• Orlando Magic vs. Chicago Bulls - 16 mai 1995 - Conf. SF Game 5

    A l'issue d'un premier triplé amplement mérité, Jordan s'en va pour un intermède régénérateur de 17 mois. Tout recommence pour lui par un surprenant retour sur les parquets. Lors de son come-back en 1995, les 17 matchs de saison régulière de Jordan, flanqué du numéro 45, ne sont pas suffisants pour conduire les Bulls au-delà du second tour des playoffs. Loin de sa forme optimale, MJ est le fossoyeur des Bulls. Un rôle pas vraiment taillé pour sa dimension. "L'équipe avait été complètement démantelée et les joueurs n'avaient jamais vécu ce culte de la victoire qui était en nous", argumentera-t-il, avant de faire son mea culpa : "Mentalement je savais ce que je voulais faire, mais physiquement je n'y arrivais pas".

    Les Bulls sont finalement torpillés en six matchs par les Magic d'Orlando. Cette série sera la seule véritable anicroche d'une carrière par ailleurs exceptionnelle. S'il fallait retenir quelque chose de cette détestable expérience qu'ont été les playoffs 1995, ca serait peut être la faculté du 23 des Bulls à s'être reconstruit et avoir emmené sa franchise vers trois nouveaux titres.

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  • Denver Nuggets vs. Chicago Bulls - 24 novembre 1990

    Chaque début de saison à Chicago provoque sa petite montée de fièvre spéculative. On soupèse à l'évidence les chances des Bulls. On mesure la capacité de Jordan à faire changer le standing de sa franchise. A l'heure des playoffs, les portes se referment inexorablement. La faute à des Pistons qui détiennent la recette pour stopper les Bulls. Voilà trois saisons que les joueurs de Chuck Daly anéantissent les espoirs des Bulls (élimination en demi-finale de conférence 1988, élimination en finale de conférence 1989, élimination en finale de conférence 1990).

    Jordan commence à s'impatienter. Il est frustré et à du mal à accepter ses échecs successifs. Il a de grandes ambitions mais en vient parfois à culpabiliser. En fait-il trop? A priori non. Cette saison, les résultats des Bulls lui donnent raison. Chicago gagnent souvent et facilement. Au mois de février, les joueurs de Phil Jackson sont sur un nuage. Sur 12 matchs, ils ne connaissent qu'une seule fois la défaite. Mieux encore, le 12 avril, à trois journées seulement de la fin de la saison régulière, Les Bulls battent leur bête noire, les Pistons à Detroit. Cette année, les choses sont en train de changer. La période de transition est visiblement terminée. Les Bulls semblent entrés dans une nouvelle aire. Un cycle de victoires qui pourrait bien les mener tout droit vers le titre.

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  • Los Angeles Lakers vs. Chicago Bulls - 20 nov. 1992 - MJ score 54 pts

    La saison 1991-92 a été la plus longue que Michael Jordan ait connue de toute sa carrière. A peine a-t-il remporté son second titre avec Chicago qu'il doit partir s'entrainer avec la Dream Team. Même rincé, MJ sait pourtant ce qu'il a à faire cette saison : gagner, encore et encore pour remporter un troisième titre consécutif. Aucune équipe, depuis les Boston Celtics en 1966, n'a en effet réussi à remporter trois titres d'affilée. Malgré la fatigue accumulée lors de son été espagnol, Jordan répond présent. Sa sortie du jour (42 pts, 11 rbds, 4 int, 3 passes et 2 contres) est un avertissement supplémentaire à l'attention de ses plus féroces adversaires, tous ceux qui ne voient pas d'un bon oeil l'hégémonie de Jordan sur la ligue. MJ est au sommet de sa carrière - on ne marque pas comme ça presque 50% des points de son équipe - et il le prouve. Les prétendants au titre sont prévenus : MJ est les siens sont venus réécrire l'histoire et effacer des tablettes l'ancien record des Celtics. C'est on ne peut plus clair.

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  • Detroit Pistons vs. Chicago Bulls- 23 mai 1989 - Conf. Finals Game 2

    Cela fait maintenant 5 ans que Michael Jordan sévit au sein de la NBA. En 1984-85, il n'avait trouvé personne pour combattre avec lui dans la catégorie "Rookie of the year". La saison suivante, MJ est victime d'une fracture du pied. Il manque les 64 premiers matchs de saison régulière mais il ne se prive pas de marquer les esprits à son retour en passant 63 points dans une rencontre de playoff contre Boston. En 1986-87, il franchit à 28 reprises la barre des 40 points dans un match. Six fois, il en inscrit plus de 50. En 1988, c'est l'explosion avec son premiere titre de meilleur joueur de la saison régulière et son seul et unique award de meilleur défenseur de la ligue. Les Bulls sont l'équipe sur qui il faut dorénavant compter d'autant que les nouveaux venus ont pour nom Scottie Pippen et Horace Grant.

    Mais pour nombre d'observateurs, Jordan n'est pas un leader capable de mener son équipe jusqu'au titre. Ce constat a le don d'irriter l'arrière des Bulls qui sait que les playoffs 1989 seront cruciaux pour la suite de sa carrière et sa légimité de franchise player. Lors des deux premiers tours des playoffs, ni Cleveland (éliminé 3 matchs à 2) ni New York (éliminé 4 matchs à 2) ne sont parvenus à contrarier l'irrésistible ascension de cet extraterrestre qui agrémente ses différents matchs de playoffs de triple-doubles ou de moyennes de points allucinantes.

    L'arrière des Bulls est désormais intouchable. Il sait qu'avec Pippen et Grant à ses côtés, même les Pistons, récents finalistes NBA, sont à sa portée. Pour preuve, Jordan et les Bulls se sont offerts le scalp de Detroit lors du game 1 des finales de conférence. Chicago s'attend à une réaction d'orgueil de la part des Bad Boys. Cela sera-t-il suffisant pour venir à bout des Bulls? Pas sûr car Jordan a attendu son heure. Il a dorénavant l'intention d'étancher sa soif de titres.

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  • Chicago Bulls vs San Antonio Spurs - 29 décembre 1989

    Jordan est un joueur phénoménal, le meilleur de tous les temps, pas de doute. Peut être pas d'une régularite à toute épreuve, surtout à 3 points, mais qui sait quand c'est Money time, quand il faut gagner, quand il faut détruire l'adversaire. Quiconque a vu Jordan démolir physiquement et mentalement David Robinson des Spurs de San Antonio, un soir de décembre 1989, comprend son pouvoir surnaturel. L'impact de Jordan ne se mesure pas seulement avec de l'arithmétique. Jordan tire les Bulls à lui seul depuis quatre ans. Mais depuis cette saison, les Bulls vont pouvoir envisager les choses plus sérieusement : les Bulls ont recruté un nouveau coach, Phil Jackson, et l'équipe dispose à présent de joueurs au potentiel intéressant sur lesquels la franchise va pouvoir poser ses fondations et construire l'avenir. MJ n'est plus seul à pouvoir scorer. Scottie Pippen, Stacey King ou BJ Armstrong font parti de ses joueurs sur qui coach Jackson veut construire sa fameuse attaque en triangle.

    Et cela semble marcher : ce 29 décembre, les Bulls décrochent leur 18ème victoires de la saison (pour seulement 9 défaites). L'équipe est dorénavant compétitive. Avec seulement 14 points au compteur, David Robinson ne peut certainement pas dire le contraire.

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  • Houston Rockets vs. Chicago Bulls - 30 janvier 1992

    Les Bulls auront été bien à la peine ce 39 janvier 1992. Opposés à une équipe de Houston pourtant en grande difficulté depuis le début de saison (24v-19d), les Bulls n'auront pas lutté bien longtemps. Distancé de 6 points dès la fin du premier quart-temps, les Bulls ne parviendront jamais véritablement à combler leur retard. Grâce à une défense solide (11 contres), Hakeem Olajuwon, Otis Thorpe, Vernon Maxwell, Kenny Smith et Karl Herrera auront totalement cadenacé les assauts offensifs des joueurs de l'Illinois. Même Jordan aura été dans l'impasse avec seulement 22 points, 5 passes, 5 rebonds et 3 passes. Son seul fait d'arme : une claquette smashée sur un lancer-franc raté dont MJ s'est fait la spécialité en ce début des années 90. Malgré cette déconvenue, les joueurs de Phil Jackson affichent toujours un bilan positif de 37 victoires pour 7 défaites. Seulement, cette échec est le second d'affilée en deux rencontres. Deux jours plus tôt, les Bulls ont en effet fait perdu de cinq points face à l'autre équipe texane, les San Antonio Spurs.

    A qui la faute? Manque de concentration, fatigue passagère ou anxiété à l'idée d'attaquer d'un road-trip à l'extérieur de six matchs ? Un peu de tout ça sans doute, mais rien d'inquiétant. Les Bulls sont encore en tête de liste des meilleures équipes de la ligue, MJ est toujours le meilleur marqueur du championnat et surtout aucun blessé n'est à déplorer. Dans quinze jours, la trêve du All-Star Game offrira un moment de répit aux Champions en titre, exceptés Jordan et Pippen qui seront réquisitionnés par les fans pour disputer le match des étoiles. Ce sont pourtant eux qui auraient eu le plus besoin d'une bonne cure de sommeil. Demandez donc aux deux intéressés!

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  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons - 29 mai 1989 - Conf. Finals Game 4

    Si l'équipe de Detroit affiche de bons résultats en cette fin des années 80, certains lui reprochent avant tout son jeu dure qui a valu à ses joueurs le nom de Bad Boys. Les Pistons sont craints car avec eux, les affrontements sont souvent limites. A domicile ou en déplacement, la stratégie des Pistons est systématiquement la même : on se toise et on s'intimide. De respect il n'y a pas, ou très peu, et le combat à l'évidence est souvent intense.

    Affronter l'équipe de Chuck Daly, ce n'est avoir l'assurance de ne pas jour qu'au basket. Parfois cela ressemble à un dogfight, à de la baston. Les Bulls non plus n'y échappent pas, à commencer par Sa Majesté Jordan qui a toujours droit à un traitement de choc. Cela lui a parfois valu des pétages de plomb, que même Reggie Miller n'avait pas provoqué jusqu'alors (Jordan et Miller en sont venus aux mains, une fois, mais en février 1993). Depuis deux saisons, les matchs de playoffs entre Chicago et Detroit se déroulent dans un climat détestable, genre combat de boxe plus que concours d'adresse à longue distance. On jacte. On se brave. On cogne. On en prend. On les rend. Et ça donne de curieux match, entièrement axé sur le physique où même le talent à parfois du mal à s'exprimer.

    Pour vous faire une idée de l'atmosphère qui régnait alors, nous avons sélectionné le match numéro 4 des finales de la conférence Est entre Chicago et Detroit. Attention, c'est violent. Ames sensibles s'abstenir.

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  • Washington WIzards vs. Milwaukee Bucks - 14 novembre 2001

    Comme si de rien n'était et après trois ans d'absence, Jordan a fait le 30 octobre dernier le deuxième come-back de sa carrière. Il portera dorénavant un nouveau maillot, celui des Wizards de Washington. Ce retour est vécu comme une bénédiction par une amérique traumatisée après les attentatds du 11 septembre. Ironie du destin, son retour Jordan l'effectue dans la plus mythique des arènes du sport américain, le Madison Square Garden. Une salle dans laquelle Jordan a sculpté sa propre légende à de multiples reprises. Malgré la défaite, l'essentiel en ce 30 octobre est ailleurs. "For The Love of The Game", "Pour l'Amour du Jeu" comme disent les américains. Voilà l'essentiel.

    Mais, même lorsque l'on s'appelle Jordan, trois ans d'interruption ne s'effacent pas en un jour. Jordan connait un début de saison difficile : adresse suspecte, erreur dans les systèmes... Jordan manque encore de repère et les Wizards découvent les affres de la défaite en ce début de saison qui s'annonçait être celui d'une nouvelle aire. Cinq défaites et deux petites victoires au bout de dix jours de compétition amènent certains observateurs à s'interroger sur ce second come-back. Jordan ne va-t-il pas écorner sa légende?

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  • Chicago Bulls vs. Toronto Raptors - 7 novembre 1995

    Les Bulls, emmenés par un Michael Jordan qui a retrouvé son meilleur niveau, font cette année figurent de favoris. L'échec des derniers playoffs face au Magic est oublié. L'équipe tout entière a démarré ce début de saison sur les chapeaux de roues comme en témoigne sa victoire sur les Raptors. En écrasant Toronto, Chicago démarre sa saison par trois victoires successives. Cela ne lui était plus arrivé depuis 1988.

    Jordan et Pippen ont fait leur job (38 pts, 5 ass, 4 int et 26 pts, 8 ass, 3 int). En captant 13 rebonds, Rodman a fait ce que Jerry Krause attendait de lui. L'homme à la chevelure incertaine tourne à 10 rebonds de moyenne depuis son arrivée aux Bulls. Une bonne nouvelle qui en dit long sur les ressources de l'armada de l'Illinois. Le secteur intérieur était la seule véritable lacune de l'équipe. La voilà comblée. Le coach des Bulls, Phil Jackson, a de quoi se réjouir. Son groupe est invaincu pour l'instant et son potentiel semble sans limite en ce début de saison.

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  • Detroit Pistons vs Chicago Bulls - 3 janvier 1998

    Michael Jordan a toujours été un compétiteur acharné qui donne le meilleur à chaque seconde. Pour vous en convaincre, nous avons sélectionné cette rencontre de la saison 1997-98 opposant les Pistons de Detroit aux Bulls de Chicago.

    Ce 3 janvier 1998, Sa Majesté va faire preuve d'une détermination étonnante pour compenser les carences collectives occasionnées par l'absence de son fidèle lieutenant, Scottie Pippen. En attaque comme en défense, MJ va faire preuve d'une invraisemblable détermination afin de venir à bout d'une équipe de Detroit pourtant talentueuse. Ses 47 minutes de temps de jeu ne vont être qu'une incessante succession de prises à deux ou à trois de la part de Jerry Stackhouse, Grant Hill et Joe Dumars. Mais Jordan fait le job. On peut lui mettre qui on veut sur le dos, il reste inarrêtable. Le résultat ? Une victoire de neuf points (105 à 96). Sa ligne de stats est édifiante : 34 points, 9 rebonds, 9 passes, 2 contres et 2 interceptions. N'importe quel joueur de la ligue n'aurait eu qu'une chose en tête : réaliser un triple double histoire de renforcer sa valeur marchande sur le marché des transferts. MJ, lui, s'en moque éperdument. A ses yeux, seule la victoire collective compte. Il sait que le talent individuel vaut dorénavant peu de chose. Il en a fait la triste expérience au début de carrière. Jordan est un homme de challenge. C'est dans le défi qu'il puise sa motivation. Car His Airness est un compétiteur quasi maladife. C'est aussi un virtuose, un génie, un homme à part dans le monde du sport.

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  • Miami Heat vs. Chicago Bulls - 6 novembre 1996

    Après deux années de carence, les Bulls se retrouvent à nouveau Champions NBA. Ils ont éliminé les Sonics 4 matchs à 2. Chicago démarre une nouvelle saison avec un effectif quasi inchangé. N'ayons pas peur de le dire, Jordan et compagnie aimeraient bien remettre ça! Les conditions du doublé sont connues : le collectif. Coup de chance, cette qualité ne leur a jamais fait défaut mais la vigilance s'impose.

    Quelques années auparavant, il est arrivé que les ressorts des Pistons et des lakers cassent. Personne ne s'y attendait véritablement. Ils arrivent parfois que les joueurs ne se supportent plus. Parfois, ils prennent leur coach en grippe. Et ils laissent alors s'endormir en eux l'esprit de conquête.

    Les Bulls entament leur sixième rencontre de la saison, face au Miam Heat d'Alonzo Mourning et Tim Hardaway. Pour réaliser un nouveau sans faute, il leur faudra vivre leur vie, sans anticipation. Qu'elle n'ait pas l'oeil fixé sur l'histoire ou la postérité. L'histoire n'a aucune importance, aucune incidence réelle sur les succès. Ce qui compte, c'est la férocité des entraînements, les répétitions inlassables. En sachant que plus on adhère à un groupe, plus on en apprend sur son propre compte ! Les joueurs de Chicago le savent, certains des cadres ont déjà décroché 4 titres NBA. Phil Jackson sait pouvoir compter sur eux.

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  • Olympic Games - 31 juillet 1992 - USA vs. Brazil

    Dans l'histoire des Jeux Olympiques, et peut être même dans l'histoire des sports collectifs, jamais une équipe rassemblant autant de grands joueurs n'avaient été composée. Les dirigeants américains ont fini par en avoir assez de voir leur équipe nationale composée d'étudiants prendre des raclés face au reste du monde. D'où l'idée d'envoyer aux JO de Barcelone la meilleure formation possible avec les stars de la NBA. Onze pros plus un universitaire, Christian Laettner. Cette équipe, surnommée la Dream Team, est sans doute la plus belle jamais alignée dans l'histoire d'un sport collectif.

    L'Angola a l'honneur d'inaugurer la série de victoires de l'équipe US (+68 Pts). La chevauchée fantastique se poursuit avec la Croatie. Malgré trois authentiques stars mondiales (Toni Kukoc, Drazen Petrovic, Dino Raja...) et une demi-douzaine d'éléments de haut standing, l'équipe entraînée par Petar Skansi est reléguée à 33 longueurs. L'Allemagne, troisième adversaire de Team USA, ne fait guère mieux. L'enthousiame de Detleph Schremph et sa capacité à transcender l'équipe ne suffisent pas à combler un jeu en mal d'inspiration et une pénurie endémique de guards. L'Allemagne termine la rencontre avec un déficit de 43 points.

    Après 3 victoires en 3 matchs et 3 styles de jeu totalement différents, la Dream Team croise sur son chemin la seule équipe sud-américaine du tournoi, le Brésil. Le basket pratiqué par les cariocas est un des plus sympathiques et offensifs de ce tournoi olympique. Les artificiers en chef, Oscar Schmidt et Marcel de Sousa, tirent en effet comme ils respirent. Malheureusement, l'équipe est sur le déclin subissant les avantages et désavantages inhérents à cette fin de génération. Les brésiliens sont devenus les spécialistes du tout ou rien. Quand ça rigole, c'est le basket samba, les contre-attaques et les paniers à trois points. Le revers de la médaille, ce sont l'absence de concentration en défense, les individualités parfois trop "perso" et les carences physiques. La génération "Oscar Schmidt" a connu son heure de gloire en battant les Etats-Unis à Indianapolis lors des Pan-Am Games de 1989. Elle était alors à son Zénith. Les choses ont depuis bien changé. La Dream Team est arrivée à Barcelone avec 12 mercenaires. Face à eux, Oscar Schmidt risque d'avoir bien du mal à limiter la casse, surtout à 34 ans.

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  • Detroit Pistons vs. Chicago Bulls - 19 février 1992

    Ils ne se sont pas fait beaucoup d'amis, mais ils ont certainement influencé leurs adversaires. A cause d'armes offensives limités, les Pistons se sont très tôt tournés vers la défense, dès la fin des années 1980, pour faire de vrais ravages. Avec leur approche dure et réfléchie, Detroit devint l'une des meilleures équipes défensives de l'histoire de la ligue. Malheureusement pour la franchise, l'ascension de Detroit coincida avec l'entrée du jeune Jordan dans la ligue. MJ, Chicago et Detroit suscitèrent ainsi, pendant près de 5 ans, l'une des rivalités les plus acharnées de tous les sports américains.

    Grâce à leur premier choix dans la draft 1981, les pistons sélectionnèrent Isiah Thomas, qui allait devenir l'un des meneurs les plus accomplis de l'histoire de la NBA. Joe Dumars arriva quatre ans plus tard, en 1985. En 1986, c'est Dennis Rodman et John Salley qui intégrèrent l'effectif. Suite à des échanges, Bill Laimbeer, Vinnie Johnson, Mark Aguirre et James Adward vinrent compléter l'effectif. Ce roster en or permit à Chuck Daly de mettre sur pied une équipe véritablement redoutée. Sans surprise, la franchise se traça un chemin jusqu'aux finales 1989 et 1990. La surprise fut énorme lorsqu'en 1991, Jordan et ses Bulls parvinrent à éliminer Isiah Thomas et co. en finale de la conférence Est. C'est surtout le résultat, 4 victoires à zéro, qui étonna. Cette défaite, inatendue mais révélatrice de la montée en puissance des Bulls, signa aussi la fin d'une ère historique. Celle des Bad Boys de Detroit, qui décrochèrent 2 titres NBA et qui frappèrent les esprits de part la dureté des combats proposés par ses joueurs.

    Nous vous proposons aujourd'hui une rencontre datant de 1992. Les Bulls sont tout jeunes Champion NBA. Nous sommes le 19 janvier. Detroit et Chicago se retrouvent pour une revanche des finales de conférence 1991. En remportant une nouvelle fois la rencontre, sur le score de 87 à 85, Phil Jackson et ses joueurs viennent confirmer la fin de l'épopée victorieuse des Pistons, et l'ouverture d'une nouvelle ère. Celle des Bulls version Michael Jordan et Scottie Pippen. L'odyssée durera huit ans. Pour notre plus grand plaisir.

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  • Les matchs entre Chicago et Indiana ont souvent été classés dans la catégorie des rencontres à risque car chacune les deux équipes possèdaient en Michael Jordan et Reggie Miller, deux des plus féroces compétiteurs de la ligue. Comme en plus il se retrouvaient régulièrement opposés l'un à l'autre en défense, ces rencontres se sont toujours déroulées dans une ambiance délétère.

    Reggie Miller était un joueur aux qualités certaines mais doués d'un tempérament insupportable pour ses adversaires. Même le plus grand joueur de la planète n'a jamais réussi à se dépétrer de l'attitude désinvolte du numéro 31 des Pacers. Aucun autre joueur n'a réussi à mieux l'agacer que la brindille d'Indiana, elle aussi experte en "trash talking" et malices en tout genre. On savait Jordan capable de réagir vigoureusement en cas d'agression physique par un adversaire mais Miller est le seul à lui avoir fait perdre son sang-froid. La scène se déroule le 10 février 1993 en fin de premier quart-temps. A cran depuis le début de la partie, Jordan va réagir violemment à la provocation de trop de son adversaire. Il va même se fendre d'un direct qui lui vaudra une suspension. Mais c'est Reggie Miller qui sera explusé du match après seulement 8 minutes de temps de jeu. Le reste de la rencontre se déroule plus sereinement. Les Bulls peuvent dérouler et Jordan scorer tranquillement sous le regard détestable du public de la Market Square Arena.

    Pour la petite histoire, les Bulls remporte le match de 11 points (115 à 104). Jordan et Pippen scorent respectivement de 40 et 30 points. En face, les joueurs des Pacers ne sont pas ridicules mais l'absence de leur franchise player doublée d'une réussite calamiteuse à trois points (1 sur 7 contre 4 sur 8 pour les Bulls) ne leur permettront jamais de prendre le dessus. Leurs nombreuses pertes de balles (12 interceptions pour Chicago) auront également eu raison d'une équipe qui avait tout pour tenir la dragée haute aux double champions en titre. Miller, explusé, équopera de 6000$ d'amende. Pour Jordan, l'altercation se soldera par un chèque de 10000$ et un match de suspension.

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  • Chicago Bulls vs. Miami Heat - 28 mai 97 - Conf. Finals Game 5

    Cette année encore, les Bulls se sont qualifiés facilement pour les playoffs. Chicago, d'entrée, a décidé de donner le tempo. Au premier tour, les Bullets sont balayés 3 à 0. Au tour suivant, Atlanta ne fait guère mieux (4 à 1). En finale de conférence, Alonzo Mourning et Tim Hardaway déboulent avec le Heat pour la dernière séance à l'est. Même combat, même sanction. Miami reçoit sa dose : 4 à 1. Le dernier match de cette série a été un enfer pour les joueurs de Pat Riley à tel point qu'on en vient à se demander si cette dernière défaite n'était pas un soulagement pour les joueurs floridiens.

    Ce game 5 a été laborieux. Les joueurs de Phil Jackson ont en effet sorti leur arme favorite depuis quelques saisons : la défense. Dans ce cinquième match, l'attaque du Heat a été à la diète : 36% de réussite, 36 rebonds seulement contre 53 pour les Bulls, 13 passes contre 26 pour les joueurs de Phil Jackson. Miami était confiant au moment d'aborder cette série. Un séisme les attendait. Ils l'ignoraient. L'attitude de MJ lors des poignées de main d'avant match auraient pourtant du leur mettre la puce à l'oreille. Sa Majesté n'a en efffet que très peu apprécié l'énorme coup de coude d'Alonzo Mourning sur Scottie pippen lors du game 4. Il avait décidé que juste avant le début de la rencontre que la série se terminerait ce soir. C'est fait. Maintenant, place au Jazz. Karl Malone et John Stockton savent que les Bulls sont forts, très forts même. Mais attention, car comme on dit : un homme averti en vaut deux !

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