• Milwaukee Bucks vs. Chicago Bulls - 2 novembre 1991

    Michael Jordan avait déjà une foultitude de récompenses à son actif (rookie of the year, MVP, meilleur marqueur, meilleur défenseur, meilleur intercepteur...). La star de Chicago va démarrer la saison 1991-92 avec un nouveau statut, celui de champion en titre. Les Bulls ont en effet remporté les dernières finales NBA -les premières de leur histoire-, en venant facilement à bout des Lakers de Pat Riley (victoire 4 à 1). Avec ce titre en poche, c'est tout le talent de Sa Majesté qui est enfin récompensé. C'est aussi celui d'un coach (Phil Jackson), d'un assistant coach (Tex Winter, inventeur de l'attaque en triangle) et de l'ensemble de l'effectif (Pippen, Grant, Armstrong, Cartwright, Hodges, King, Levingston, Perdue, Paxon, Williams et Hopson).

    Bien que tout auréolés de gloire, les taureaux de Chicago ont en revanche une pression supplémentaire sur les épaules. Car dorénavant ils se savent attendus. Toutes les franchises du pays n'attendent plus qu'une chose : jouer les Bulls pour enfin connaitre le véritable niveau de l'équipe locale. La franchise de Chicago, et avec elle son joueur fétiche, est sans doute ce qui se fait de mieux en terme d'organisation sur et hors du terrain. Elle est la référence avec tout ce que cela peut engendrer de petits soucis et de jalousie. Les Bulls ne sont plus à l'abri. Ce sont les favoris. Ils le savent. Cette saison sera difficile. Autant bien la démarrer. Avec peut être une nouvelle victoire ce soir chez les Bucks pour la seconde rencontre de la saison.

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  • Chicago Bulls vs. Washington Wizards - 19 janvier 2002

    C'est la deuxième fois depuis son come-back que Jordan affronte la franchise avec laquelle il a remporté six titres NBA. La première fois, c'était le 4 janvier dernier. Un match intense émotionnellement puisque MJ y avait marqué le 30 000ème point de sa carrière. En contrant Ron Mercer à 18 secondes de la fin de la rencontre, il avait aussi réalisé l'un des plus belles actions de ce début de saison, une de ces séquences de jeu que le public de Washington avait perdu l'habitude de voir ces dernières saisons.

    Cette fois, Jordan et les Wizards se déplacent au United Center de Chicago. Les Bulls comptent dans leurs rangs quelques belles individualités (Brad Miller, Ron Mercer, Meta World Peace anciennement Ron Artest, Charles Oakley, Marcus Fizer), mais la mayonnaise ne prend pas. En réalité, les taureaux ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Ce ne sont pas leurs 31 défaites pour seulement 8 victoires qui diront le contraire. Ceci étant dit, les Wizards manquent encore cruellement d'expérience. Mais MJ est là. C'est un leader, et il a bien l'intention de le rappeler. Car en dehors de ses qualités individuelles hors norme, Jordan a cette faculté à rendre ses coéquipiers meilleurs. L'effectif des Wizards, comme jadis celui des Bulls, en bénéficie aujourd'hui. Et rien de mieux qu'une rencontre face à son ancienne équipe pour tester l'influence de Jordan sur sa nouvelle franchise !

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  • Chicago Bulls vs. New York Knicks - 21 janvier 1997

    51, c'est le nombre de points marqués par Michael Jordan face aux Knicks de New York ce 21 janvier 1997. Pour la 39ème fois de sa carrière, le numéro 23 des Bulls a dépassé le seuil historique des 50 points dans une rencontre. Cette performance, après 12 années de bons et loyaux services, nous prouve une fois encore qu'il dispose d'encore assez de jus pour faire ce qu'aucun de ses contemporains n'est en mesure de réaliser, tout du moins à une telle cadence. Avec quasiment 60% des points à son actif, il ne laisse que quelques miettes à ses coéquipiers (15 pts pour Pippen, 6 pts pour Kukoc, 7 pts pour Wennington, 3 pts pour Kerr). Surtout, ce record ne serait rien sans une victoire, que Jordan va arracher dans le quatrième et dernier quart-temps du match. On ne se refait pas. MJ est un compétiteur, qui place les intérêts collectifs bien avant la reconnaissance personnelle. Facile à dire, surtout lorsqu'on a tout gagné.

    En face, les Knicks ne sont guèrent convaincants. L'équipe, à l'image d'un Patrick Ewing vieillissant, a du mal à trouver une seconde jeunesse. Et ce n'est pas l'accumulation de stars - l'équipe compte dans ses rangs Larry Johnson, Allan Houston, Chris Childs, Charles Oakley et Charlie Ward -  qui permettra de faire oublier la grande époque des Knicks version 1991-93. Celle qui avait fait du jeu dur son arme favorite, tout le monde s'en souvient.

    Si les deux équipes nous ont offerts quelques uns des plus beaux duels des années 90, leurs fins de règne ne se déroule pas véritablement de la façon similaire. Ce match nous le rappelle. La dynastie Bulls est encore en marche, celle des Knicks touche déjà à sa fin. La dure loi du sport est ainsi faite.

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  • New York Knicks vs. Chicago Bulls - 13 mai 96 - Conf. SF - Game 4

    Patrick Ewing est l'exemple ultime du mec qui s'est penché sur le problème Michael Jordan sans jamais y trouver de solution. Il est la preuve vivante que l'énigme n°23 est insoluble pour le commun des mortels. En tout cas, lui n'a pas su trouver la réponse. Pat Ewing aurait pu être champion NCAA avec Georgetown. Mais non. Jordan a planté un panier au buzzer et donné le titre au Tar Heels. Plus tard, et durant toutes les années 90, the "Beast of the East" a tenté de contourner le problème Jordan. Il l'a étudié sous tous les angles. Il l'a tourné et retourné. En vain. Les Knicks seront systématiquement écartés de la route vers le titre par ces satanés Bulls. Elimination 3-1 au 1er tour en 1991, élimination 4-3 en finale de conférence en 1992, élimination 4-2 en finale de conférence en 1993, élimination 4-1 en demie-finale de conférence en 1996. La poisse !

    Les Bulls et les Knicks nous ont offert l'une des plus belles rivalités de la ligue pendant près d'une décennie. Ewing et Jordan sont des légendes. Jordan ont sait pourquoi. Ewing aussi. Et même s'il n'a pas gagné un seul titre, il l'aurait amplement mérité. Comme le disent nos confrères de Cinq Majeur "on aime Ewing à cause de son physique un peu ingrat, de la rectitude avec laquelle il a toléré les outrances du Madison Square Garden...".

    Ce match 4 des demie-finales de conférence a un peu vocation à rendre hommage à ces deux légendes vivantes du basket NBA. Nous sommes le 13 mai 1996. Jordan et Ewing vont s'affronter pour l'avant-dernière fois en playoffs. Ils sont proches. Ce sont des amis. Mais cela ne les empêche pas de donner le meilleur d'eux-mêmes. Leurs stats sur la rencontre en disent long sur leur talent : 27 points, 8 rebonds, 8 passes et 2 interceptions  pour le numéro 23 des Bulls - 29 points, 10 rebonds, 4 contres er 1 passe pour le pivot des Knicks.

    Ces demie-finales de conférence sonneront la fin d'une époque, la fin d'une génération. La mienne. Celles de ceux qui ont entre 30 et 40 ans. Au plaisir !

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  • Chicago Bulls vs Los Angeles Clippers - 30 mars 1996

    62 victoires et 8 malheureuses défaites, voici le bilan des Bulls à moins de 3 semaines du début des playoffs. On n'arrête plus Chicago. Invinci-Bulls, incredi-bulls, remarka-bulls, intoucha-bulls. Autant de jeux de mots, autant de superlatifs pour une équipe en or dont le trio, Rodman-Jordan-Pippen, n'en finit plus de séduire. Nul doute que Phil Jackson et ses joueurs sont sur le chemin d'un quatrième titre, le "back four more"!

    Ce soir, les Bulls affrontent les Clippers, une équipe rafistolée à la va-vite et qui ne s'est faite remarquée jusqu'à présent que par sa médiocrité. 26 victoires sur 71 rencontres disputées, c'est trop pour espérer faire quelque chose face à la tornade de la ligue. Jordan and co. pourront en profiter pour répéter leurs gammes. A quelques semaines des playoffs c'est de bonne augure.

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  • Chicago Bulls vs. New Jersey Nets - 2 avril 1993

    Ce début avril, les équipes NBA sont dans la dernière ligne droite qui les conduira tout droit en playoffs... ou pas. Pour les Bulls, la qualification est déjà acquise. Leurs 49 victoires, pour 21 défaites, leur offrent en effet l'assurance de disputer les playoffs avec la conférence Est. Jordan y est bien entendu pour quelque chose, lui qui affichent les meilleurs statistiques de sa carrière. Avec 32,6 points et 2,8 interceptions de moyenne, il est l'indiscutable meilleur marqueur et meilleur intercepteur du championnat. Soyons clair : cette saison encore, il survole les débats. Aucun autre joueur de la ligue ne lui arrive à la cheville.

    MJ ne fait pas ça pour rien. Il a un objectif. Décrocher un troisième titre consécutif après ceux remportés face aux Lakers (1991) et aux Blazers (1992). C'est en effet la seule solution qu'il a pour prendre ses distances vis-à-vis de l'héritage de Magic Johnson et de Larry Bird. L'objectif est ambitieux mais qui sait. Avec Air Jordan, tout est possible.

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  • Chicago Bulls vs. Washington Bullers - 25 avril 97 - 1st Round Game 1

    La saison des Bulls a été une fois encore tout à fait exemplaire. Avec un bilan séduisant de 69 victoires pour 13 défaites, les joueurs de Phil Jackson ont tourné sur les mêmes bases que leur dernière saison historique (72v-10d), la pression du record en moins. Si Chicago est une excellente équipe, elle n'est pas encore championne, loin s'en faut. La saison régulière c'est une chose, les playoffs c'en est une autre. Les New York Knicks, Miami Heat, Atlanta Hawks ou Detoit Pistons pourraient en effet leur poser de sacrés problèmes.

    Onze : c'est le nombre de victoires qu'il leur faudra décrocher s'il veulent espérer atteindre le dernier tour des playoffs synonyme de finales NBA. En attendant, les Bulls doivent commencer par le commencement. Au programme, les Bullets de Chris Webber et Juwan Howard. Attention, car les deux anciens du Fab Five de Michigan ont de belles qualités athlétiques, du talent et l'innocence de leur jeunesse. En somme, les ingrédients adéquats pour réaliser le hold-up parfait.

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  • Chicago Bulls vs. Atlanta Hawks - 11 mai 1997 - Conf. SF Game 4

    En remportant ce game 4 (89-80), les Bulls de Chicago ont infligé aux Hawks d'Atlanta leur seconde défaite de rang et leur troisième de cette série des demi-finales de la conférence Est qui augure mal de la suite du parcours pour les joueurs de capitale de l'état de Géorgie. His Airness a encore montré la voie à son équipe, avec 27 points, 7 rebonds et 4 rebonds, imité par Scottie Pippen son indéfectible lieutenant (26 points, 8 rebonds et 4 passes).

    Atlanta a réduit l'écart dans le quatrième quart-temps, mais Chicago, qui a finit la partie avec 49 % de réussite aux tirs, contre un déplorable 31 % aux Hawks, a réagi en tenant ses adversaires à bonne distance pour finalement l'emporter de neuf points. Pour le game 5, potentiellement décisif dans cette série au meilleur des sept matchs, les deux équipes retourneront au United Center. De mauvaise augure pour Lenny Wilkens et ses protégés qui espéraient faire mieux au regard de leur bilan en saison régulière (56v-26d).

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  • Washington Wizards vs. Cleveland Cavaliers - 24 janvier 2002

    Jordan a beau avoir dit "qu'il y avait 99% de chance qu'il ne revienne jamais en NBA en tant que joueur", les choses ont bien changé. C''est sous le maillot des Wizards de Washington, le club dont il était alors le Président, qu'il évolue désormais. Ce retour c'est un peu une tournée d'adieu, car Sa Majesté ne revient pas pour la gloire mais uniquement pour le plaisir du jeu.

    Certes, His Airness est un peu plus poussif, mais cela ne l'empêche pas de passer quelques beaux cartons et son équipe d'afficher un bilan à l'équilibre (20v-20d). A bientôt 39 ans, MJ a  encore de quoi nous surprendre. Les chiffres parlent pour lui et témoignent de son éternelle suprématie sur le jeu. Avec 40 points, 8 rebonds, 2 passes et 2 interceptions, il termine aujourd'hui meilleur marqueur, rebondeur et intercepteur de son équipe. Pour les jeunes joueurs qui ne l'avaient pas eu la chance de l'affronter jusque là, c'est un honneur et une réelle surprise de le voir évoluer à ce niveau. La jeunesse a pris le pouvoir. Mais de ce nouvel ordre établi subsiste une légende, celle d'un Magicien, celle d'un Roi, celle de son Retour.

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  • All-Star Game Seattle - 8 février 1987 - Second ASG appearance

    Avant de devenir le meilleur scoreur de tous les temps au All-Star Game (20,2 points de moyenne en 13 participations), les débuts de Michael Jordan dans cette épreuve ont été particulièrement difficiles. Son entrée dans la sphère étoilée des stars NBA aura été une vraie blessure. En 1985, à Indianapolis, le rookie est dans le cinq de départ. Il ignore pourtant qu'un long supplice l'attend. Privé de balle, il erre sur le parquet et ne prend que 9 tirs. Une misère. Victime d'une conspiration, il découvre que le cerveau de cette cabale n'est autre que le meneur des Pistons : Isiah Thomas. Entre les deux commence alors une relation teintée de méfiance, de défis et de rivalités parfois brutales.

    L'édition suivante n'est pas plus rose pour le jeune Jordan. Plébiscité par le public, il est sélectionné dans le cinq de l'Est. Blessée, il manque finalement à l'appel.

    En ce 8 février 1987, Jordan en est donc à sa seconde participation en trois sélections. Il espère sérieusement mettre un terme aux coups du sort qui l'ont empêché de briller dans cette trêve festive de mi-saison. Sa victoire au dunk contest la vieille (victoire face à Jerome Jersey) n'a été qu'une mise en jambe pour le numéro 23 des Bulls. Ce soir, il a prévu de frapper fort. Le Kingdome de Seattle est en ébullition. Jordan se sait attendu. Le public n'a d'yeux que pour la pépite des Bulls. Jordan doit leur en donner pour leur argent. Il ne va pas se faire prier très longtemps.

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  • Seattle Supersonics vs. Chicago Bulls - 22 novembre 1991

    En ce début de saison 1991-92, Chicago a la cote. Avec un premier titre en poche, une confiance à son maximum et le rang de franchise player de Jordan enfin confirmé, les Bulls démarrent la saison avec le statut de favori. Le Chicago Tribune a établi un check-up des équipes NBA lors de la presaison. But du jeu : trouver le successeur des Bulls en juin prochain. Premiers servis par le quotidien de Chicago, les Bulls eux-mêmes. Michael Jordan et les siens sont donnés vainqueurs de ce championnat à 3 contre 1. Suivent : les Knicks, les Cavaliers, les Jazz, les Trail Blazers, et les Supersonics. La cote de tous ces prétendants au titre est à 6 contre 1. Viennent ensuite dans l'ordre, à 12 contre 1 : les Suns, les Spurs, les Rockets, les Pistons et les Nets.

    Ce 22 novembre, les Bulls sont opposés aux Sonics. Voilà qui tombe bien. Jusqu'à présent, les joueurs de Caroline du Nord n'ont rencontré que des équipes de seconde zone, à l'exception peut être d'une franchise de Detroit en léger déclin. Les champions en titre donc vont pouvoir se mesurer à l'un de leurs plus féroces adversaires, tout du moins sur le papier. Ce premier vrai test pourrait donner la tendance d'une saison longue et épuisante qui pourrait réserver bien des surprises.

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  • All-Star Game Philadelphie - 10 février 2002

    Il y a pratiquement un an, on se demandait si Michael Jordan rechausserait un jour les baskets. La rumeur a été grandissante et aujourd'hui, MJ est bel et bien là en uniforme. En seulement 3 mois, il a su retrouver sa place parmi l'élite à tel point que les fans l'on choisi pour participer au All-Star Game qui pose cette année ses valises au First Union Center de Philadelphie.

    Grâce aux 985 448 bulletins de vote à son nom, MJ décroche ainsi sa place dans le cinq de l'Est, au poste de guard. Sa Majesté est honorée de cette sélection, mais tout le monde sait qu'il n'a plus rien à prouver. Pour sa treizième sélection au match des étoiles, le Wizard a décidé de prendre du bon temps et de donner du plaisir aux millions de fans à travers le monde heureux de lui avoir offert une place parmi le gratin du basket mondial. Pour tous les jeunes qui n'ont pas eu la chance de l'affronter, cette rencontre va être un privilège et peut être même une véritable passe d'armes.

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  • Chicago Bulls vs. Portland Trailblazers - 14 juin 92 - Finals Game 6

    Pour la deuxième année de suite, les Bulls sont au rendez-vous des Finals. L'affiche est une nouvelle fois alléchante : Jordan contre Drexler. C'est même Jordan contre Portland, cette franchise qui l'avait snobé lors de la Draft 1984 . L'estocade est portée dès le premier match. Jordan marque 35 points en une mi-temps, dont six tirs primés. "J'étais dans la zone. Je ne savais plus ce que je faisais, mais tout rentrait" dira-t-il.

    Portland vacille dans le sixième match au Chicago Stadium. Les Bulls l'emportent 4 victoires à 2. Depuis 1963 et le sacre des Bears, aucune franchise de Chicago n'avait enlevé un titre à la maison. Jordan peut se percher sur une table. Les Bulls ont remonté un handicap de 17 points sans lui - il reviendra à 8 minutes de la fin pour conclure. Si le premier titre était un sacré souvenir, le deuxième ouvre les portes à tous les pronostics. Chicago sera l'équipe des années 90. Qui prend les paris?

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  • Chicago Bulls vs Milwaukee Bucks - 9 décembre 1995

    Nous sommes en décembre 1995 et les Bulls sont tout simplement la meilleure équipe de ce début de saison. On n'a pas besoin de vous faire de dessins si on vous dit que Michael Jordan est le meilleur marqueur de la ligue, que Pippen (20 points, 8 rebonds et 8 passes) est le meilleur all-around player pendant que Rodman (14,9 rebonds) est le meilleur rebondeur. Ajoutez à cela les bonnes sorties de Kukoc et les progrès de Longley. Michael et les siens sont prêts pour un quatrième titre.

    Leurs adversaires du jour, les Bucks, sont loin derrière : 6 victoires et 11 défaites. Milwaukee ne semble pas pressé de mettre en place sa progression sur les "belles épaules" de ses "beaux joueurs" : Glenn Robinson, Vin Baker et Johnny Newman c'est quelque chose. Des équipes en devenir avec des joyaux pareils devraient quand même afficher un bilan plus reluisant. Ceci étant dit, talent ou pas, leurs chances de l'emporter face à une écurie du calibre de Chicago sont quand même plutôt faibles.

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  • Washington Bullets vs. Chicago Bulls - 21 février 1997

    21 février 1997. La trêve du All-Star Game est déjà passée. Les duels entre équipes NBA ont repris. Finis les promenades de santé. Même les grosses pointures n'ont dorénavant plus aucune victoire assurée d'avance. Toutes sauf les Chicago Bulls évidemment. Personne ne prend le risque d'annoncer que les Bulls seront encore champions mais on a déjà envie de souhaiter bonne chance aux autres. Dès la fin du premier match de la saison des Bulls, Michael Jordan avait fait son pronostic sur la saison NBA. "Je peux dire qu'il y a quatre ou cinq équipes qui ont vraiment de l'allure. Les Lakers, les Magics, les Knicks, les Supersonics et les Rockets. Mais quand je regarde tout ce beau monde dans un miroir, je vois mal les autres à notre place de Champion". Ok, au moins les choses ont le mérite d'être claires.

    Ce soir les Bulls affrontent les Bullets. Washington ne figurent pas dans la petite liste établie par MJ en début de saison. Est-ce à dire que la sanction sera la même pour Webber et ses coéquipiers? C'est fort probable. Pour ces petites franchises, même combat, même punition : regarder jouer les Bulls en attendant que le temps fassent son oeuvre. Car, oui, Jordan prendra un jour sa retraite. Rageant de devoir ainsi attendre le départ de Sa Majesté pour espérer décrocher quelques chose dans cette fichue ligue. C'est dur mais c'est la loi du Maître, celle que MJ a imposé à la NBA toute entière depuis six ans.

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