• Orlando Magic vs. Chicago Bulls - 14 novembre 1995

    Orlando Magic vs. Chicago Bulls - 14 novembre 1995

    Quand Michael Jordan s'est retiré en 1993, les différents titres qu'il détenait se sont éparpillés aux quatre vents. Mais en son absence, personne n'est parvenu à vraiment s'imposer comme lui. Il est finalement revenu, une fois de plus considéré comme le meilleur arrière de la planète. Le propriétaire des Chicago Bulls, Jerry Reinsdorf, a tout à coup stoppé net son entreprise de démantèlement, pour repenser à l'avenir et au titre suprême de juin. D'où la présence du fantasque rebondeur, Dennis Rodman, dans un effectif des Bulls particulièrement homogène cette saison. Reinsdorf a ainsi pratiquement retourné sa veste, mais avec le retour au bercail de Jordan, le propriétaire des Bulls peut à nouveau envisager un quatrième titre NBA.

    Si MJ était rouillé et s'il a raté ses playoffs en mai dernier, il dispose cette saison d'un corps bien mieux préparé. Les séquelles physiques du baseball sont bien derrière lui. Aujourd'hui, il est prêt. Une envergure bien plus proche, en tout cas, de celle qui fut la sienne lorsqu'il mena les Bulls aux fameux "Three-Peat". Ce qui s'est passé lors des derniers playoffs n'a fait que renforcer son désir de décrocher un nouveau titre. Plus globalement, son retour a eu un impact immédiat sur une ligue qui n'était pas loin de toucher le fond et commençait à avoir mauvaise presse du fait des caprices de quelques mioches aux allures de stars.

    Certains se posent tout de même quelques questions et voudraient voir Jordan mieux partager le gâteau. D'autant qu'il semble que le numéro 23 des Bulls soit obligé de porter la balle davantage que par le passé. Surtout maintenant que BJ Armstrong a quitté les Bulls. Si Jordan est capable de dompter son égo, l'intuition de Reinsdorf pourrait s'avérer payante. Et ca paie, au point que les cinq premières rencontres des Bulls cette saison se sont conclues à chaque fois par une victoire des joueurs de Phil Jackson. Mais attention car ce 14 novembre, face à leur démon de la saison précédente, Orlando, on a retrouvé les mêmes signes de fragilité qui ont marqué le jeu de Jordan la saison passée. Il a raté deux tirs capitaux tandis que son taux de réussite à deux points ne dépassait pas les 40%. Quoi qu'il en soit, Jordan demeure le meilleur arrière du monde. Son avenir et celui des Bulls ne dépendent que de lui. Il le sait.

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