"Un charlot à Charlotte" par l'Equipe

L’Equipe d’hier nous proposait un article d’une bonne demi-page sur le bilan en demi teinte du nouveau propriétaire des Bobcats.

Les faits sont là : Tyson Chandler et Raymon Felton s’épanouissent dans leurs nouvelles équipes, les résultats des Bobcats peuvent être qualifiés de catastrophiques et la masse salariale encore trop élevée ne laisse entrevoir aucun recrutement intéressant à court terme.

Pour autant, il nous semble encore présomptueux d’émettre des doutes sur les dispositifs que Jordan est en train de mettre en place pour corriger le tir. Paul Silas a 67 ans et il n’a peut être pas coaché depuis 5 ans, cela le rend-il pour autant incapable d’assurer l’interim ? Même si son travail se limitera à « mettre des claques aux jeunes Bobcats pour les endurcir », la présence de Charles oakley dans le coaching staff est-elle répréhensible? Enfin, émettre des réserves sur les compétences d’un possible futur coach (Patrick Ewing) manque quand même cruellement d’objectivité.

Sur le fond, l’article est criant de vérité. Sur la forme, c’est très moyen. Cher Olivier Pheulpin, penser que les Bobcats allaient se métamorphoser avec l’arrivée d’un nouveau propriétaire, quand bien même il s’agit de Michael Jordan, est une sacré erreur d’appréciation. Quand en plus vous titrez « un charlot à Charlotte », on approche dangeureusement les limites de la faute professionnelle. Il faut ne pas appréhender les contours du métier pour penser qu’un proprio saura tirer les bénéfices de son travail en l’espace de 8 mois. Ou alors il faut croire au Père Noël. Après tout, il y a moins de 10 jours n’était-il pas encore parmi nous ?