• Chicago Bulls vs. San Antonio Spurs - 3 novembre 1997

    Cette année, les Bulls de Chicago n'ont pas fait le meilleur début de saison de leur histoire. Ils l'ont même démarré par une défaite en match d'ouverture. Qu'importe. Ils ont confirmé dès le lendemain (victoire de 20 points sur les Sixers) qu'ils étaient une équipe sur qui il fallait compter, une fois de plus. Car Chicago n'a pas fait de changement significatif dans son effectif lors de l'intersaison. Exit Bison Dele (ex. Brian Williams), Scott Burrel est la seule recrue notable. Le reste ne compte pas, ou si peu, car il n'aura qu'un impact très faible sur le déroulement d'une saison qui pourrait bien être la dernière de l'homme quintuple champion NBA. Pour le reste, Phil Jackson peut compter sur ses armes habituelles : MJ donc, mais aussi Pippen et Dennis. On ne parle même pas de Ron Harper, Tony Kukoc ou Steve Kerr que n'importe quel coach rêverait d'avoir dans son effectif.

    La rencontre de ce soir face aux Spurs (Robinson, Duncan, Elliott, Del Negro) est une bonne occasion de tester l'équipe, ses forces mais aussi ses faiblesses. Pour Jordan, cette confrontation face aux texans va surtout être l'opportunité de mesurer le temps qui passe et avec lui ses chances de gagner une nouvelle bague de Champion NBA.

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  • Philadelphia 76ers vs. Chicago Bulls - 24 mars 1993

    Ne vous attendez pas à une confrontation entre Jordan et Barkley. Non, car après huit ans de bons et loyaux services, Sir Charles a rejoint les Suns de Phoenix. Nouveau départ, nouvelle carrière pour le Baby TGV. Pour son ancienne équipe de Philly, les choses ne sont dorénavant plus tout à fait pareilles. A présent, c'est la reconstruction de l'équipe qu'il va falloir considérer. Clarence Weatherspoon, Hersey Hawkins, Jeff Hornacek, Manute Bol, Ron Anderson (l'ancien pensionnaire de ProA) ou Armen Gilliam, c'est intéressant à ce niveau de la compétition mais cela ne fait pas une équipe gagnante, et encore moins un prétendant au titre.

    Alors que dire ? Que Chicago remporte la rencontre, qu'avec 43 points MJ va encore survoler les débats ou que les Bulls disposent d'une profondeur de banc que n'a pas son adversaire du soir. Oui, mais cela tout le monde le sait. Alors, cette rencontre nous vous la proposons pour le plaisir. Aucun enjeu, juste le plaisir. Le plaisir de voir évoluer Jordan (43 pts) avec classe et félinité. Le plaisir de constater qu'au début des années 90 Scottie Pippen est déjà déconcertant de facilité (18 pts, 10 rbds, 8 passes). Le plaisir de voir John Paxon (2 pts, 2 passes, 2 interception) transmettre le flambeau au jeune B.J. Armstrong (19 pts, 4 passes, 2 interceptions). Cette équipe des Bulls est déjà double championne NBA mais elle reste pourtant à l'aube d'un nouveau titre. Cette équipe de Chicago version début des années 90 était fantastique. Vous en êtes nostalgiques ? Alors régalez vous !

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  • Washington Wizards vs; Atlanta Hawks - 21er février 2002

    Cela fait maintenant 3 mois que Michael Jordan a rechaussé les baskets. A 38 ans, il n'a pas résisté. Il a tombé la veste de dirigeant et rempilé pour deux ans sur les parquets avec son équipe, les Washington Wizards. De quoi impressionner DerMarr Johnson, Ira Newble et Hanno Mottola, 3 joueurs d'Atlanta qui n'ont qu'une saison NBA à leur actif.

    Il est vrai que His Airness ne court plus beaucoup, se planque souvent en défense et évite les pénétrations. Mais la leçon et le spectacle donnés par le champion gonflé d'orgueil sont souvent captivants. L'approche de la quarantaine semble l'électriser, comme ce soir face à la jeune équipe d'Atlanta. En 38 minutes,  Il distribue généreusement 8 passes qu'ils agrémente de 28 points, 4 rebonds, 2 rebonds et 2 contres. Surtout, il offre la 24ème victoire de la saison à son équipe. Washington présente dorénavant un ratio positif de 24 victoires pour 21 défaites. Les Wizards n'avaient plus affiché un bilan positif depuis la saison 1997-98. Merci qui ?

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  • Philadelphia 76ers vs. Chicago Bulls - 8 mars 1992

    Nostalgiques des Bulls version débuts des années 90, cette rencontre est pour vous. Elle oppose Jordan et sa garde rapprochée (Pippen, Grant, Paxon, Cartwright, Armstrong, Perdue, Williams, Levingston et Hansen) aux Sixers de Charles Barkley (Gilliam, Hawkins, Dawkins, Ruland, Anderson, Shackleford, Grant et Wiggins). Les deux écuries ne jouent pas vraiment dans la même catégorie. La place de chacune des deux équipes au classement général en est la preuve. Chicago fait parti des favoris au titre. Pour Philadelphie, les choses sont nettement plus compliquées. Malgré la présence dans l'équipe du "Round Mound of Rebound", les Sixers en sont encore à se battre pour ne pas faire figure de lanterne rouge.

    Alors, pourquoi s'intéresser à cete rencontre ? Parce que si vous trainez sur le blog, c'est que vous êtes nécessairement fans de Jordan et des Bulls. Quelque chose nous dit aussi que l'ancienne enceinte chicagoan, le Chicago Stadium, ne vous laisse pas indifférent. Sans parler du fait que c'est sans foute pour vous toujours un plaisir de revoir le Baby TGV évoluer sous le maillot de Philly. Notre ancien confrère de Canal+, Eric Besnard disait que "les années 90 c'était l'âge d'or de la NBA". Ne faisons pas les rabat-joies et avouons qu'il a raison.

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  • Chicago Bulls vs. New Jersey Nets - 12 décembre 1992

    Three-Peat ? Inside Sports, mensuel américain, s'est livré à un petit jeu plaisant. Il a eu recours à un ordinateur pour simuler des matches entre les Bulls de la saison 92-93 et neuf des plus grandes équipes NBA de tous les temps. Le processus est pour le moins complexe et les résultats subjectifs. Vainqueurs toutes catégories : les Lakers de 1972 (Jerry West, Wilt Chamberlain, Gail Goodrich...) devant les Philadelphia 76ers de 1983 (Moses Malone et Julius Erving). Les Bulls atterrissent au neuvième rang.

    Ce qui est reproché aux Bulls ? En vrac : un pivot très modeste (Cartwright), l'absence d'un pur meneur, une carence aux rebonds, un banc moyen. Ou si vous préférez : une dépendance trop importante vis-à-vis du tandem Jordan-Pippen. L'attaque, le rayonnement, la force de frappe en général des Bulls sont liés à la production des deux superstars. Et à leur état de santé, leur fiabilité. Jusqu'à la fin de la saison dernière, pas de lézard. Jordan n'avait manqué que 3 matches en 7 saisons et Pippen aucun sur les 3 derniers exercices. Mais ces deux-là, qui jouent près de 40 minutes par match, vont-ils tenir ce rythme fou cette saison ? Pas évident. Ils sont revenus assez las de leur campagne olympique (Jordan a même manqué la première semaine de training camp pour faire un peu de golf, ce qui a fait jaser au sein de l'équipe) et se sont vite rendus compte que les cadences infernales étaient toujours d'actualité : 42 minutes de temps de jeu, en moyenne pour Jordan et 41 pour Pippen sur les deux premières semaines de compétition. Jordan s'est légèrement blessé au pied fin novembre, et aussitôt les Bulls se sont retrouvés momentanément dans le pétrin (12 v - 6d avant cette rencontre face aux Nets).

    Michael Jordan conservera-t-il intact sa motivation et son fabuleux corps d'athlète ? Scottie Pippen fera-t-il toujours bon ménage avec son divin équipier ? Si les réponses sont positives, les Chicago Bulls seront peut-être les premiers à réaliser un triplé, le fameux Three-Peat, depuis les Celtics en 1966 et ils deviendront vraiment l'équipe de la décennie. On pourra commencer à parler alors de dynastie.

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  • All-Star Game Utah - 21 février 1993

    Dream Team contre Dream Team, jeunes contre vieux. Suspense, défense. Le All-Star Game 1993 aura été un condensé de tous les matchs en un seul. Une vraie rencontre plus qu'un show.

    Avec un mercure à 0°C, on est loin de la moiteur barcelonaise dans laquelle la Dream Team avait éclaté aux yeux du monde. C'est pourtant dans ces conditions que les Dream Teamers se retrouvent au complet pour la première fois : Barkley, Malone, Stockton, Drexler et Robinson pour l'Ouest, Jordan, Ewing, Drexler et Pippen pour l'Est. Ne manquent que Mullin, Bird et Laettner. Mais derrière ce rassemblement post-JO, ce glisse un petit air de casting. Ce ASG ressemble à s'y méprendre à une audition en vue de redistribuer les places de stars vacantes. Au premier rang, Shaq, chouchou des médias et du public et seul rookie starter depuis un certain Jordan, en 1985. Mais aussi Larry Johnson, également titulaire à l'Est. Et puis des remplaçants comme Kemp, Manning, Elliot ou Schrempf, premier européen jamais convié. Pour ces nouveaux, participer à cette fête représente un véritable honneur. Ces jeunes incarnent la relève mais aussi une nouvelle forme de concurrence qui livre sans doute la clé de l'acharnement défensif déployé dans les deux camps. Cible principale, O'Neal, toujours lui. Dès qu'il touche la balle, un ou deux intérieurs de l'Ouest sonnent la charge. Résultat : on n'épargne rien au rookie superstar qui finit avec 14 points et 7 rebonds. En cette période post-Magic-Bird, où chaque star cherche à se repositionner dans le hit-parade NBA, nul ne veut être dominé par son vis-à-vis direct, ami ou pas, sous les yeux du monde entier. Question d'honneur !

    Cette soif de gagner n'empêche pas les exploits. Elle les sublime même. Comme cette égalisation d'Ewing à 8,1 secondes de la fin du temps réglementaire ou ce tir à trois points de Jordan, coincé par Stockton le long de la touche et qui s'en sort par un décollage vertical de missile balistique. Ce ASG est disputé au point d'en faire l'un des plus défensifs de l'histoire. Défenseur acharné, MJ l'est également. Avec 30 points, 5 passes, 4 interceptions et 4 rebonds, Michael Jordan est d'ailleurs un des fers de lance de la conférence Est. Mais cela n'est pas suffisant puisque c'est la conférence Ouest qui l'emporte (135-132) après prolongation. Karl Malone peut sourire aux caméras. Tout comme son copain John Stockton qui, pour une fois, a troqué son allure de clown triste pour une mine presque réjouie. Ces deux-là terminent co-MVP du traditionnel All-Star Game. Stockton-Malone, le bimoteur qui fait planer les Utah Jazz depuis huit ans a enfin son heure de gloire. Le duo est le premier couple couronné depuis 1959 et le tout premier issu d'un même club. Entre les 28 points et 10 rebonds de Karl Malone et les 15 passes décisives de John Stockton, le jury a préféré ne pas trancher.

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  • Utah Jazz vs. Cgicago Bulls - 3 février 1992 - 3OT

    Il aura fallu 3 prolongations, rien que ça, pour départager les deux meilleures équipes de ce début de saison. A l'issue des 57 minutes de temps de jeu, c'est finalement le Jazz de Karl Malone qui l'emporte (126-123). Michael Jordan (34 pts, 11 rbds, 8 passes) aura manqué de réussite puisqu'il ne parviendra pas à convertir les 3 shoots de la victoire qu'il aura eu entre les mains. L'issue du match tournera en faveur d'Utah à une demi-seconde de la fin de la troisième prolongation lorsque l'un des arbitres de la rencontre, Tommy Wood, sifflera une faute plus que contestable à Jordan. S'en suivra, une certaine agitation, un pétage de plomb en règle de Sa Majesté puis son expulsion - MJ mettra tout son coeur pour infliger un faux-semblant de coup de boule à l'arbitre en question -. Difficile dans ces conditions d'espérer ramener la victoire.

    Dans une petite semaine, tout ce petit monde pourra enfin souffler direction la Floride pour y disputer le traditionnel All-Star week-end d'Orlando. L'occasion rêver de se reposer, voir même pour certains de relâcher la pression. N'est-ce pas Mister Jordan ?

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  • Dans 5 semaines, les meilleures équipes de la ligue se retrouveront propulsées en playoffs. Avec plus de 40 victoires chacune à ce stade de la saison, Chicago et Miami sont assurés d'obtenir leur billet pour cette seconde partie de saison durant laquelle chaque parquet est mis à feu et à sang. Si tout se déroule comme prévu pour les joueurs de Phil Jackson et de Pat Riley, les deux équipes pourraient se retrouver en finale de conférence. Après la rencontre de ce soir, entre ces deux équipes, il sera question de playoffs. Autant dire que Jordan, Pippen, Mourning, Hardaway and co. veulent envoyer un message. MJ lui veut en profiter pour remettre les points sur les i. Il a en effet très mal vécu la défaite de son équipe le 7 janvier dernier face à ces mêmes Heat (-27 points). Surtout, il n'a pas apprécié l'attitude de Mourning à l'issue de la rencontre. Par excès de confiance, le pivot floridien avait déblatéré sur ces Bulls qui, il ne faut pas l'oublier,  ont tout de même 5 titres en poche quand Miami n'en a aucun.

    Cette affiche promet énormément. Miami est en effet l'équipe la plus efficace de toute la NBA en déplacement (22-11 à égalité avec les Sonics). Surtout, les floridiens ont réalisé l'exploit de remporter 13 de leurs 15 matchs sur le mois de février tout en pratiquant la meilleur défense de la ligue. Les Bulls, pour leur part, sont les plus efficaces à domicile (seulement 3 défaites au United Center)

    Reste la question des absents. Longley blessé, c'est Rodman qui occupera le poste de pivot. Quand on sait qu'il est capable du meilleur comme du pire, surtout face à un Mourning qui ne l'apprécie guère, sa capacité à se contenir sera déterminante. Randy Brown sera également en tenue de ville. Heureusement, Pippen est de retour. Sérieusement blessé au pied depuis le début de la saison, il n'a en tout et pour tout disputé que 27 rencontres (contre 62 pour ses coéquipiers). Ses statistiques ne cessent de grimper : 19 points, 5 rebonds et presque 6 passes pour le très polyvalent ailier des Bulls. Sa fraicheur sera un gros atout pour Chicago.  Jordan, enfin, est très en forme. Mais cela n'étonne plus personne. Face aux Knicks deux jours plus tôt, le meilleur joueur du championnat à planté 42 points avec une paire de Air Jordan I aux pieds histoire de saluer ce qui était peut être son dernier match au Madison Square Garden avec l'uniforme des Bulls.

    Tout ça pour dire qu'entre la rigueur défensive et l'engagement physique des hommes de Pat Riley et le jeu parfaitement huilé de Chicago, cela sera que le meilleur gagne. Place au match !

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  • Atlanta Hawks vs. Chicago Bulls - 19 janvier 1988

    L'ascension de Michael Jordan vers les sommets de la NBA ne s'est pas faite sans heurts. Beaucoup de bagages sont pliés, notamment ceux de deux coaches (Kevin Loughery et Stan Albek), avant que Doug Collins ne trouve la bonne formule lors de la saison 1987-88. Le jeune coach a ce qu'il faut pour construire l'avenir de la franchise, en particulier des tours de draft. Pour la circonstance, deux bonnes affaires sont nouées : l'acquisition de Scottie Pippen, sorte d'échalas frêle, et Horace Grant, jumeau au grand coeur trempé dans l'acier.

    Les résultats sont immédiats : dix victoires supplémentaires au bilan de la saison régulière. Il manque encore à l'équipe un pivot digne de ce nom pour espérer venir à bout des Pistons en playoffs. Granville Waiters, Dave Corzine et Artis Gilmore (39 ans), c'est en effet un peu faible à ce niveau. Dès la saison suivante, Collins met la main sur un intérieur correct. Il s'agit de Bill Cartwright, teigneux pivot new-yorkais, acquis en échange de Charles Oakley. Le coach des Bulls a monté un échange ailier fort contre pivot, au grand courroux de Jordan qui s'etait lié d'amitié avec Oakley. Un mal pour un bien. Jordan le sait, d'autant que l'arrivée du grand Bill va donner un second souffle à la franchise de l'Illinois.

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  • Actualités

    On leur promettait un dur ouvrage et ils ont souffert. On les voyait chuter et ils ont été de superbes funambules. Les Chicago Bulls de Michael Jordan, de Scottie Pippen, de Dennis Rodman et de coach Phil Jackson ont repoussé les assaillants, jugulé tous les assauts des féroces et envieux de la Côté Est. New Jersey, Charlotte et Indiana n'ont eu qu'une idée en tête, marotte indélébile : battre Chicago. Mais Sa Majesté a encore tout dévasté, Pippen a fait une saison énorme (19,1 pts/m, 5,8 ass/m et 5,2 rbds/m) et la dynastie est encore en marche.

    Il ne reste plus aux Bulls qu'à vaincre le Jazz en finale. Pour la deuxième fois en deux ans. MJ s'offrirait ainsi sa sixième bague de champion. Pour ça, il devra prendre le taureau par les cornes ! Les Bulls vont en finale NBA mais rien n'est encore acquis.

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  • Chicago Bulls vs. Detroit Pistons - 29 mai 1989 - Conf. Finals Game 4

    En l'emportant sur le parquet des Bulls le 2 mars avec un écart de 21 points et en réalisant l'une des plus belles performances de sa jeune carrière, Reggie Miller s'était-il soudain senti pousser des ailes ? Il faut croire, car sa déclaration d'après-match frôla l'inconscience. En affirmant en effet que les Bulls ne serait rien sans Michael Jordan, il n'avait sans doute pas réalisé la portée de son geste. Un crime de lèse-majesté en quelques sorte. Mais aussi une guerre perdue d'avance face à un MJ qui puisait sa motivation dans ce genre de scénario masochiste pour qui ne connaissait pas la mentalité du joueur de Chicago. "Trade Michael Jordan off their team and who have they got over there ? Nobody, Michael makes their team and justifiably so, because he's probably the greatest player in the game right now".

    La réponse du numéro 23 des Bulls ne se faisait pas attendre. Deux semaines plus tard, les Bulls retrouvaient en effet les Pacers sur leur terrain. Sa Majesté plantait 39 des 133 points de son équipe avec notamment un très honorable 60% de réussite. Detlef Schrempf et Chuck Person, passablement agacés par cette revanche à sens unique étaient disqualifiés. Une véritable débâcle pour les joueurs de Dick Versace. En l'emportant de 14 points, les Bulls signaient une revanche éclatante. La victoire avait-elle été acquise d'avance. Probablement, car au début des années 90, MJ dictait déjà sa loi. Plus personne ne l'ignorait. Lorsqu'il le décidait, il allait jusqu'à ridiculiser ses adversaires. Ce soir de fin mars 1991, Reggie Miller apprenait au moins une chose : l'humilité.

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  • Detroit Pistons vs. Chicago Bulls - 15 décembre 1987

    Nous sommes à la fin des années 80. Depuis 4 ans qu'il évolue au sein de la ligue nord américaine, Jordan a transformé le paysage "basketballistique". Il est l'incarnation d'une NBA moderne. Pour faire pleuvoir les dollars, la machine grippée par des histoires de drogue, de rentabilité et de fiabilité doit s'épanouir à travers le prisme des appareils high-tech, caméras télé, zoom photographique. Désormais, la NBA vend du rêve et pas du pansement pour les aigris et autres vedettes à l'égo meurtri. Jordan en rajoute. Chacun de ses multiples exploits est disséqué sous tous les angles.

    MJ ne se prive pas d'illuminer les écrans TV en réussissant l'impensable pour qui ne l'a jamais vu évoluer sur un parquet. Jordan est un acrobate des terrains. Seule la gravité lui résiste encore. Jordan est au dessus du lot. Lorsqu'il n'apparait pas dans les highlights pour ses dunks, c'est pour ses buzzer-beaters. Comme ce 15 décembre 1987. Jordan, dans un Silverdome de Detroit archicomble, y réussit l'un des tirs les plus formidables de sa carrière. En tant normal, prendre un tel shoot c'est prendre un risque inconsidéré. Le réussir relève alors de l'impensable. Sauf quand on a du talent. MJ en a, plus qu'il n'en faut.

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  • All-Star Game Charlotte - 10 février 1991

    C'est le grand show annuel de la NBA. Toutes les stars dans le All-Star Game. Les meilleurs dunkers dans le Slam-Dunk Contest. Les meilleurs tireurs à trois-points dans le Three Point Shootout. Le meilleur show NBA de l'année. Voici 8 ans que David Stern, le commissioner de la ligue, a mis au point le All-Star Week-end. Oublié l'ambiance de fête foraine des années 50. La tendance est aux affrontements impartiaux mais musclés. Chaque joueur joue pour la gagne. Pour l'honneur de son club et de sa conférence.

    Depuis la mise en place de cette nouvelle formule, le All-Star Game connait un succès sans précédent. Cette édition ne devrait pas déroger à la règle. Pour la première fois, la kermesse annuelle de la NBA s'est installée à Charlotte. Au programme, le gratin du basket américain. Jordan, Barkley, Ewing, King et Dumars pour la sélection de l'Est, Malone, K. Johnson, M. Johnson, Mullin et Robinson pour la sélection de l'Ouest. Du côté des remplaçants, ça n'est pas mal non plus : Wilkins, Parish, McHale, Daugherty, Robertson, Hawkins, Pierce, Worthy, Drexler, Duckworth, Chambers, Porter, Stockton et Hardaway sont ce qui se fait de mieux dans leurs clubs respectifs. Ce 41ème All-Star Game s'annonce comme un énorme succès planétaire. Place aux joueurs, place au show !

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  • All-Star Game Charlotte - 10 février 1991

    Chaque année, le rêve se répète. Un parquet, deux douzaines de basketteurs, une poignée de caméras de télévision et plusieurs centaines de millions de téléspectateurs. C'est le All-Star Game : les caids de la conférence Est contre ceux de la conférence Ouest. Un match pour du beurre, pour la gloire, pour vérifier ce que tout le monde sait déjà : le basket est un sport moderne, intelligent et génial.

    Le All-Star Game 1988 avait été celui de Jordan. Pour la première fois depuis une quinzaine d'années, la kermesse NBA se disputait à Chicago. L'ailier Bulls avait marqué 40 points, la seconde meilleur performance de l'histoire de la compétition, et s'était adjugé le titre de MVP.  En seulement 29 minutes, MJ avait convertit 17 de ses 23 shoots pour conduire son équipe vers la victoire (138-133) avec 16 points inscrits dans les cinq dernières minutes du match. L'année suivante, à Houston, devant un public record de 44 735 fans, un futur deam-teamer avait fait à son tour parler de lui. Il s'agissait de Karl Malone. Le joueur vedette des Utah Jazz avait en effet marqué 28 points et volé le show avec son pote de vestiaire John Stockton.

    Cette année, direction Miami. Aucun nom pour le titre de MVP ne se dégage véritablement. Jordan, Ewing, Bird, Barkley, Magic ? Et pourquoi pas Worthy, Olajuwon, Pippen, Mullin, Drexler ou Wilkins. Les effectifs sont riches. Trop pour qui oserait ouvrir les paris. La réponse dans 48 petites minutes, à moins que ces superstars nous emmènent en prolongation histoire de faire durer un peu le spectacle.

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  • Chicago Bulls vs. Indiana Pacers - 31 mai 98 - Conf. Finals Game 7

    Des six titres NBA remportés par Jordan, le dernier contre Utah a été le plus difficile à décrocher. Le chemin vers la qualification en finale leur a en effet été semé d'embuches. Si les deux premiers tours de playoffs sont une formalité pour les joueurs de Phil Jackson, la suite n'est pas une partie de plaisir. En finale de conférence, les Bulls ont en effet le plus grand mal à se débarrasser de l'empreinte collective des Pacers. Pour sa première saison de coaching, Larry Bird a su faire d'Indiana l'une des plus brillante équipe de la ligue. Il peut notamment s'appuyer sur Reggie Miller, qui, malgré ses 33 ans, reste le leader offensif de l'équipe. La gouaille des Pacers est entourée de Rik Smits au sommet de sa carrière, de Mark Jackson, de Chris Mullin et de Dale Davis. L'autre point fort de la franchise, c'est sa profondeur de banc. Jalen Rose, Antonio Davis, Travis Best, Derrick McKey pourraient être d'incontestabales titulaires dans n'importe quelle équipe du championnat.

    Les champions en titre sont obligés d'attendre le septième match de la série pour obtenir le droit d'affronter les Jazz en finale. C'est la seconde fois en playoffs, sous l'ère Jordan, que les Bulls ont été poussés à disputer une septième rencontre. La première fois c'était en 1992, en demi-finale de conférence. New York avait forcé les Bulls à puiser au plus profond de leur motivation. Symbole du destin? Jordan a bien l'intention de signé un second triplé. Il sera peut être difficile à obtenir. Mais penser qu'il n'y arrivera pas, cela serait mal le connaître.

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