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    Rendus nerveux par l'événement, les Suns vont s'avérer quasi inexistants lors de cette première rencontre.

    Incapables de contrôler le tempo, ils se heurtent à une défense de Chicago bien organisée qui prend le meilleur sur les tentatives de pénétration de Kevin Johnson et le jeu intérieur de Barkley. De plus, Phoenix pêche dans son domaine de prédilection, le shoot (44% contre 53% à Chicago). Il n'en faut pas plus pour permettre aux Bulls de contrôler une rencontre qu'ils auront menée de bout en bout grâce à Jordan (31 points) et Pippen (27 points). Après avoir eu 20 points d'avance en première mi-temps, les Bulls vont pourtant voir leur avantage fondre au soleil de l'Arizona (88-85 à 4 minutes de la fin). Mais Pippen et Armstrong désamorcent vite le suspens et Chicago l'emporte 100 à 92, dans une rencontre très peu physique et très loin des rudes confrontations face à New York.

    Première victoire donc pour les Bulls et non des moindres. Depuis la création des NBA Finals, l'équipe vainqueur de la première manche a plus de 70% de chances de gagner le titre. Probabilité confirmée par Chicago qui remportera la série 4 matchs à 2.

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    Voilà un match qui a première vue ne vous dit rien. Pourtant, si je vous dis d'avancer la rencontre jusqu'à la septième minute puis d'attendre encore quelques secondes, vous reconnaitrez alors à n'en pas douter une action qui figure dans tous les highlights sur Jordan.

    Cette action fait partie du Top 10 des plus beaux dunks de la carrière du numéro 23 des Chicago Bulls puisqu'il s'agit de son smash sur Tree Rollins, l'intérieur des Hawks d'Atlanta. Non content d'avoir fait trébucher Cliff Levingston, son défenseur direct, Jordan attaque la raquette et écrase un dunk monstrueux sur Rollins qui lui rend pourtant jusqu'à 17cm. Epoustouflant !

    Au-delà de cette action mythique, le match mérite d'être regardé car on assiste à une véritable démonstration des deux plus grands attaquants de l'époque : #23 vs. #21.

    Avec 57 points (41 pour Jordan), Do Wilkins offre une victoire facile aux siens (123-95). Pourtant, l'histoire retiendra seulement qu'un soir de décembre 1986, un jeune homme d'1,98m postérisa avec une facilité déconcertante un pivot de 2,15m.

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    Janvier 1984 - MJ ne le sait pas encore, mais dans quatre mois il va décider de se porter candidat pour la Draft. Jordan dispute donc son dernier semestre avec les Tar Heels de North Carolina. Ses stats sont stables (19,6 points de moyenne contre 20 la saison précédente), mais il a beaucoup gagné en confiance et maturité. 

    Numéro 1 incontestable de l'équipe  d'un point de vue statistique, il a naturellement pris le leadership de l'équipe depuis le départ de James Worthy aux Lakers de Los Angeles. 

    Pour ce match du tournoi ACC face à Maryland, on retrouve donc un Jordan affuté. Il est incontestablement disposé à rejoindre la grande ligne. Ses stats parlent pour lui : 21 points et 8 rebonds en un peu moins de 30 minutes. North Carolina remporte facilement le match 74 à 62...sur un windmill dunk de Jordan au buzzer démontrant ainsi que s'il doit encore faire ses preuves dans la grande league, il dispose dores et déjà de qualités athlétiques bien supérieures à nombre de joueurs NBA. 

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    Ce match fait partie de ceux que j'affectionne tout particulièrment. D'abord parce qu'à seulement 24 ans, Michael Jordan est plus athlétique que jamais. Il a véritablement pris le leadership de son équipe et à ce titre il dispose d'un crédit shoot bien supérieur à la moyenne. Comment le lui reprocher quand on sait qu'il est capable de scorer dans toutes les positions et de finir les matchs avec des feuilles de stats tout simplement phénoménales. Ce match ne me fera pas mentir puisqu'il passera 58 points aux New Jersey Nets. 

    Ensuite, je dois avouer que le côté "old school" de l'époque me donne toujours quelques frissons. Les bas de shorts au niveau de la cuisse, les maillots très légèrement ceintrés et le "BULLS" dans l'ancienne police sont certes d'une autre époque, mais je trouve ça très sympa. 

    Pour ceux qui comme moi apprécient ce côté retro du basket US du début des années 80, et bien régalez vous! Pour les autres, les 58 points, 8 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 2 contres de Jordan devraient finir de vous convaincre de regarder ce match. 

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    Propulsé dans le cinq majeur All-Star, à 19 ans, face à Jordan, qui va fêter ses 35 ans la semaine suivante, Kobe Bryant fait feu de tous bois mais s'essouffle (7/16 en 22 minutes). Tranquillement, Jordan lui montre la marche à suivre : 23 points, 8 passes, 6 rebonds et + 21 pour la sélection Est (135-114). Troisième trophée de MVP du All-Star Game pour le trentenaire, un record. 

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    Après avoir remporté les NBA Finals 4 matchs à 2 contre les Phoenix Suns de Charles Barkley, les joueurs et le staff de Chicago se retouvent à Grant Park pour présenter le trophée à leurs fans. 

    Pendant près de 2 heures, les jordan, Pippen, Armstrong et compagnie partagent la joie de la victoire avec les supporters chicagoans. Chacun leur tour ils prennnent le micro pour les remercier de leur soutien. Bien entendu Jordan termine le tour de table et, sans imaginer ce qui lui arriverait pendant l'inter-saison, donne rendez-vous à l'année suivante pour un quatrième titre consécutif. Personne ne pensait à ce moment là qu'il puisse un jour décider de se retirer de la compétition. 

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  • Chicago Bulls vs. Seattle Supersonics - 16 juin 1996 - Finals Game 6

    Lors des playoffs 1996, Chicago réalise un quasi sans faute. Opposés successivement à Miami, New York et Orlando, les Bulls ne subissent qu'une seule défaite en 12 rencontres (face à New York lors du Game 3 des conference semi-finals). 

    L'écurie de Jordan n'est pourtant pas rassurée à l'idée de devoir affronter la jeune et très redoutable équipe de Seattle en finale. Les Payton, Kemp et consorts n'ont en effet perdu que 18 matchs durant la saison régulière permettant aux Sonics d'offrir la seconde meilleure défense de la league à l'entame des playoffs. Si Chicago remporte facilement les 3 premiers matchs de la série, Seattle ne s'avoue pas vaincu pour autant, en témoignent ses 2 victoires consécutives lors des Games 5 et 6 sur un écart moyen de 16 points. 

    Les Bulls se doivent de réagir s'ils ne veulent pas que le bondissant Shawn Kemp ne les emmène au septième match d'une série qu'ils ne matrisent pas complètement. C'est ce qu'ils vont finir par faire. Avec 51 rebonds dont 24 défensifs et 14 interceptions, ils finissent par prendre les Sonics à leur propre jeu en appliquant une défense hyper agressive qu'ils avaient plutôt subie jusqu'à présent.  Finalement, Chicago remporte les NBA Finals '96, 4 matchs à 3. Fait inhabituel, MJ ne marquera que 27,3 points de moyenne sur cette série, soit sa plus faible moyenne de points des six Finals auxquelles il participera, montrant que la défense était bien le mort d'ordre de cette série pourtant splendide. 

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  • Bien qu'ayant gagné son troisième titre NBA consécutif avec les Chicago Bulls en 1992-93, Jordan connut une après-saison extrêmement difficile, notamment en raison de l'assassinat de son père en Caroline du Nord.   

    Le 6 octobre 1993, un jour à peine avant le début du camp d'entraînement des Bulls,  Jordan surprend le monde du basketball en annonçant qu'il prend sa retraite. 

    Le 1er novembre, le staff des Bulls lui rend un ultime hommage en organisant la cérémonie de retrait de son maillot. Plus aucun joueur des Bulls ne pourra dorénavant porter le célèbre numéro 23. A cette occasion, la ville de Chicago dévoile la statue de Jordan qui ornera désormais l'entrée de la mythique salle de Chicago. 

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    Lors de la saison 1985-86, Chicago en était seulement à son troisième match de saison régulière que Jordan se blessa gravement au pied gauche (facture du naviculaire tarsien)

    Présent sur la liste des blessés durant 64 matchs, il partit faire sa rééducation chez lui en Caroline du Nord. Là-bas, à l’insu du staff médical des Bulls, il enchaina quelques matchs avec des amis. Lors de son retour à Chicago, les médecins furent stupéfaits par sa condition physique. Les muscles de sa jambe gauche étaient même devenus plus fort que ceux de sa jambe droite. Malgré cela, les dirigeants de Bulls refusèrent qu’il fasse son retour sur les terrains avant la saison suivante.

    Jordan demanda alors un rendez-vous avec les médecins et l’administration de Chicago.  Les médecins lui expliquèrent qu’il avait 10% de chance de se blesser à nouveau ce à quoi MJ objecta : « Mais il y a tout de même 90% de chance qu’il ne m’arrive rien, non ? » Le propriétaire des Bulls, Jerry Reinsdorf, exposa alors cette théorie à Jordan : « Disons que tu as mal à la tête et que ta boite d’aspirine contient 10 cachets, mais qu’un de ces cachets contient du cyanure, serais-tu prêt à miser sur les 90% de chance de tomber sur la bonne pilule ? » Inflexible, Jordan répliquat : « C’est un bon exemple. Mais je n’ai pas mal à la tête ! »

    2 jours plus tard, le 21 mars 1986, MJ retrouvait le chemin des parquets face aux Boston Celtics. Il ne connaitra plus aucune blessure grave durant le reste de sa carrière.

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    Si cette année, le All-Star Game se joue au tout nouveau et flambant Hoosier Dome devant 67590 spectateurs, le Slam-Dunk Contest se déroule dans la salle plus modeste du Marquet Square Arena, l’antre des Pacers. Et le vrai vainqueur du Slam-Dunk, malgré le titre acquis par Dominique Wilkins, n’est autre que le local du contest : le jeune Terence Stansbury qui viendra quelques années plus tard en France faire les beaux jours de Levallois. 

    Face aux joueurs de renom alignés pour ce second défi de l’histoire de la ligue, le rookie sans nom alimente la manifestation d’un 360° d’une puretée encore jamais entrevue jusque-là. Devant ce joyau lunaire, la légende dit même que la statue de la liberté a semblé défaillir devant ce porté de balle d’une limpidité et d’une stature hors du commun. Mais l’inconnu du dunk-contest ne pouvait se permettre de battre le futur de la ligue, un certain spationaute des parquets dénommé Michael Jordan. Jordan se qualifiera donc au rabais face à Stansbury. Et, en finale, subira la loi de « The Human Highlight Film ». Le tenant du titre, Larry Nance, n’arrivera que cinquième. Dr. J le devancera d’une place seulement. 

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    MJ a retrouvé le chemin des terrains avec les Washington Wizards dans un effectif qu'il a pratiquement créé lui-même puisque quelques semaines auparavant il occupait encore le poste de President of Basketball Operations pour l'équipe de la capitale. 

    Nombre de spécialistes lui reconnaissent toujours d'énormes qualités mais pas au point de passer les cartons que la plupart ont connu lors de ses belles années avec Chicago. 

    Pourtant, le 29 décembre 2001, à deux jours de fêtes de fin d'année, il réalise l'incroyable exploit de marquer 51 points au nez et à la barbe des Charlotte Hornets. Il complète sa feuille de match de 7 rebonds, 4 passes et 3 interceptions. Avec ou sans le maillot des Bulls sur les épaules, MJ is still MJ !

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    Jordan prend la décision de quitter l’université en 1984, un an avant la fin de son cycle d’études, avec des stats déjà impressionnantes : 20 points de moyenne pour sa deuxième saison, 19,6 pour la suivante. Après les Jeux Olympiques de 1984, MJ se présente à la draft et trouve preneur en troisième position derrière Hakeem Olajuwon (Houston) et Sam Bowie (Portland).

    Jamais une draft n’aura fait couler autant d’encre. Outre le fait que la cuvée 1984 est jugée exceptionnelle (Charles Barkley, John Stockton, Sam Perkins, Alvin Robertson, Otis Thorpe, Kevin Willis, Vern Flemming, Michael Cage… mais aussi Michael Young et Terence Stansbury qui marqueront l’histoire du basket français), pas mal de questions se posent au soir du 19 juin 1984 dans le Felt Forum de New York.

    Et si MJ avait été drafté à l'une des deux premières places ? Sam Bowie va-t-il confirmer les espoirs qu’on porte en lui ? Pourquoi John Stockton n’a-t-il été drafté qu’à la 16ème position ? Une seule question trouvera rapidement réponse : « MJ a-t-il bien fait de se présenter à la draft ? ». La réponse est oui. L’histoire est en marche.

    Retournez dans le passé en revivant le direct live de cette Draft 1984 (original broadcast) :     > download


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    Michael Jordan a marqué de son empreinte l'histoire du basket en parvenant à cumuler les performances exceptionnelles match après match, saison après saison. Si à 38 reprises, il a réalisé l'incroyable exploit de scorer plus de 50 points dans un match, on en oublie souvent qu'il a aussi passé la soixantaine à 5 reprises. 

    La majorité d'entre nous a déja visionné son record de 69 points face aux Boston Celtics. Sa deuxième meilleure performance reste quant à elle un peu moins célèbre, sans doute parce que la rencontre ne présentait pas d'enjeu particulier. 

    Pourtant, ce match vaut le détour à plusieurs titres. D'abord parce que scorer 64 point (à 27 sur 49 points à 2 points) est un exploit que l'on peut qualifier d'historique. Ensuite parce que Chicago reçoit pour la première fois dans sa salle le jeune Shaquille O'Neal. Ce soir-là, le puissant intérieur floridien marque 29 points et prend la bagatelle de 24 rebonds. Enfin, et de façon plus anecdotique, parce que l'équipe d'Orlando parvient à prendre le dessus sur Windy City.

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    Le All-Star week-end 1988 fut celui de Michael Jordan, d’abord parce qu’il se déroula au Chicago Stadium, mais aussi parce que Jordan remporta successivement le Slam Dunk Contest, le match des étoiles avec la sélection de l’Est et le titre de MVP.

    Le 6 février, MJ est opposé à une sélection des meilleurs dunkers de la league lors du traditionnel Slam-Dunk Contest : Spud Webb, Otis Smith, Dominique Wilkins, Jerome Kersey, Greg Anderson et Cyde Drexler. En finale, il est opposé à Do Wilkins pour une confrontation qui restera indéniablement l’une des plus belles de l’histoire. Avec une note de 50 sur son dernier dunk, il remporte son deuxième concours consécutif.

    Le 7 février, lors du match des étoiles, il réalise une véritable performance en scorant 40 points en seulement 29 minutes de jeu. Il y ajoute 8 rebonds, 4 contres, 4 interceptions et 3 passes. Lors des 6 dernières minutes du match il parvient à marquer 16 points pour offrir la victoire à sa sélection sur le score de 138 à 133. Bien entendu, et comme à son habitude, il agrémente le match de quelques actions hyper spectaculaires dont lui seul a le secret. Assez logiquement, il se voit remettre le trophée de MVP en présence de ses parents naturellement présents pour l'évenement.

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    En ce 9 janvier 1982, les Tar Heels de North Carolina affrontent les Cavaliers de Virginia. Les deux équipes sont invaincues. UNC est en tête du championnat directement suivie par Virginia qui a simplement disputé moins de rencontres à ce stade de la compétition.

    North Carolina appréhence cette réunion car en face un pivot ultra dominant martirise les raquettes universitaires. Il s'agit de l'indéfinissable Ralph Sampson : des mains incroyables, une envergure inimaginable, une rapidité inhabituelle pour un tel gabarit. Ses 2m25 pour 105 kg lui ont valu le surnom de "la liane".

    Les deux équipes sont bel et bien au rendez-vous. North Carolina sent que cette saison est la sienne et Virginia veut confirmer sa brillante participation au dernier Final Four. Avec 30 points et 19 rebonds, Ralph Sampson est fidèle à son standing de superstar nationale mais North Carolina et son trio magique - Worthy (17 points et 9 rebonds), Jordan (16 points) et Perkins (12 points) - a finalement le dernier mot.

    L'équipe de Dean Smith l'emporte sur le score final de 65 à 60. Il s'agit de la dernière opposition universitaire entre Sampson et Jordan. Ils se retrouveront 3 ans plus tard en NBA mais Sampson sera accablé par les blessures à répétition qui l'empècheront de connaitre la carrière exceptionnelle que tous les spécialistes lui avaient prédit.

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