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Olympic Games - 31 juillet 1992 - USA vs. Brazil
Dans l'histoire des Jeux Olympiques, et peut être même dans l'histoire des sports collectifs, jamais une équipe rassemblant autant de grands joueurs n'avaient été composée. Les dirigeants américains ont fini par en avoir assez de voir leur équipe nationale composée d'étudiants prendre des raclés face au reste du monde. D'où l'idée d'envoyer aux JO de Barcelone la meilleure formation possible avec les stars de la NBA. Onze pros plus un universitaire, Christian Laettner. Cette équipe, surnommée la Dream Team, est sans doute la plus belle jamais alignée dans l'histoire d'un sport collectif.
L'Angola a l'honneur d'inaugurer la série de victoires de l'équipe US (+68 Pts). La chevauchée fantastique se poursuit avec la Croatie. Malgré trois authentiques stars mondiales (Toni Kukoc, Drazen Petrovic, Dino Raja...) et une demi-douzaine d'éléments de haut standing, l'équipe entraînée par Petar Skansi est reléguée à 33 longueurs. L'Allemagne, troisième adversaire de Team USA, ne fait guère mieux. L'enthousiame de Detleph Schremph et sa capacité à transcender l'équipe ne suffisent pas à combler un jeu en mal d'inspiration et une pénurie endémique de guards. L'Allemagne termine la rencontre avec un déficit de 43 points.
Après 3 victoires en 3 matchs et 3 styles de jeu totalement différents, la Dream Team croise sur son chemin la seule équipe sud-américaine du tournoi, le Brésil. Le basket pratiqué par les cariocas est un des plus sympathiques et offensifs de ce tournoi olympique. Les artificiers en chef, Oscar Schmidt et Marcel de Sousa, tirent en effet comme ils respirent. Malheureusement, l'équipe est sur le déclin subissant les avantages et désavantages inhérents à cette fin de génération. Les brésiliens sont devenus les spécialistes du tout ou rien. Quand ça rigole, c'est le basket samba, les contre-attaques et les paniers à trois points. Le revers de la médaille, ce sont l'absence de concentration en défense, les individualités parfois trop "perso" et les carences physiques. La génération "Oscar Schmidt" a connu son heure de gloire en battant les Etats-Unis à Indianapolis lors des Pan-Am Games de 1989. Elle était alors à son Zénith. Les choses ont depuis bien changé. La Dream Team est arrivée à Barcelone avec 12 mercenaires. Face à eux, Oscar Schmidt risque d'avoir bien du mal à limiter la casse, surtout à 34 ans.
Visionnez la rencontre dans son intégralité (original broadcast) : > part 1 > part 2
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