• Chicago Bulls vs. New York Knicks - 5 mai 1996 - Conf. SF Game 1

    Eliminés prématurément des playoffs 1995 par les Orlando Magic (défaite 4 à 2), la direction des Bulls prend le pari de recruter Dennis Rodman au cours de l'intersaison afin de monter une équipe compétitive à même de remporter le titre. Et ça marche ! Avide de revanche, Chicago aligne les victoires avec un appétit d'ogre. Le 16 avril 1996, au Bradley Center, après une victoire 86-80, contre Milwaukee, les Bulls deviennent la première franchise de l'histoire à atteindre le cap des 70 matchs gagnés dans une saison ? 72 victoires en 83 matchs. Jordan, malgré sa belle moisson de distinctions individuelles - huitième titre de meilleur marqueur, MVP de la saison et du All-Star Game - n'à qu'une obsession : sa bague de juin.

    Pour ça, il lui faut encore passer trois rounds de playoffs. Au premier tour, le Heat est guillotiné. L'équipe de Miami est décapité en 3 matchs secs par l'impitoyable armada de Chicago. L'addition est salée : 23 points d'écart et une énième élimination pour Pat Riley qui, visiblement, n'a pas trouvé le remède miracle pour stopper l'orgie offensive de Michael Jordan. Au tour suivant, c'est New York qui va trinquer. Enfin, c'est ce qu'en pensent bon nombre de spécialistes. Cela reste pourtant à vérifier. Les Knicks sont vieillissants mais ils savent que c'est pour eux l'année ou jamais. Big Apple n'a plus qu'une carte à jouer, ensuite il sera sans doute trop tard. Ce soir, les deux équipes se retrouvent pour le match 1 des demi-finales de conférence. New York joue son va-tout. "Let's get ready to rumble" comme se plaisait à s'exclamer un certain Michael Buffer.

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  • UNC vs. LSU - 29 janvier 1984

    Il a été l'un des joueurs les plus exceptionnels vus sur un terrain. Il a évolué sur un registre que personne ne pouvait imaginer. Il a survolé le jeu comme aucun joueur ne l'avait rêvé. Il est devenu l'idole des joueurs et des non joueurs du monde entier. Ce joueur qui a bouleversé à tout jamais les données du basketball, c'est Michael Jordan.

    La plupart d'entre nous l'ont découvert au début des années 90, mais cela faisait déjà une petite dizaine d'années qu'il émerveillait les fans américains. Avec la franchise de Chicago bien entendu, mais trois ans auparavant dans son état natal de Caroline du Nord. Il jouait alors pour les Tar Heels de North Carolina. Il avait comme coéquipiers Sam Perkins, James Worthy, Kenny Smith et Brad Daugherty, pour ne citer qu'eux. Tout ce petit monde était coaché par celui qui restera un mentor pour Sa Majesté, le coach Dean Smith. Comme nous, vous n'avez sans doute pas connu cette époque. Trop jeunes, pas encore passionnés ou tout simplement par manque de moyens techniques, vous n'avez probablement jamais eu accès à ces images. Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir ou redécouvrir Jordan l'étudiant. Nous sommes fin janvier 1984. Les Tar Heels affrontent les Tigers de LSU. On vous laisse apprécier la suite.

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  • C'est aujourd'hui la toute première fois que l'on met en ligne une rencontre diffusée sur la chaîne FR3. Nous avions l'habitude de nous fournir en rencontres chez ESPN, CBS, NBC, Canal+, Pontel et j'en passe, mais c'est effectivement la toute première fois que l'on parvient à mettre la main sur un match diffusé sur la chaine régionale, à l'époque où elle retransmettait une rencontre NBA presque chaque dimanche après-midi dans l'émission "Sport 3 Dimanche". Comme quoi les sources de bons souvenirs sont quasi inépuisables. Aux commentaires, on retrouve les très critiqués George Dominique et Tony Parker père qui, 20 ans après, sont devenus presque touchants. Cette rencontre, on l'a doit à notre confrère de MedhiT de BBallChannel dont on ne peut que souligner l'excellent travail.

    Voici pour le contexte. Pour le reste, il s'agit d'une belle affiche qui oppose les Bulls de Michael Jordan aux 76ers de Charles Barkley. Nous sommes le 8 mars 1992. Avec un premier titre en poche Jordan est dorénavant une star planétaire qui faire rêver les kids du monde entier par ses envolées "Jordanesques". Pour Baby TGV, les choses sont moins évidentes. Malgré un talent indiscutable, Sir Charles n'arrive pas à sortir son équipe du trou (Philadelphia ne se qualifiera pas pour les playoffs). Les deux équipes se sont affrontées à trois reprises cette saison. Avec 2 victoires à 1, Chicago mène le bal. Cette troisième rencontre pourrait permettre aux Sixers d'égaliser à 2 partout. Y parviendront-ils ? Peu importe. Car le plus important, c'est de redécouvrir MJ et ses acolytes face à Barkley, Hawkins, Dawkins, Ruland sans oublier l'ancien pensionnaire du championnat de France, Ron Anderson. Enjoy !

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  • Des All-Star Games, Jordan en a disputé un paquet. 13 exactement. Il fut sélectionné par les fans américains à 14 reprises mais une vilaine blessure au pied l'empêcha en effet de se rendre à Dallas en 1986.

    Sans surprise, His Airness marqua la légende du match des étoiles. La belle histoire commença en février 1988 où, en seulement 29 minutes de temps de jeu et devant son public, il marqua la bagatelle de 40 points. En 1997, il réalisa le premier triple-double de l'histoire (14 points, 11 rebonds et 11 passes). Il paracheva son oeuvre en 2003, pour sa treizième et dernière participation au All-Star Week-end. A la dernière seconde de la rencontre, il rentra le panier de l'égalisation et emmena la sélection de l'Est en prolongation. Shawn Marion, pourtant en défense homme-à-homme, ne put rien face à ce jump shoot dont MJ gardera éternellement le secret. Nous vous proposons de revivre le meilleur des treize participations de Sa Majesté au All-Star Weekend. Dans cette "Guerre des Etoiles, MJ était le meilleur. Le sextuple champion NBA adorait ces rassemblements. Son agilité déconcertante et son aisance presque divine atteignaient alors des sommets.

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  • Washington Wizards vs. Philadelphie 76ers - 3 novembre 2001

    Après deux ans d'abstinence, Michael Jordan a décidé de rejouer en compétition officielle. Il n'est plus payé que 1 million de dollars la saison, minimum syndical, qu'il reverse au fond d'aide aux victimes du 11 septembre. MJ n'est pas revenu pour l'argent, mais pour l'amour du jeu. Ce n'est plus à démontrer. Son premier match, le 30 novembre 2001, se déroule dans un lieu mythique, le Madison Square Garden. Il ne score que 19 points en 37 minutes, loin de ses 32,6 points contre les Knicks en carrière, mais il avait manifestement besoin d'effectuer quelques réglages. Ces quelques mises au point portent leurs fruits dès la rencontre suivante. Face à Atlanta, il réalise un véritable festival. La note est salée : 31 points, 6 rebonds et 6 passes en 40 minutes. Les dirigeants des Wizards se frottent déjà les mains.

    Aujourd'hui, Jordan va jouer son troisième match de la saison mais surtout son premier à domicile sous ses nouvelles couleurs. Le MCI Center est redevenu l'endroit à la mode dans la capitale américaine. Un peu plus de 20 000 personnes se sont pressées aux portes du stade pour assister à cette rencontre. Un match test pour Jordan et sa team puisqu'ils accueillent l'équipe finaliste de l'année dernière, les Sixers. Depuis le début de la saison, Philadelphie souffre de l'absence de ces arrières titulaires. Derrick McKey, Aaron McKie et surtout Allen Iverson ont été placés sur "l'injured list". Washington se prend à rêver. Une seconde victoire d'affilée serait l'occasion rêvée pour Jordan de prouver qu'il est toujours animé de cette esprit impérieux esprit de victoire et que cette ultime retour n'est pas un simple caprice de star.

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