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“We have all been fortunate to have been a part of one of the most magical rides in sports history. Now, with the NBA and the other television partners, we have to reintroduce the new generation of stars in the NBA.”
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-- NBC sports chairman Dick Ebersol

Michael Jordan est un golfeur émérite et assidu qui manque rarement une occasion de se rendre sur un parcours de golf. Au fil des ans, il a su devenir un pratiquant chevronné de ce sport pourtant réservé à une élite dont il ne faisait pas parti. Rien ne le prédestinait à adopter ce sport. Alors, d'où peut bien lui venir cette passion pour la petite balle blanche ?

La réponse nous est donné dans la dernière édition du SLAM entièrement consacré à Jordan. On y apprend que MJ vécu comme un échec personnel la défaite de  son équipe contre les Hoosiers d'Indiana lors du tournoi NCAA 1983. Persuadé qu'il a besoin de se changer les idées et donc de couper provisoirement avec le basket, Jordan est en quête d'un nouveau sport.

Buzz Peterson, son colocataire de l'époque, lui suggère de se mettre au Golf. Peterson suit depuis quelques semaines les cours de psychologie d'un des meilleurs golfeurs de l'université, Davis Love III, qui passera par la suite professionel sur le PGA Tour. Jordan n'a de cesse de ruminer sa défaite face à Indiana et se laisse finalement tenter par une expérience dans le golf. Peterson confie à SLAM que ce qui ne devait être au départ qu'un simple échappatoire deviendra finalement chez Jordan une véritable passion : "We went to the driving range the first day, played nine holes the next day and 18 holes the day after that. We were hooked".

Depuis son retrait des terrains, Jordan a tout loisir de pratiquer son hobby. Il n'est pas rare de le croiser avec quelques professionnels de renom, ne serait-ce qu'avec Tiger Woods. Jordan organise depuis quelques années sont propre tournoi, le "Michael Jordan Celebrity Invitational Golf Tournament" dont les recettes sont redistribuées à des oeuvres caritatives. La prochaine édition aura lieu du 30 mars au 11 avril prochain. Avec un handicap qui oscille autour de 4, Michael Jordan a atteint le niveau d'un joueur de première série. A titre d'information, un joueur professionnel est considéré joueur "scratch" (c'est à dire de handicap 0). Cela donne une idée du niveau atteint par l'ancien basketteur. Jordan n'a jamais fait les choses à moitié.

L'ensemble des joueurs et du staff des Chicago Bulls se retrouvent à Grant Park pour fêter avec leurs supporters l'année exceptionnelle que vient de vivre l'équipe. La ville de Chicago n'a jamais aussi bien porté son nom : Windycity, comme pour rappeler que depuis 1991 Chicago a remporté 4 titres NBA sur 6 possibles.

Après avoir établi un record historique en remportant 72 matchs à l'issue de la saison régulière, Chicago réalise un quasi sans faute en playoffs. En effet, Jordan and co. se qualifie aisément pour les Finals puisqu'ils ne perdent en tout et pour tout qu'une seule rencontre (en prolongation face aux Knicks) lors des 3 séries qui les verront successivement affronter Miami, New York et Orlando. En finale, Chicago remporte un quatrième titre contre une équipe de Seattle qui aura proposé une vraie opposition.

Les supporters, comme un sixième homme, méritaient donc d'approcher d'un peu plus près le trophée de champion NBA et c'est ce qui leur est offert lors de cette belle après-midi de fin juin 1996. Le seul "fucking crazy" prononcé par Dennis Rodman à la fin de son discours fera dire aux personnes sur place que le détour en vallait la peine.

Revivez la cérémonie dans son intégralité (original broadcast) :     > download

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“This is a day that I hoped would never come. It has to be the toughest day in the history of the Chicago Bulls. It's a tough day for Chicago, it's a tough day for the NBA, it's a tough day for basketball fans all over the world and for Michael Jordan fans all over the world.”
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-- Jerry Reinsdorf

Michael Jordan entame sa douzième saison professionnelle mais il n'a encore rien perdu de ses superbes qualités athétiques. Il se retrouve naturellement à la quatrième position de ce top ten, un passe-et-va en backdoor pour le "in your house" dunk sur Mutombo.

Pourquoi un in-your-face sur l'un des meilleurs contreurs de la league ne se retrouve-t-il qu'à la quatrième place du "top ten of the week" ?!? Sans doute faut-il laisser un peu de place aux autres...

Revivez l'intégralité de ce top ten (french broadcast) :     > download