Secoués par une lourde défaite lors du game 3 des demi-finales de conférence, les Hornets doivent réagir 2 jours plus tard à domicile à l'occasion de la quatrième manche. Dès le premier quart-temps ils y parviennent, comptant jusqu'à 9 points d'avance. Pour espérer l'emporter, les Bulls savent qu'ils doivent absolument limiter le rendement offensif de Glen Rice. Rice est réputé pour la rapidité d'exécution de son jump-shot. En saison régulière, le shooteur des Hornets à tourné à plus de 22 points de moyenne. Il a convertit 45,7 % de ses tirs à deux points et 43,3 % de ses shoots à trois points. Seulement, en face il y a Scottie Pippen. Le filiforme ailier des Bulls sait défendre et plutôt bien. Il possède une allonge intéressante qui va lui permettre de réduire l'espace de liberté de son adversaire direct. Rice n'arrive plus à amorcer son shot comme il le fait habituellement. La défense du numéro 33 des Bulls asphixie totalement Rice qui doit se contenter d'un désolant 6 sur 17 à deux points. Sa réussité à trois points est guère meilleure (1 sur 4).

Emmené par les 31 points de Jordan, les 17 points de Pippen et le 18 rebonds de Rodman, Chicago s'impose finalement de 14 points (94-80). Chicago n'est plus qu'à un match de se qualifier pour les finales de conférence. Cela serait alors la huitième fois en dix ans que l'équipe de Phil Jackson atteindrait ce stade de la compétition.

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Incredi...BULLS ! Avec 72 victoires - record absolu - Chicago efface les Lakers (69 victoires en '71-72) des tablettes NBA, punit Seattle et remporte son quatrième titre de Champion. Tout au long des 100 matchs qui les ont emmenés jusqu'au titre, les Bulls ont été injouables. Jordan a été le mettre incontesté de l'équipe. Ce top ten de la saison 1995-96 lui est entièrement dédié. On y découvre tout l'étendu du répertoire offensif et défensif du double MVP de la saison.

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La Air Jordan Spiz'ike, dans sa version iD, est dorénavant une réalité. Cette chaussure, qui tire son inspiratiopn des publicités Nike mettant en scène le célèbre personnage Mars Blackmon du réalisateur Spike Lee et qui associe des éléments emblématiques des Jordan III, IV, V et XX, vient en effet d'être intégrée à la plateforme de personnalisation  de chez Nike. Il est dorénavant possible de donner une nouvelle dimension à cette compilation de designs en la personnalisant avec les matériaux et couleurs de son choix.

Contrairement à ce qu'on pouvait penser, tout le monde ne la portera pas aux pieds. Deux raisons à cela. D'abord son prix, 195 euros, lui confère une place dans le quasi luxe. Ensuite, le principe, à priori éphémère. Comme le rappelle Nike, sa maison mère : "Ce n'est pas le moment de traîner : elle n'est disponible que pour une durée limitée et une fois les stocks épuisés, tout sera terminé." Voilà qui replace les choses dans leur contexte, et fait taire les nombreuses polémiques soulevées par la révélation soudaine de la personnalisation de la Spiz'ike.

Au cours des playoffs 1993, les Bulls ne perdent en tout et pour tout que 2 rencontres, face aux Knicks de Pat Riley. Menés deux à rien, Chicago remportent les quatre rencontres suivantes et se qualifient pour leurs troisième Finals d'affilée.

L'affiche fait rêver : Bulls contre Suns de Phoenix, Jordan face à Barkley. Plus qu'un simple match, c'est bien le duel de deux figures emblématiques. Jordan contre Barkley sont deux des idôles préférés des jeunes de ce début des années 90. Michael et Charles son aussi deux excellents amis dont l'amitié remonte à loin, en 1984, depuis leur début en NBA. Reste que "Sit Charles", transféré à l'été 1992 de Philadelphie à Phoenix, a obtenu avant cette finale le premier signe ostensible de reconnaissance avec le trophée du MVP de la saison. Mais personne n'est vraiment dupe. Bien sûr, le numéro 34 des Suns est un joueur de premier ordre, défiant, malgré sa taille modeste, tous les géants qui hantent les raquettes de la ligue. Mais , pour la plupart des observateurs et des annonceurs, le MVP indiscutable et indiscuté demeure MJ. Celui-ci, d'ailleurs, s'est chargé de le rappeler à la planète entière à l'occasion des quatres premiers matchs de ces finales, retransmises en vingt langues et dans cent neuf pays.

Les Bulls mènent 3 à 1 dans ces finales. Les Suns sont dorénavant au pied du mûr. Ils sont toutes les raisons d'être inquiets : Jordan a livré une prestation de tout premier ordre lors du Game 4 -55 points ce que personne n'avait fait avant lui- et ce cinquième match se déroule au Chicago Stadium. Pendant 48 minutes, Jordan et Barkley seront tout excusé d'avoir trahi leur décennie d'amitié.

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Les Chicago Bulls sont menés 2 à 1 dans ces finales de conférence. Doug Collins a engagé ses joueurs dans une guerre d'usure contre les Pistons, et le moins qu'on puisse dire c'est que son équipe est fatiguée. Jordan a livré de belles prestations lors des trois premières rencontres, notamment un game 3 à 46 unités, mais il est quelque peu à bout de souffle.

Ce fut particulièrement sensible lors de cette quatrième manche à Chicago. Jordan est creuvé et il ne parvient pas à mettre ses shoots. (5 sur 15 à la fin du match). Il se démène pour se mettre au service des autres membres de l'équipe, mais ses coéquipiers sont aussi fatigués que lui. De son côté, les Pistons peuvent s'appuyer sur un effectif plus complet avec notamment un Dennis Rodman de gala qui capte la bagatelle de 18 rebonds. Comme en pprime Rodman est parfois chargé de la défense sur Jordan, les Bulls sont vite obligés de rendre les armes. Chicago s'incline sur le score de 86 à 80. Les outsiders ne sont plus qu'à un match de l'élimination. Jordan est impatient de retrouver les parcours de golf, mais le plus tard possible...et avec la conscience tranquille.

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