• Utah Jazz vs. Cgicago Bulls - 3 février 1992 - 3OT

    Il aura fallu 3 prolongations, rien que ça, pour départager les deux meilleures équipes de ce début de saison. A l'issue des 57 minutes de temps de jeu, c'est finalement le Jazz de Karl Malone qui l'emporte (126-123). Michael Jordan (34 pts, 11 rbds, 8 passes) aura manqué de réussite puisqu'il ne parviendra pas à convertir les 3 shoots de la victoire qu'il aura eu entre les mains. L'issue du match tournera en faveur d'Utah à une demi-seconde de la fin de la troisième prolongation lorsque l'un des arbitres de la rencontre, Tommy Wood, sifflera une faute plus que contestable à Jordan. S'en suivra, une certaine agitation, un pétage de plomb en règle de Sa Majesté puis son expulsion - MJ mettra tout son coeur pour infliger un faux-semblant de coup de boule à l'arbitre en question -. Difficile dans ces conditions d'espérer ramener la victoire.

    Dans une petite semaine, tout ce petit monde pourra enfin souffler direction la Floride pour y disputer le traditionnel All-Star week-end d'Orlando. L'occasion rêver de se reposer, voir même pour certains de relâcher la pression. N'est-ce pas Mister Jordan ?

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  • Les gens s'interrogent souvent pour savoir qui est le plus grand joueur de basket de tous les temps. On serait tenté de dire Michael Jordan. Sauf que pour Sa Majesté en personne, ce débat n'a pas lieu d'être ! Toute la question est plutôt de savoir qui est la plus grande équipe de tous les temps !! Et oui, un joueur ne fait pas une équipe. Le basket-ball se joue à cinq !

    Alors, quelle est l'heureuse élue ? Un indice : cette équipe a établi le record du nombre de victoires en saison régulière lors de la saison 1995-96. La réponse en image par His Airness himself !


  • Actualités

    En 1996, les Bulls terminent la saison régulière avec un ratio exceptionnel de 72 victoires pour seulement 10 défaites et font ainsi tomber le record détenu jusque-là par les Los Angeles Lakers (saison 1971-72, 69v-13d). Pour réaliser une telle performance, Jordan et Pippen ont été contraints de se mettre au service de l'équipe privilégiant le jeu collectif plutôt que leur seul talent individuel. Ce Top Ten des caviars de la saison en est la parfaite illustration. Kukoc décoche la dixième place, Jordan la neuvième et Pippen la quatrième. Un joli ratio qui en dit long sur le jeu collectif et lécher de ce qui restera comme la meilleur équipe des Bulls depuis la création de la franchise en 1966. Au fait, profitez en car ce Top Ten est signé Canal+ avec des commentaires en français de George Eddy. Ca ne se refuse pas !

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  • Dans 5 semaines, les meilleures équipes de la ligue se retrouveront propulsées en playoffs. Avec plus de 40 victoires chacune à ce stade de la saison, Chicago et Miami sont assurés d'obtenir leur billet pour cette seconde partie de saison durant laquelle chaque parquet est mis à feu et à sang. Si tout se déroule comme prévu pour les joueurs de Phil Jackson et de Pat Riley, les deux équipes pourraient se retrouver en finale de conférence. Après la rencontre de ce soir, entre ces deux équipes, il sera question de playoffs. Autant dire que Jordan, Pippen, Mourning, Hardaway and co. veulent envoyer un message. MJ lui veut en profiter pour remettre les points sur les i. Il a en effet très mal vécu la défaite de son équipe le 7 janvier dernier face à ces mêmes Heat (-27 points). Surtout, il n'a pas apprécié l'attitude de Mourning à l'issue de la rencontre. Par excès de confiance, le pivot floridien avait déblatéré sur ces Bulls qui, il ne faut pas l'oublier,  ont tout de même 5 titres en poche quand Miami n'en a aucun.

    Cette affiche promet énormément. Miami est en effet l'équipe la plus efficace de toute la NBA en déplacement (22-11 à égalité avec les Sonics). Surtout, les floridiens ont réalisé l'exploit de remporter 13 de leurs 15 matchs sur le mois de février tout en pratiquant la meilleur défense de la ligue. Les Bulls, pour leur part, sont les plus efficaces à domicile (seulement 3 défaites au United Center)

    Reste la question des absents. Longley blessé, c'est Rodman qui occupera le poste de pivot. Quand on sait qu'il est capable du meilleur comme du pire, surtout face à un Mourning qui ne l'apprécie guère, sa capacité à se contenir sera déterminante. Randy Brown sera également en tenue de ville. Heureusement, Pippen est de retour. Sérieusement blessé au pied depuis le début de la saison, il n'a en tout et pour tout disputé que 27 rencontres (contre 62 pour ses coéquipiers). Ses statistiques ne cessent de grimper : 19 points, 5 rebonds et presque 6 passes pour le très polyvalent ailier des Bulls. Sa fraicheur sera un gros atout pour Chicago.  Jordan, enfin, est très en forme. Mais cela n'étonne plus personne. Face aux Knicks deux jours plus tôt, le meilleur joueur du championnat à planté 42 points avec une paire de Air Jordan I aux pieds histoire de saluer ce qui était peut être son dernier match au Madison Square Garden avec l'uniforme des Bulls.

    Tout ça pour dire qu'entre la rigueur défensive et l'engagement physique des hommes de Pat Riley et le jeu parfaitement huilé de Chicago, cela sera que le meilleur gagne. Place au match !

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  • Atlanta Hawks vs. Chicago Bulls - 19 janvier 1988

    L'ascension de Michael Jordan vers les sommets de la NBA ne s'est pas faite sans heurts. Beaucoup de bagages sont pliés, notamment ceux de deux coaches (Kevin Loughery et Stan Albek), avant que Doug Collins ne trouve la bonne formule lors de la saison 1987-88. Le jeune coach a ce qu'il faut pour construire l'avenir de la franchise, en particulier des tours de draft. Pour la circonstance, deux bonnes affaires sont nouées : l'acquisition de Scottie Pippen, sorte d'échalas frêle, et Horace Grant, jumeau au grand coeur trempé dans l'acier.

    Les résultats sont immédiats : dix victoires supplémentaires au bilan de la saison régulière. Il manque encore à l'équipe un pivot digne de ce nom pour espérer venir à bout des Pistons en playoffs. Granville Waiters, Dave Corzine et Artis Gilmore (39 ans), c'est en effet un peu faible à ce niveau. Dès la saison suivante, Collins met la main sur un intérieur correct. Il s'agit de Bill Cartwright, teigneux pivot new-yorkais, acquis en échange de Charles Oakley. Le coach des Bulls a monté un échange ailier fort contre pivot, au grand courroux de Jordan qui s'etait lié d'amitié avec Oakley. Un mal pour un bien. Jordan le sait, d'autant que l'arrivée du grand Bill va donner un second souffle à la franchise de l'Illinois.

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