• La Jordan Spiz’ike rejoint à la plateforme NikeiD

    Le 24 avril prochain marquera un tournant dans l'histoire de la marque au Jumpman. Après les AJ 2011 et 2012, un mouveau modèle de la gamme va en effet intégrer la plateforme NikeID. Enfin... nouveau modèle pas tant que ça puisque c'est la Jordan Spiz'ike, un paire hybride crée en 2006, qui intégrera le panthéon de la customisation.

    La nouvelle peut parâitre réjouissante, elle ne l'est en réalité pas complètement. Avouons le, c'est bien la première fois que nous ne sommes pas totalement emballés par une info en provenance de chez Jordan. Disons plutôt que notre réaction a été mitigée. Mi-figure mi-raison comme on dit. L'idée de pouvoir créer ou recréer cette paire emblématique est intéressante. A l'inverse, n'est-il pas regrettable que la marque en arrive un casser son jouet, si précieux, en donnant à tous la possibilité de "s'inventer" une paire ? Sans doute. La Spiz'ike a été l'une des plus grosses succes stories de ces dernières années. Si tout le monde l'a au pied, les choses pourraient bien ne plus être tout à fait pareilles. Surtout, les Spiz'ikes "Knicks", "Fresh Since 1985" ou "Do You Know" ne vont-elles pas faire pale figure au milieu des créations de mauvais goût dont l'outil de customization de chez Nike autorisera la conception ? On attend donc de voir. Une chose est par contre déjà toute vue, son prix. 210 $, rien que ça !


  • "It's not Crazy, It's Sports" by ESPN

    Créer une pub avec en guest star l'actuel propriétaire des Bobcats sans jamais le faire apparaitre à l'écran, telle est la prouesse accomplie par la chaine ESPN dans son dernier spot de pub intitulé « Its's not Crazy, it's Sports ». C'est drôle et touchant. La chaîne américaine surfe ainsi à sa façon et tout en subtilité sur le phénomène Jordan. Un superbe exploit et une belle leçon de communication qui donnent une vraie profondeur au message.

    Pour découvrir le spot de pub en question, c'est ici que ça se passe.


  • Air Jordan XII "Playoff" retro 2012

    Vous en aviez rêvé, Brand Jordan l'a fait. La Air Jordan XII, que Sa Majesté portait lors des playoffs 1997, est bel et bien de retour. Elle sera disponible ce samedi dans toutes les bonnes boutiques de France et de Navarre. Voici huit ans qu'elle n'avait pas été rééditée, une éternité pour tout sneaker addict qui se respecte. Premier modèle de la gamme à tirer partie de la technologie Zoom Air, elle n'a pas eu le succès espéré lors de sa sortie commerciale de la fin des années 90. Malgré tout, la marque a décidé de proposer une réédition quasi identique au modèle originale. Pour combler cette lacune, Brand Jordan a décidé de miser sur la qualité. A croire que la marque au Jumpman a tiré les leçons des releases de l'année 2011 dont la communauté à souvent critiqué les finitions.

    Au risque de se répéter, sachez que les premiers arrivés seront les premiers servis. Ce samedi, on en connait certains qui rentreront chez eux sans le précieux sésame. Mais c'est la règle du jeu instaurée par la filiale de Nike. C'est critiquable mais il faudra s'y faire.


  • Actualités

    A la mi-février 1988, Doug Collins décide de s'entretenir avec Michael Jordan, le prodigieux numéro 23 de Chicago. Collins a en effet mijoté un plan qui va s'avérer faire beaucoup de dégats dans les rangs adverses. Le coach des Bulls demande ainsi à MJ de passer d'off-guard à point guard pour les 24 derniers matchs de la saison régulière et les playoffs. Faire du plus grand marqueur de la NBA, depuis Wilt Chamberlain, un meneur de jeu, est une sacrée trouvaille, mais aussi un fabuleux pari. Quelques matchs pour s'habituer à son nouveau travail et voilà notre Michael métamorphosé en Magic Johnson. Le meneur des Bulls fait preuve du même talent de décathlonien que celui des Lakers. Mieux encore.

    Du 25 mars à Seattle au 14 avril face aux Nets, il réalise une incroyable série de 10 triple doubles. En clair, 10 fois de suite, il aligne au minimum 10 points, 10 rebonds et 10 passes dans le même match ! Quand on sait que Jordan est un défenseur exceptionnel, on n'est pas étonné de voir ses pairs, dans un référendum organisé par l'hebdomadaire Sporting News, l'élirent MVP de la ligue. 84 voix à l'actif de Jordan; les autres candidats sont dans les choux (37 voix à Magic, 22 à Karl Malone, 14 à Ewing et 7 à Olajuwon). Malheureusement pour lui, la NBA choisit très officiellement Magic Johnson comme MVP de la saison. Une véritable injustice que même Magic souhaitera réparer en déclarant que si ce vote avait eu lieu durant les playoffs, le Most valuable Player aurait été Michael Jordan par 100 à 0 !

    Ceci étant dit, Jordan est bien l'incontestable nouvelle attraction de la ligue, et que ceux qui ont encore un doute regardent ce match. Face aux Hawks, MJ score 40 points qu'il complète de 12 passes, 10 rebonds et 1 interception. Do Wilkins doit se contenter pour sa part de 20 petits points, bien loin de sa moyenne habituelle. Tout est dit et bien plus encore.

    Visionnez la rencontre dans son intégralité (original broadcast) :     > part 1     > part 2


  • Chicago Bulls vs. Philadelphia 76ers - 24 mars 1987 - MJ score 56 pts

    La saison 1986-87 de Michael Jordan restera comme l'une des plus prolifiques de sa carrière. C'est d'ailleurs au cours de cette troisième saison professionnelle qu'il atteindra sa plus haute moyenne de points (37,1 pts/m). Une telle moyenne peut sembler irréelle, pourtant Jordan l'a fait. Soir après soir, il va cumuler des performances exceptionnelles pour pouvoir atteindre une moyenne de points insensée pour l'époque. Cela faisait des lustres qu'un joueur NBA n'avait pas été aussi productif. Jordan y est parvenu, avec la manière !

    Le championnat à peine commencé, Jordan franchit à 28 reprises la barre des 40 points dans un match. Six fois, il aligne plus de 50 points. En moins de deux semaines, entre fin novembre et début décembre, il franchit la barre des 40 points huit soirs, dont six lors d'un long trip à l'Ouest. Ses cinq plus gros cartons de la saison ont lieu entre janvier et avril 1987 : 53 points le 8 janvier face à Portland, 58 points le 26 février face aux Nets, 61 points le 4 mars face aux Pistons, 56 points le 24 mars face aux Sixers, 53 points le 12 avril face à Indiana, 61 points le 16 avril face aux Hawks. Nous vous proposons aujourd'hui de revoir sa troisième plus grosse prestation, ses 56 points face à son pote Charles Barkley.

    Visionnez l'intégralité de la rencontre (original broadcast) :     > part 1     > part 2