team de Barcelone n'est pas né lors de JO mais lors du Tournoi Préolympique de Portland aussi appelé tournoi des Amériques. C'était le 28 juin face à Cuba. Historique. 

    Revivez l'intégralité de la rencontre :
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  • Open McDonald's - Chicago Bulls vs. PSG Racing - 17 octobre 1997

    Six ans après la venue à Paris des Los Angeles Lakers, la NBA nous offre une nouvelle très belle suprise avec cette fois la présence des champions en titre, les Bulls de Chicago. L'Open McDonald's ne présente pas de véritable enjeu sportif et il s'agit seulement du premier match d'avant saison pour l'équipe de Chicago. Autant dire que le niveau est faible et l'intensité physique pas vraiment au rendez-vous. Cela suffit malgré tout à contenter les fans de basket US du début des années 90 que beaucoup d'entre nous étions.

    Quand on voit la tête des joueurs du PSG Racing et de l'Olympiakos le Pirée avant d'affronter l'équipe rouge et noire, on se dit finalement que les fans n'étaient pas que dans les tribunes. Ce wee-end fut magique. La seule chose qu'on ait seulement regretté sont le manque de places dans le palais omnisport de Paris Bercy et les absences de Scottie Pippen et Dennis Rodman. Mais le plus important était là, Jordan himself ! Il finira MVP du tournoi, mais qui aurait osé en douter ? Pas les frenchy en tout cas !

    Revivez l'un des deux seuls matchs officiels de Jordan sur le sol français :
    - french broadcast (second half is missing) :     > part 1          > part 2
    - english broadcast :                                                   > part 1          > part 2


  • Actualités

    North Carolina affronte l'équipe de Duke pour les demi-finales du tounoi ACC. UNC a perdu quelques uns de ses meilleures éléments, dont James Worthy parti aux Los Angeles Lakers, mais l'équipe reste l'une des plus redoutables formations du pays. Duke n'a de son côté aucune véritable superstar si ce n'est un certain Johnny Dawkins qui fera par la suite une carrière tout à fait correcte en NBA (Spurs, Sixers, Pistons).

    Pourtant, Duke va s'efforcer de déjouer les pronostics et montrer que leur présence en demi-finale du tournoi ACC ne doit rien au hasard. Jordan et les siens sont loin d'imaginer une telle opposition : les Blues Devils leur rendent coup pour coup et compensent leur manque de densité physique par un basket intelligent.

    A 10 secondes de la fin du temps réglementaire, les 2 équipes sont encore à égalité. C'est une nouvelle fois le jeune Jordan, 18 points jusque là, qui va sceller le sort de la rencontre en captant un rebond offensif suivi du panier à quelques secondes seulement du coup de sifflet final.

    Finalement, North Carolina l'emporte de 2 points (77-75) et obtient, non sans difficulté, son billet pour la finale du tournoi ACC.

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  •  Actualités

    En ce début d'année 1993, Chicago affronte San Antonio à l'Hemisfair Arena. Les 2 équipes occupent les toutes premières places au classement de la NBA. 

    San Antonio est à la seconde place de la Midwest Division avec 23 victoires pour 13 défaites. L'équipe a depuis quelques semaines trouvé la bonne alchimie, sous la houlette de John Lucas, remportant ainsi ses 7 derniers matchs. Chicago est pour sa part en tête de la Central Division avec un bilan de 27 victoires pour 12 défaites. 

    Pour une fois, je ne vous annoncerai pas le résultat du match, vous laissant la primeur du résultat. Je peux simplement vous assurer que les deux équipes nous offrent un jeu très offensif et que l'issue du match ne sera connue qu'à la toute fin du temps réglementaire. Pour ceux qui auraient eu l'occasion de les suivre lors de leur passage en France, sachez que J.R. Reid et Lloyd Daniels font partie du roster des Spurs. 

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  • Actualités

    C'est la guerre froide entre Michael Jordan et les médias. En effet, la star des Bulls n'a vraiment pas apprécié les sous-entendus de la presse après son escapade d'Atlantic City. MJ ne souhaite dorénavant plus donner d'interviews et ne parle plus aux journalistes. C'est le boycott total. 

    Le 29 mai, les Bulls remportent une victoire facile sur les Knicks (103-83) dans le Game 3 des Conference Semi-Finals. Jordan marque seulement 22 points. Il est visiblement déstabilisé par l'acharnement médiatique dont il fait l'objet depuis quelques temps, et il n'est pas au mieux dans cette finale de conférence. En 3 confrontations, il n'a pour l'instant réussi que 25 de ses 77 tirs. Les  Bulls reviennent pourtant dans la course 2 victoires à 1. Rien n'est joué.

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  • Actualités

    Quel joueur aurait été MJ sans Scottie Pippen son fidèle lieutenant? Nous ne le saurons jamais. Ce que l'on sait en revanche c'est que Pippen est le seul joueur à avoir gagné 6 titres de champion avec MJ. Une partie du succès des Bulls et de la renommée de Jordan lui est incombe donc. 

    Joueur très complet, il est souvent resté en retrait d'un point de vue scoring. Rien de plus normal quand on a au sein de son équipe un joueur comme Jordan. Pour autant, de façon anecdotique, il lui est arrivé de devancer son mentor à la marque comme ce fut le cas le 18 février 1997 face à Denver puisqu'il scora 47 points, son record personnel. Il fut certe bien aidé par MJ qui lui délivra quelques une de ses 12 passes décisives, complétées de 24 points, 5 rebonds et 3 interceptions. 

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  • Chicago Bulls vs. Indiana Pacers - 12 avril 1987 - MJ score 53 points

    La saison 1986-87 aura été l'une des plus prolifiques pour Jordan puisqu'il va cumuler les performances à plus de 50 points pour au final établir l'incroyable moyenne de 37,1 points par match en fin de saison régulière.

    Le mois d'avril lui sera tout particulièrement favorable :  le 12 avril il score 53 points face aux Pacers. Le lendemain il score 50 points face aux Bucks. 3 jours plus tard, il marque 61 points face aux Hawks. A l'occasion de cette rencontre entre les Chicago Bulls et les Indiana Pacers, MJ est véritablement au dessus du lot. A ses 53 points, iI ajoute 8 rebonds et 4 passes prouvant que, s'il est avant tout un scoreur, il sait aussi faire jouer ses coéquipiers.

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  • Vidéos

    Michael Jordan sonne la révolte. Auteur de 54 points, il emmène les Bulls à la victoire (105-95). Aucun autre joueur n'avait marqué autant de points contre les Knicks en playoffs depuis 1951 et le carton de Sam Jones (Boston Celtics) auteur de 51 points.  A 6'58 de la fin du match et 91 à 84 à la marque en faveur des Bulls, MJ doit sortir plus de trois minutes suite à une cinquième faute sur Anthony Mason.  

    Trop fébriles, les Knicks n'en ont pas profité. Par cette victoire, les Bulls reviennent à 3 partout. 

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  • Actualités

    Vainqueurs (96-88), les Bulls auront donc la chance de défendre leur titre de Champion NBA pour la seconde fois d'affilée. 

    Malgré ses 25 points, 9 passes, 2 rebonds et 2 contres, Michael Jordan (seulement 8 sur 24 aux shoots) a semblé une nouvelle fois mal à l'aise. La défense excessivement rude de Knicks y est pour beaucoup mais tout laisse à penser qu'il a également été très affecté par les attaques à répétition de la presse durant ses playoffs. Le soutien est venu de Scottie Pippen, auteur de 24 points, 6 rebonds et 7 passes. Les Bulls remportent la série 4 à 2 et affronteront les Suns de Charles Barkley pour ce qui sera leur troisième série finale en 3 ans. 

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  • Ce match n'entrera pas au panthéon du basket mais j'ai trouvé intéressant de le mettre sur le blog car on y retrouve deux équipes offrant un basket propre et engagé.

    Chicago n'a bien entendu plus rien à prouver. La franchise canadienne, quant à elle, dispute sa première saison au sein de la league et dispose à ce titre d'un effectif constitué de joueurs gratieusement libérés par leurs précédentes franchises. Pour ce match, le roster des Raptors ne compte que 7 joueurs. Les Tracy Murray, Damon Stoudemire, Oliver Miller, Carlos Rogers, Alvin Robertson, Zan Tabak et Doug Christie font malheureusement pâle figure face à l'effectif ultra rodé des Bulls. Bien que Dennis Rodman ait été placé sur la liste des blessés, la différence de niveau reste suffisante pour permettre aux Bulls de remporter ce match.

    Pourtant, Toronto va offrir une très belle opposition au point de parvenir à remporter le match dans les toutes dernières minutes (109 à 108). Jordan marquera bien le buzzer beater mais le shoot sera considéré comme invalide puisque marqué au-delà du temps réglementaire.

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    A l'occasion des Playoffs 1991, les Chicago Bulls éliminent successivement les Knicks, les Sixers et les grandissimes favoris de la conférence Est : Detroit. En perdant un seul match en 12 rencontres de playoffs, les Bulls méritent finalement amplement cette qualification en finale.

    Quand bien même ils vont devoir affronter les multiples champion NBA que sont les Los Angeles Lakers, Chicago croit en ses chances. Le roster s'est étoffé, Jordan est plus fort que jamais et il est dorénavant impeccablement épaulé par Scottie Pippen. Seul le secteur intérieur est encore insuffisamment pourvu. Que valent en effet les Bill Cartwright, Will Perdue et Cliff Levingston face aux Sam Perkins, Vlade Divac ou James Worthy? Pas grand chose me direz vous. Ce sont pourtant ces mêmes intérieurs qui vont permettre aux Bulls de garder la tête hors de l'eau tout au long de la rencontre. Les Bulls ont du mal à scorer, alors ils vont décider de rendre coup pour coup dans la raquette.

    A 30 secondes de la fin du match, Chicago mène d'un point. Le talent des Bulls va-t-il prendre le dessus sur l'expérience des Lakers et offrir une issue inattendue dès le premier match de la série ? C'était sans compter sur l'intelligence de jeu de Pat Riley qui décalle Sam Perkins derrière la ligne à 3 points. A 14 secondes de la fin de la rencontre, "smooth" rentre son shoot et offre une victoire inespérée à son équipe 93 à 91.

    Tel est pris qui croyait prendre. Los Angeles remporte son premier match et rappelle aux joueurs de Chicago qu'ils devront avoir plus d'une corde à leur arc s'ils veulent offrir une vraie opposition à leurs adversaires. Los Angeles 1 - Chicago 0.

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    Les Etats-Unis sont encore sous le choc des Jeux Olympiques de Séoul où les universitaires ont perdu contre la grande Yougoslavie en demi-finale. Ils décident pour cette édition, d'envoyer la grosse artillerie de professionnels. Douze apôtres du sport spectacle débarquent pour venger l'affront de 1988 et pour tout balayer sur leur passage. La meilleure équipe de l'histoire est née et marque son empreinte pour toujours. La DREAM TEAM restera l'équipe de référence qui permettra aux Etats-Unis d'asseoir définitivement leur suprématie sur le monde du basket.

    Pour le meilleur joueur de l'histoire, participer à ces Jeux n’était pas chose facile. En effet, après avoir conquis dans la douleur son deuxième titre NBA, Jordan était fatigué par une longue saison de basket et pensait passer ses vacances en famille. Cependant, il accepta la proposition et joua le premier rôle d'une super production gigantesque en assurant le spectacle sur le terrain. Chuck Daly, le coach, n'avait que l'embarras du choix devant un tel effectif. L'entente était parfaite entre les joueurs et on ne pu assister qu'à un récital contre des équipes émerveillées par tant de légendes. La Dream Team remporta tous ses matchs avec un écart moyen de 44 points. Naturellement, les USA remportèrent la médaille d'or contre la valeureuse équipe de Croatie. Sur les 8 matchs du tournoi olympique de 1984, Jordan établit la remarquable moyenne de 17,1pts/match. Il fut deuxième meilleur marqueur de sélection US lors des JO de Barcelone (14,9pts/match) derrière Charles Barkley. MJ fut le seul joueur de la sélection à jouer tous les matchs du tournoi. Il établit par ailleurs le record de la compétition avec 37 interceptions.

    Sur les 8 matchs du tournoi olympique de 1984, Jordan établit la remarquable moyenne de 17,1pts/match. Il fut deuxième meilleur marqueur de sélection US lors des JO de Barcelone (14,9pts/match) derrière Charles Barkley. MJ fut le seul joueur de la sélection à jouer tous les matchs du tournoi. Il établit par ailleurs le record de la compétition avec 37 interceptions.

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    Game 5. Les Bulls s'imposent pour la troisième fois d'affilée au Forum, 108 à 101. Chicago est champion pour la première fois de son histoire.

    Jordan, qui n'a pas quitté le parquet un seul instant durant le match (30 points, 10 passes, 4 rbds et 4 contres), explose. Il fond en larmes dans les vestiaires et s'agrippe au trophée. "Je n'avais jamais autant montré mes émotions en public, dira-t-il, je m'en fous".

    Revivez le dernier match de ces Finals (original broadcast) :          > part 1          > part 2