• Pan American Games - 20 août 1983 - USA vs. Brazil

    Bien qu'elle n'ait pas forcément laissée de grandes traces dans l'histoire, la sélection de USA basketball pour les jeux Pan Américain de 1983 réalisa un parcours sans faute (8 victoires en autant de matches) et décrocha un titre qui semblait ne pas pouvoir lui échapper. Et pour cause, cette sélection était composée de futurs professionnels (Michael Jordan, Sam Perkins, Mark Price, Leon Wood, Wayman Tisdale...) qui allaient également laisser leurs noms dans l'histoire de la NBA. Sans surprise, le jeune pensionnaire de North Carolina, Michael Jordan, termina meilleur marqueur de sa sélection (17,3 pts/m).

    Si le coach de la sélection US, Jack Hartman, eu quelques frayeurs au début du tournoi - Chris Mullin se factura le pied lors d'un match d'exhibition à San Juan et Michael Cage quitta le groupe après 2 rencontres pour rester au chevet d'un de ses proches gravement malade - les premières victoires de l'équipe américaine vinrent vite confirmer son immense potentiel. Les jeunes ricains remportèrent ainsi leurs quatre premières rencontres avec un écart moyen de 10 points (74-63 contre le Mexique, 72-69 contre le Brésil, 78-65 contre le Venezuela, 111-97 contre le Canada). Les choses s'accélérèrent à partir de la cinquième rencontre : victoire de 13 points à nouveau face au Mexique (81-68) puis nouveau succès de 20 points en quart de finale contre les argentins (88-68). Au tour suivant, les USA remportèrent leur deuxième rencontre du tournoi face au Brésil (87-79). En finale, les universitaires US ne firent qu'une bouchée (101-85) de leurs voisins Porto Ricains que personne ne s'attendait à voir finalistes. Le 19 août, la sélection américaine se vit donc remettre sa troisième médaille d'or de l'histoire des Jeux Pan Américain. Pour Michael Jordan, ce n'était qu'une mise en bouche. Il ne le savait pas encore, mais il allait se retrouver propulser un an plus tard dans le grand bain des Jeux Olympiques en compagnie de Sam Perkins, Leon Wood, Chris Mullin et Waymane Tisdale. Avec au bout une autre médaille d'or, cette fois encore plus précieuse.

    Revivez la rencontre dans son intégralité (original broadcast) :     > download


  • Chicago Bulls vs. Philadelphia 76ers - 16 mai 1991 - Conf. SF Game 5

    Si vous demandez à Phil Jackson quel est selon lui la plus belle performance de Michael Jordan en playoffs, il vous répondra que c'est impossible à dire tellement son joueur à excellé dans les phases finales de saison régulière. Il a par contre gardé un excellent souvenir de la série de 1990 entre Chicago et Philadelphia car ce sont ses premières demi-finales de conférence en tant que Head Coach. Si vous l'interrogez sur le match référence de ce second tour, il vous répondra sans hésiter le match numéro 5.

    L'explication est toute simple. C'est le Zen Master lui-même qui la donne : "Scottie Pippen venait de perdre son père. Il avait répondu présent mais mentalement il n'était pas là". "Michael avait porté toute l'équipe sur ses épaules et livrer une prestation encore une fois exceptionnelle". "Je n'ai jamais vu un joueur atteindre un tel niveau dans une série de playoffs". Avec 43 points de moyenne sur 5 rencontres, MJ établira en effet un nouveau record. Il terminera notamment meilleur marqueur de 16 des 20 quart-temps de ce second tour. Au final, MJ offrira la qualification à son équipe. Surtout, il l'autorisera à rencontrer les Pistons en finale de conférence pour la seconde année de suite. La revanche sera saignante.

    Visionnez l'intégralité de la rencontre (original broadcast) :     > download


  • ***************************************************************************************************
    “Je me souviendrai toujours de cette soirée au cours de laquelle Michael et moi avons scoré, à nous deux, 70 points.”
    **************************************************************************************************
    -- Stacey King, le 28 mars 1990 face aux Cavs, qui n'avait marqué qu'un 1 point contre 69 pour Jordan


  • Indiana Pacers vs. Chicago Bullls - 10 avril 1992

    Dans le magazine ESPN de juillet 1998, Michael Jordan déclarait : "Je ne déteste pas vraiment jouer contre un joueur en particulier dans cette ligue, mais affronter Reggie me rend dingue. C’est comme un combat de coqs pour une femme. Son jeu se résume à se laisser tomber. Qu'on le frôle et c’est faute. Mais lui a tout le temps les mains sur vous, comme une femme vous étreignant la taille". Cette relation entre deux des plus grands compétiteurs de la ligue commença très tôt, en 1987, lorsque Miller fut drafté par les Pacers d'Indiana. Elle s'arrêta en 1998, lorsque Sa Majesté fit valoir ses droits à la retraite.

    Pendant 11 saisons, les relations entre les deux arrières furent faites de "je t'aime moi non plus". Leurs points communs ? Ils ont disputé chacune des rencontres de leur carrière comme si c'était la dernière. La défense était à leurs yeux tout aussi importante que les qualités offensives. Leurs différences ? Il n'y en a pas, sauf que peut être Miller n'a pas eu que des copains dans la ligue. MJ non plus d'ailleurs, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons. Qui se ressemble s'assemble ? Non, finalement tout les opposait. Un peu comme deux aimants qui se repoussent inexorablement. A tel point que les deux en vinrent aux mains, un soir de février 1993. Impossible de les rapprocher. La rivalité entre Miller et Jordan fut l'une des plus passionnantes des années 90. Vous ne vous en souvenez pas ? Alors, retour en arrière avec cette rencontre datant d'avril 1992. Nous sommes à moins d'une semaine du début des playoffs.

    Visionnez l'intégralité de la rencontre (original broadcast) :     > download


  • -Keep flying with Him- était en mai dernier à New York City, la ville dont on dit qu'elle ne dort jamais. C'est le moins que l'on puisse dire. New York ne s'endort pas, ou bien sur une seule oreille. Pendant une semaine, nous avons vécu au rythme de cette mégalopole, à mille à l'heure, enchainant visites-métro-shopping comme jamais auparavant. Un voyage fatiguant, dans le bon sens du terme, tant il a été riche en découvertes. C'est simple, NYC rassemble tout ce qu'on peut attendre d'une grande ville. Que vous aimiez le sport, l'art, la musique, la cuisine, l'architecture, l'histoire ou toute autre chose, vous trouverez à New York votre bonheur. Alors, certes l'immobilier est cher - se loger dans Manhattan coûte un bras - mais on se rattrape plus que largement avec les fringues dont on en vient parfois à se demander s'il n'y a pas une erreur sur l'étiquette. A New York, société de consommation oblige, tout est en solde et tout le temps.

    New York est une ville sensationnelle pour tout fan de basket qui se respecte. La ville héberge deux équipes NBA, les Knicks de New York et les Brooklyn Nets. Lors de notre voyage, le Madison Square Garden et le Barclays Center étaient fermés. Nous nous sommes donc tout naturellement rabattu sur le temple du streetball mondial, le Rucker Park. Un vrai bon moment que nous avons immortalisé comme il se doit. Mais se rendre à New York sans évoquer Michael Jordan serait quasiment un crime de lèse-majesté. MJ en retraite, le Madison Square Garden fermé, il nous fallait être inventif pour assouvir notre passion dévorante pour l'ancien numéro 23 des Bulls. C'est à Gran Central, la plus connue des gares new-yorkaises, que nous avons trouvé notre bonheur. Car Gran Central est le lieu choisi par MJ pour y installer son restaurant, le Michael Jordan's Steakhouse Restaurant. Comme son nom l'indique, l'établissement a fait des viandes sa spécialité. La carte est alléchante, les prix tout à fait abordables, les plats excellents (si on s'en tient aux avis sur internet) et l'accueil plutôt sympathique (ça nous pouvons l'attester). Malheureusement, nous n'avons réussi y obtenir une table. Y déjeuner est somme toute faisable, mais y dîner relève de l'imaginaire si on ne s'y prend pas une bonne semaine à l'avance. Bref, ce n'est que partie remise. New York ne se visite de tout façon pas en une seule fois.