Les historiens vous le diront, la Air Jordan IV marque le départ d'une nouvelle aire dans l'épopée de la marque. Les éléments mesh légers et respirants, les brides trapézoïdales destinées à stabiliser la chaussure et une semelle particulièrement souple incarnent le renouveau d'une enseigne encore très jeune à l'époque. Un renouveau qui passe également par la conquète d'autres marchés que le seul territoire national. La AJ IV est ainsi la première chaussure de la gamme à être commercialisée en dehors des US. Son design n'est pas singulièrement innovant puisqu'elle s'inspirde sa grande sœur, la Air Jordan III. La comparaison est évidente. La nouveauté réside plutôt du côté de sa conception, un axe de développement essentiel à l'époque. Dans le domaine, la Air Jordan IV fixe de nouvelles références. Sa légereté et son confort reste inégalés à la fin des années 80.

La Air Jordan IV est un des modèles les plus convoités du moment. L'absence de realeases ces dernières années en est la principale explication. Les sneakers addict seront donc ravis d'apprendre la réédition de 4 modèles de Air Jordan IV cette année, une façon pour la marque de célébrer comme il se doit le 23ème anniversaire de la paire. La première réédition est prévue pour demain. Il s'agit de la AJ IV White/Cement. Elle sera suivi de la Air Jordan IV Military début juin puis de la Air Jordan IV White/Fire Red à l'automne. L'année se terminera en apothéose avec la sortie de la Air Jordan IV Black/Cement Grey-Fire Red dans le courant du mois de novembre.

Ces quatre rééditions viennent une fois encore confirmer le retour en grâce de la marque. Les plus sceptiques parleront "d'overdose" de releases et ils n'ont sans doute pas tord. Les rétros c'est bien. Mas pas jusqu'à l'écoeurement. D'autant qu'une question est maintenant sur toutes les lèvres : que va bien pouvoir prévoir la filiale de Nike dans les prochaines années pour ainsi nous tenir en haleine ? Il faut peut être s'en inquiéter.

Air Jordan 2012 par ci, Air Jordan 2012 par là. Depuis une semaine, la planète basket ne parle que d'elle. Il faut dire que la marque au Jumpman n'a pas lésiné sur les moyens : Spot publicitaire, interview de ses concepteurs, intégration à la plateforme NikeiD… la sortie de la petite dernière de chez Brand Jordan ne pouvait pas passé inaperçu. On connait même la tête de sa petite sœur "taille basse" la AJ 2012 Lite, c'est dire. Il ne reste plus qu'à la tester. Et pour ça, il vous faudra attendre juqu'au 25 février, date de sa sortie officielle dans les shops.

Très tôt dans sa carrière, Jordan a voulu se prouver qu'on pouvait devenir le plus grand plus rapidement par le jeu et pas seulement par le physique. Au début, en 1984, MJ joue sur une rapidité hors norme, tout en pénétration. Son tir n'a pas le calibre NBA. Son point fort, c'est le dunk. Mais il passe des heures en salle hors saison. Il prend des centaines de tirs et, à l'approche des années 90, il devient un shooteur fiable.

A sa sortie de l'université, la défense n'est pas non plus un truc naturel pour lui. Il apprend à étudier ses adversaires, à intégrer les techniques pour les contrer et se retrouve sélectionner à huit reprises dans le meilleur cinq défensif de la ligue. La saison 1990-91, celle de son premier titre, signe la transition entre le Jordan fantasque et perfectible et le Jordan leader et maître incontesté du basket mondial. Il est à présent capable de stopper les meilleurs attaquants de la ligue tout en restant le phénomène offensif que le monde entier à découvert. Dorénavant, il est capable de tout ça à la fois. Rien de tel qu'une rencontre entre les Sixers et les Bulls au second tour des playoffs 1992 pour découvrir le nouveau visage de Jordan d'alors, le compétiteur hors norme. 46 points à presque 60% de réussite, 6 passes, 4 rebonds, 4 contres et 1 interception : peu nombreux sont les joueurs de la ligue à pouvoir aligner de tels chiffres au début des années 90. Jordan en est capable. Il est peut être même le seul à pouvoir le faire.

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Pour la première fois de son histoire, longue de 17 ans, Slam Mag a décidé de consacrer un numéro entier de son celèbre magazine à un équipementier. Et sans surprise, c'est la marque inspirée de l'ancien meilleur joueur de la planète qui est à l'honneur. La publication de ce numéro exceptionnel "Brand Jordan" coincide avec la sortie du nouvelle opus de la marque, la Air Jordan 2012. Le magazine US en profite également pour revenir sur le fantastique retour en force de la marque au Jumpman. Le phénomène ne cesse de s'amplifier (à tel point que la filiale de Nike possèderait dorénavant un peu plus de 60% des parts de marché sur le territoire américain).

La couverture du magazine a été réservée à l'un des meilleurs représentants actuel du Team Jordan, en l'occurence Dwyane Wade. Au sommaire, des interviews de Chris Paul, Carmelo Anthony, Derek Jeter, Maya Moore, Spike Lee et Tinker Hatflield. Bien entendu, la Air Jordan 2012 y est décriptée en long, en large et en travers. Jusqu'à présent, seul le magazine spécialisé Sole Collector avait pris l'habitude de consacrer son travail à la marque Jordan, avec le sens du détail qui a fait sa renommée. Nous ne pouvons donc que saluer cette superbe initiative de nos confrères de Slam Mag.

Ce 20 novembre 1992, les Lakers pensaient bien prendre leur revanche sur les Finals 1991 sèchement perdues sur le score de 4 à 1. Exit Magic Johnson qui préfére se concentrer sur ses problèmes personnels, cela n'empêche pas Los Angeles d'avoir encore de très belles ambitions cette année. Pat Riley ne s'en cache pas. Cette saison il vise le titre, un titre que son équipe n'a pas remporté depuis 1988. Trois trop longues années pour une ville habituée aux spotlights. Seulement, en face, se dressent les Bulls et leur machine infernale. Un certain Michael Jordan. Le numéro 23 de Chicago se sait attendu. Il sait notamment que les Lakers n'hésiteront pas à mettre deux ou trois défenseurs sur lui si le besoin s'en fait sentir. Jordan aime ce type de rencontre.

Il va donc déployer tout son talent pour nous offrir l'une des plus belles rencontres de sa carrière : 54 points, 13 rebonds, 7 passes et 3 contres. Rien que ça ! Jordan se savait menacé, il a donc répondu en superstar. Un statut qu'il a acquis grâce à son talent, son travail et sa volonté jamais rassasiée. Jordan est tout récent Champion NBA, mais quelques chose nous dit qu'il a dorénavant franchit un nouveau cap. Son titre NBA décroché en juin dernier n'est sans doute que le premier d'une longue série.

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