Le 19 janvier dernier, Michael Jordan était une nouvelle fois l'invité du Jay Leno Show mais sans être présent sur le plateau puisqu'il disputait au même moment une compétition de golf au Bahamas. Il s'agissait plus exactement d'un tournoi de charité organisé par la James Jordan Foundation pour l'association "Make a Wish".

Michael Jordan devait donc répondre à distance à une interview qui tenait en 10 questions plutôt inhabituelles : combien de paires de chaussures possèdes-tu? As-tu déjà demandé un autographe? Parviens-tu toujours à dunker?...

L'interview est sympa, on retrouve un Jordan en très grande forme et répondant aux questions avec beaucoup de bagou. Pour connaitre ses réponses, rendez-vous ici.

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“(Guarding) Jordan is like a nigthmare. I have dreams about it. Especially when the tongue comes out.”

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-- Graig Ehlo de Cleveland, durant les NBA Playoffs de 1989

Rendus nerveux par l'événement, les Suns vont s'avérer quasi inexistants lors de cette première rencontre.

Incapables de contrôler le tempo, ils se heurtent à une défense de Chicago bien organisée qui prend le meilleur sur les tentatives de pénétration de Kevin Johnson et le jeu intérieur de Barkley. De plus, Phoenix pêche dans son domaine de prédilection, le shoot (44% contre 53% à Chicago). Il n'en faut pas plus pour permettre aux Bulls de contrôler une rencontre qu'ils auront menée de bout en bout grâce à Jordan (31 points) et Pippen (27 points). Après avoir eu 20 points d'avance en première mi-temps, les Bulls vont pourtant voir leur avantage fondre au soleil de l'Arizona (88-85 à 4 minutes de la fin). Mais Pippen et Armstrong désamorcent vite le suspens et Chicago l'emporte 100 à 92, dans une rencontre très peu physique et très loin des rudes confrontations face à New York.

Première victoire donc pour les Bulls et non des moindres. Depuis la création des NBA Finals, l'équipe vainqueur de la première manche a plus de 70% de chances de gagner le titre. Probabilité confirmée par Chicago qui remportera la série 4 matchs à 2.

Revivez l'intégralité de cette rencontre :
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Voilà un match qui a première vue ne vous dit rien. Pourtant, si je vous dis d'avancer la rencontre jusqu'à la septième minute puis d'attendre encore quelques secondes, vous reconnaitrez alors à n'en pas douter une action qui figure dans tous les highlights sur Jordan.

Cette action fait partie du Top 10 des plus beaux dunks de la carrière du numéro 23 des Chicago Bulls puisqu'il s'agit de son smash sur Tree Rollins, l'intérieur des Hawks d'Atlanta. Non content d'avoir fait trébucher Cliff Levingston, son défenseur direct, Jordan attaque la raquette et écrase un dunk monstrueux sur Rollins qui lui rend pourtant jusqu'à 17cm. Epoustouflant !

Au-delà de cette action mythique, le match mérite d'être regardé car on assiste à une véritable démonstration des deux plus grands attaquants de l'époque : #23 vs. #21.

Avec 57 points (41 pour Jordan), Do Wilkins offre une victoire facile aux siens (123-95). Pourtant, l'histoire retiendra seulement qu'un soir de décembre 1986, un jeune homme d'1,98m postérisa avec une facilité déconcertante un pivot de 2,15m.

Revivez le match dans son intégralité (original broadcast) :          > part 1          > part 2

"Bulls Higer Ground" ou le résumé de la saison 1987-88 des Chicago Bulls.

Les Bulls font une saison plus que correcte en terminant la phase régulière à 50 victoires pour 32 défaites mais ils se retrouvent opposés aux terribles Detroit Pistons dès le second tour des playoffs.

Assez naturellement et en seulement 4 matchs,  les Isiah Thomas, Joe Dumars, Dennis Rodman, Bill Laimbeer et Rick Mahorn les éliminent en conference semi-final. Les joueurs de Chicago verront la malchance s'acharner sur eux puisqu'ils croiseront les Bad Boys trois années de suite dans leur course aux Finals jusqu'à cette année 1991 que nous connaissons tous.

Pour autant, l'équipe a gagné en densité et s'est considérablement renforcée avec l'arrivée d'un frêle et filiforme joueur issue d'une université quasi inconnue dans le pays : Scottie Pippen.

Pour sa part, Jordan tire son équipe avec ses 35 points de moyenne, bien aidé il est vrai par les 13 rebonds par match de Charles Oakley ou les 8 passes de Sam Vincent. La grande équipe du début des années 90 commence à prendre forme...

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