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Chicago Bulls vs. New York Knicks - 21 novembre 1986
Nous sommes au milieu des années 80. Le sport a trouvé son "Dieu". Il est noir, américain, basketteur, richissime, bon et beau à la fois. Il a pour nom Michael Jordan. Plus qu'un joueur, c'est un phénomène qui, pareil à l'aimant, attire à lui la ferveur, l'idolâtrie, l'amour et le respect des fans. Il a un surnom : "Air Jordan". Oui, car Jordan vole au dessus des paniers. Il n'a que 22 ans mais il domine la ligue avec une telle facilité qu'on en vient à se demander d'où lui vient ce talent qui éclate, si tôt, à la face du monde.
Pour sa saison rookie, le jeune MJ a aligné des statistiques indécentes pour son âge : 28,2 points, 6,6 rebonds, 5,9 passes et 2,4 interceptions. Ce qui surprend, c'est son engagement en défense. Excellent attaquant, il n'a pas son pareil pour contenir les meilleurs joueurs adverses. Mais le rêve s'est vite transformé en cauchemar. Tout cela aurait en effet été trop beau, si la blessure n'avait eu raison de son irrésistible ascension. Pour sa seconde saison professionnelle, MJ ne va en effet disputer que 18 petites rencontres. Insuffisant malgré tout pour altérer son talent et son goût de la compétition. Jordan va revenir. En ce mois de novembre 1986, le monde entier, jeunes et moins jeunes, a le regard tourné vers cette pépite issue de North Carolina. C'est la reprise du championnat. Et pour sa troisième saison, il ne va pas décevoir. Individuellement, il semble imbattable. Ses huit premiers matchs de la saison en sont la preuve. MJ tourne à 38 points de moyenne. Mais son premier vrai test de la saison a lieu le 21 novembre face à de New York, une équipe largement à sa portée. Le résultat ? Victoire des Bulls sur le score de 101 à 98. Certes, Chicago doit encore progresser. Mais le résultat est encourageant. MJ, lui, a déjà atteint le top niveau. En seulement 40 minutes, le numéro 23 des Bulls a passé 40 points aux Knicks. Les fans du Chicago Stadium n'en croient pas leurs yeux. Sa performance passe et repasse sur toutes les chaines de télévision. Car Jordan va toujours plus vite, plus faut. Plus tout. Jordan parait encore plus fort. Et le meilleur reste à venir.
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