• Just For Kicks

    MJ en personne est intervenu à la mi-temps du match entre les Bobcats et le Jazz pour dévoiler le nouveau logo de son équipe dont on rappelle qu'elle changera de nom la saison prochaine. Il faudra dorénavant l'appeler Charlotte Hornets comme en ont décidé les fans de la franchise de Caroline du Nord dans un sondage que le club leur avait été réservé au premier trimestre. 

    Le nouveau logo ne sera définitivement apposé sur les maillots des joueurs qu'à compter de la saison 2014-15 mais des produits dérivés floqués du frelon seront commercialisés dès le 18 janvier prochain. Le processus, long et complexe, aura coûté la modique somme de 4 millions de dollars à son propriétaire. 

    Espérons que les Hornets nouvelle génération auront le talent et l'audace de leurs prédécesseurs. Larry Johnson, Alonzo Mourning, Muggsy Bogues, Dell Curry, Rex Chapman and co. firent en effet les grandes heures de ce club qui décrocha son premier billet pour les playoffs au bout de cinq saisons seulement. A moins que cela ne soient les belles performances de leur proprio face à l'ancienne franchise qui ne leur donne des idées. En 40 matchs face aux Hornets, MJ tourna en effet à presque 32 points de moyenne. A deux reprises, il franchit même la barre des 50 points (52 points le 12 mars 1993, 51 points le 20 décembre 2001).


  • Portland Trailblazers vs. Chicago Bulls - 23 novembre 1990

    Tout au long de leurs carrières, Michael Jordan et Clyde Drexler nous ont proposé une invraisemblable rivalité comme seule la NBA a su et sait encore nous en offrir. Les duels entre les deux joueurs, faits de hasard, de chance, de déconvenues et de coups du sort, ont souvent été en la défaveur d'un Drexler qui méritait sans aucun doute un peu plus que la reconnaissance de ses pairs.

    The Glyde savait en effet tout faire. Il avait un jeu athlétique et aérien, fait d'un-contre-un mais mâtiné d'une belle dose d'adresse à longue distance. Pourtant, il n'a pas eu la carrière aboutie que son talent présumait. Avant d'être champion, en 1995, avec les Houston Rockets de Hakeem Olajuwon, Drexler trainait une belle réputation de loser. Battu deux fois en finale universitaire avec Houston, en 1983 et 1984, l'ailier chuta ensuite deux fois en finale NBA. Contre les Detroit Pistons de Chuck Daly en 1990 puis contre les Chicago Bulls de Michael Jordan en 1992. Cette même année, le célèbre numéro 23, l'avait en plus précédé au classement du meilleur joueur (MVP). En plus d'avoir perdu le titre de champion et celui de MVP face à Jordan, l'ailier vécut très mal de se faire subtiliser le titre de meilleur joueur du All-Star Game par Magic Johnson, pour son grand retour à la compétition après l'annonce de sa séropositivité.

    Pour attester de cette rivalité, nous avons sélectionné ce match du début de saison 1991. Cette rencontre illustre bien l'esprit de compétition qui anime les deux joueurs en ce début des années 90. Si les deux franchises players terminent la rencontre avec des statistiques quasi identiques - 40 points, 8 rebonds, 7 passes, 3 interceptions et 1 contre pour Jordan, 38 points, 23 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 contre pour le Blazer - le sort de la rencontre tourne une fois encore à la faveur du Bull. Mais Drexler lui donne du fil à retordre à tel point que deux prolongations seront nécessaires pour départager les deux équipes. Jordan a donc pris le dessus comme il le fera une fois encore quelques mois plus tard lorsque Chicago remportera son second titre de champion NBA au nez et à la barbe d'un inconsolable Drexler. Toujours lui ! La vie est ainsi faite, même pour un sportif de haut niveau.

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    “By the time you see me coming, it's too late.”
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    -- Michael Jordan


  • Orlando Magic vs. Chicago Bulls - 10 mai 1995 - Conf. SF Game 2

    Nous sommes en 1995. Chicago a plutôt mal commencé ses demi-finales de la conférence Est. Lors de la première manche, Michael Jordan a été très décevant et très déçu. Il reste en effet 15 secondes à jouer - Chicago mène d'un petit point - lorsque Nick Anderson vole le ballon du match à Sa Majesté. Hardaway intercepte puis offre un dunk rageur et décisif avec un joli goût de revanche pour Horace Grant.

    Fort heureusement, Jordan réagit dès le second match. On ne sait pas si c'est d'abandonner son numéro 45 pour le symbolique numéro 23 qui lui redonne des ailes, mais il semble métamorphosé et rajeunit. Fini le Jordan maladroit et parfois timide au moment d'attaquer le cercle. MJ score 38 points et surtout il remporte son duel avec son pote Nick Anderson, celui-là même qui lui avait chipé la victoire lors de la manche précédente. Avec cette victoire 104 à 94, Chicago prend l'avantage du terrain. C'est maintenant à Orlando de réagir.

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  • Washington Bullets vs Chicago Bulls - 30 avril 97 - 1st Round Game 3

    Face à une équipe de Chicago qui a compris que son salut passait cette saison essentiellement par la défense, les joueurs de Washington ont toutes les chances de se faire tailler comme du petit bois dans ce game 3 du premier tour des playoffs. Il faut dire que ni Chris Webber ni Juwan Howard ne sont parvenus a empêché le naufrage de leur équipe jusque-là. Ce ne sont pas non plus les 2,31m de Gidza Muresan qui suffiront à prendre le dessus sur le secteur intérieur traditionnellement perfectible des Champions en titre.

    Les Bullets ont réalisé une excellente saison (44v-38d), mais elle pourrait s'arrêter ce soir. Les joueurs n'ont pas digéré leur courte défaite du game 2 (104 à 109). Les 55 points de Jordan leur ont fait très mal. Les joueurs de Jim Lynam savent que si ce n'est pas MJ qui leur assène le coup de grâce, la sanction pourrait alors venir de Pippen, de Rodman voir même de Ron Harper. Face à une telle armada, il est difficile d'entrevoir un avenir très radieux.

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