• Actualités

    Comme nous, vous avez probablement adoré les top Ten du début des années 90. Michael Jordan, par ses envolées incensées, n'y était sans doute pas étranger. Capable de galvaniser les foules comme jamais auparavant, His Airness occupait alors pas loin d'un Top Ten sur deux. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas grâce à un dunk mais à une no look passe pour le fidèle numéro 33 que MJ décrocha sa place dans ce classement des 10 meilleures actions de la semaine qui date de 1992. Il serait intéressant de réaliser un classement du plus grand nombre de participations à ce classement hebdomadaire. MJ y finirait incontestablement avec le plus gros total de l'histoire.

    Revivez le top ten dans son intégralité (french broadcast) :     > download


  • Just For Kicks

    Ceux qui, comme nous, attendaient la sortie officielle de la Air Jordan XX9 traditionnellement programmée à l'occasion du All-Star week-end ont sans doute été déçu d'apprendre que la marque au Jumpman avait décidé de la repousser à l’automne prochain. De prime abord, on aurait pu imaginer que les équipes de JB avaient pris du retard. En réalité, la marque inspirée du plus grand joueur de basket de tout les temps a justifié sa décision en arguant que dorénavant la date de sortie de la signature shoe de Sa Majesté coïnciderait avec le début de la saison NBA. La décision n'est pas déconnante mais elle vient rompre la tradition, longue de plus de 20 ans, qui voyait la filiale de Nike présenter la très attendue signature shoe lors du All-Star week-end quelques jours seulement avant la journée d'anniversaire de MJ.

    La sortie de la Air Jordan XX9 n'est pas donc décalée de quelques semaines mais de ... 8 mois, si d'aventure sa maison mère décide de la mettre sur le marché à la mi-octobre. On vous voir venir. JB aura la pression et se devra d'être au rendez-vous en nous offrant du bonne grosse release. C'est certain. Mais la pression, ils se la sont mise tout seul. On ne doute pas qu'ils assureront. Ce ne sont pas des débutants. Pour se rattraper, la marque est prévu quelques belles rééditions. Les plus experts seront même heureux d'apprendre qu'une paire "Quai 54" fera son apparition fin juin pour le retour du tournoi éponyme sur l'asphalte parisien. Et si nos infos sont exactes. Ca sera du lourd. Pas la grosse blague d'il y a 2 ans (souvenez-vous ici). Non, on parle plutôt d'une paire du calibre de la Air Jordan V black "Quai 54". Ah ouais, là ça change tout  !


  • Ils ont enfilé le numéro 23

    Six joueurs seulement ont choisi de porter l'emblématique numéro 23 pour la saison 2013-14. Le nombre de joueurs en activité prenant le risque d'endosser les chiffres 2 et 3 du sextuple champion NBA ne cesse de baisser. Ils étaient 13 lors de la saison 2009-10, 10 lors de l'exercice suivant, 9 en 2011-12 et 8 il y a un an. Cette année, les téméraires se nomment Allen Crabe (Portland, 4,9min/m), Draymond Green (Golden State, 5 pts/m), Toure' Murry (New York, 2,9pts/m), Marcus Thornton (Sacramento, 8,7 pts/m), Anthony Davis (New Orleans Pelicans, 19,5 pts/m et 10,5 rbds/m) et Kevin Martin (Minnesota, 19,9pts/m). A ce rythme, le nombre de maillots floqués du numéro 23 se comptera sur les doigts d'une seule main dans moins de deux ans.

    L'héritage est en effet lourd à porter et à assumer pour des joueurs NBA qui n'auront sans doute jamais le talent et la reconnaissance de l'ancien Bull de Chicago. Mais une question nous vient tout à coup : pourquoi l'ensemble des franchises NBA ne suivraient-elles pas l'exemple du Heat de Miami qui est devenu en 2003 le premier club à retirer le maillot d'un joueur n'ayant jamais évolué avec le club floridien ? L'idée n'est pas nouvelle mais aucune autre franchise n'a encore jamais osé la mettre en pratique. Une telle décision ne discuterait pourtant pas. A moins que David Stern, qui a quitté son poste le 1er février dernier, ne l'ait pensé dans un coin de sa tête. Après 30 ans de bons et loyaux services, le futur ancien commissioner de la NBA a les moyens de rendre cet énorme hommage à un joueur sans qui il n'aurait peut être pas eu l'indiscutable bilan qui lui est réservé à l'orée de sa retraite.


  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons - 29 mai 1989 - Conf. Finals Game 4

    En l'emportant sur le parquet des Bulls le 2 mars avec un écart de 21 points et en réalisant l'une des plus belles performances de sa jeune carrière, Reggie Miller s'était-il soudain senti pousser des ailes ? Il faut croire, car sa déclaration d'après-match frôla l'inconscience. En affirmant en effet que les Bulls ne serait rien sans Michael Jordan, il n'avait sans doute pas réalisé la portée de son geste. Un crime de lèse-majesté en quelques sorte. Mais aussi une guerre perdue d'avance face à un MJ qui puisait sa motivation dans ce genre de scénario masochiste pour qui ne connaissait pas la mentalité du joueur de Chicago. "Trade Michael Jordan off their team and who have they got over there ? Nobody, Michael makes their team and justifiably so, because he's probably the greatest player in the game right now".

    La réponse du numéro 23 des Bulls ne se faisait pas attendre. Deux semaines plus tard, les Bulls retrouvaient en effet les Pacers sur leur terrain. Sa Majesté plantait 39 des 133 points de son équipe avec notamment un très honorable 60% de réussite. Detlef Schrempf et Chuck Person, passablement agacés par cette revanche à sens unique étaient disqualifiés. Une véritable débâcle pour les joueurs de Dick Versace. En l'emportant de 14 points, les Bulls signaient une revanche éclatante. La victoire avait-elle été acquise d'avance. Probablement, car au début des années 90, MJ dictait déjà sa loi. Plus personne ne l'ignorait. Lorsqu'il le décidait, il allait jusqu'à ridiculiser ses adversaires. Ce soir de fin mars 1991, Reggie Miller apprenait au moins une chose : l'humilité.

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  • Detroit Pistons vs. Chicago Bulls - 15 décembre 1987

    Nous sommes à la fin des années 80. Depuis 4 ans qu'il évolue au sein de la ligue nord américaine, Jordan a transformé le paysage "basketballistique". Il est l'incarnation d'une NBA moderne. Pour faire pleuvoir les dollars, la machine grippée par des histoires de drogue, de rentabilité et de fiabilité doit s'épanouir à travers le prisme des appareils high-tech, caméras télé, zoom photographique. Désormais, la NBA vend du rêve et pas du pansement pour les aigris et autres vedettes à l'égo meurtri. Jordan en rajoute. Chacun de ses multiples exploits est disséqué sous tous les angles.

    MJ ne se prive pas d'illuminer les écrans TV en réussissant l'impensable pour qui ne l'a jamais vu évoluer sur un parquet. Jordan est un acrobate des terrains. Seule la gravité lui résiste encore. Jordan est au dessus du lot. Lorsqu'il n'apparait pas dans les highlights pour ses dunks, c'est pour ses buzzer-beaters. Comme ce 15 décembre 1987. Jordan, dans un Silverdome de Detroit archicomble, y réussit l'un des tirs les plus formidables de sa carrière. En tant normal, prendre un tel shoot c'est prendre un risque inconsidéré. Le réussir relève alors de l'impensable. Sauf quand on a du talent. MJ en a, plus qu'il n'en faut.

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