La toute dernière signature shoe de Sa Majesté sortira officiellement dans un peu plus de trois semaines, à l'occasion du traditionnel All-Star Game NBA qui posera cette année ses valises à Houston (15-17 février). On sait déjà à quoi elle ressemblera puisqu'elle a été présentée aux journalistes au début du mois de décembre lors d'une soirée à laquelle participaient le patron de JB, Larry Miller, la toute nouvelle recrue de l'écurie Jordan et accessoirement joueur du Thunder, Russel Westbrook, Tinker Hatfield, et son assistant sur ce projet, Josh Heard. Nous vous proposons aujourd'hui de revoir les images de cette soirée orchestrée de main de maître par l'acteur/producteur/réalisateur de New York, Spike Lee. Sachez que la paire sera mise en vente le 16 février prochain pour la modique somme de 250$. Les images sont à découvrir ici (part 1, part 2, part 3).

Avant lui, les basketteurs NBA se divisaient en deux camps : les mecs un peu rustiques, à la Larry Bird - costard mal coupés ou jeans affreux ; les mecs, à la Magic Johnson ou pire à la Alan Iverson - plus voyants, nouveaux riches et écarlates un brin rappeur !

Michael Jordan a changé tout ça. Les fringues, c'est son truc. Il aime les beaux tissus, les coupes sur mesure (tour à tour un peu amples façon old school ou cintrés façon british), les couleurs et les rayures, les uns et les carreaux. Il pouvait tout se permettre et s'est tout permis - magnifique félin qu'il était. Sans rien dire, il a inventé le dress code NBA. Mieux, il a désinhibé une profession entière qui, grâce à lui, s'est sentie libre d'exprimer avec emphase (et parfois un goût douteux) son rapport au vêtement.

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C'est aujourd'hui à 18h qu'ouvrira le site de partage de fichiers MEGA, déclinaison du très regretté MEGAUPLOAD. On commence à y voir plus clair sur ce que Kim Dotcom nous a concocté après un an de poursuites et de travail. Ca semble séduisant et ça pourrait sonner le retour de la mise en ligne des matchs sur -Keep flying with Him-. On en reparle très vite !
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N'en déplaise aux puristes, les Air Jordan sont dorénavant frappées du Jumpman à la place de l'emblématique "Air Jordan" figurants sur les tous premiers modèles de la marque. Chaque année, on voit fleurir sur le net des embryons de buzz révélant le retour du logo "Nike Air" sur tel ou tel modèle de la game Jordan. Que nenni. Sauf que cette fois, le rêve pourrait bien devenir réalité. Car Jordan Brand semble décidé à rééditer la Air Jordan III avec le « Nike Air » sur le talon, histoire de célébrer les 25 ans du premier titre de meilleur smasheur que Sa Majesté a décroché en février 1988 à l'issue d'un concours resté dans les anales. Son petit nom : "la Air Jordan III '88 White/Cement". On ne pouvait pas faire plus explicite.

Alors, naturellement, ceux qui ont mis la main sur les rééditions de ces deux dernières années pourront être dessus. Sauf ? Sauf qu'il suffit d'imaginer un instant que JB ne se décide à ne plus apposer le Jumpman sur les prochaines releases de Air Jordan I ou III pour transformer ces dindons de la farce en d'heureux gagnants d'une polémique qui n'a que trop durée. Ceux qui ont investi dans les rétros 2011 ou 2012 pourraient finalement avoir entre les mains des modèles assez uniques. Bref, tout ça pour dire qu'on accorde sans doute un peu trop d'importance à cette histoire sans fin. Oui, les rétros c'est bien. Et c'est mieux quand elles ressemblent trait pour trait au modèle original. Mais pour en ce qui concerne la controverse du logo sur le talon, c'est JB qui dicte sa loi. Un point c'est tout ! Il serait de bon ton d'arrêter les controverses. Les perdants d'aujourd'hui seront peut être les grands gagnants de demain.

Les comparaisons entre Sa Majesté et Kobe sont devenues pesantes. Ces débats interminables sur les pedigrees respectifs des deux joueurs sont devenus fatiguants tant ils manquent d'objectivité. Oui, Kobe est fort, mais il reste sans doute un cran en dessous de Sa Majesté. Oui, le Black Mamba dispose d'un tableau de chasse plus qu'enviable mais il n'a pas encore égalé celui du numéro 23 des Bulls.

Pour la dernière fois, nous vous proposons de vous faire un avis, en comptant sur votre objectivité la plus sincère. Les chiffres sont en faveur de His Airness, sans l'ombre d'un doute. Pas convaincus? Allez donc jeter un oeil dans la suite.

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"Spike Lee: My First Big Break" est un témoignage de Spike Lee d'un peu plus de cinq minutes que nos confrères de mediabistro TV ont recueilli en exclusivité pour leur émission à succès "My first Big Break". L'auteur de She's Gotta Have It ou Do The Right Thing, par ailleurs père de Mars Blackmon et des publicités du même nom, passe en revue les temps forts qui ont jalonnée sa carrière de scénariste, réalisateur et producteur. Dans un cet entretien, il revient sur ses débuts avec la marque au swoosh ainsi que sur les liens qu'il a créé avec le plus grand joueur de basket de tous les temps. Si comme nombre d'entre nous, vous pensez qu'il a contribué un temps soit peu à ce que Jordan et les chaussures du même nom se construisent un mythe, c'est le genre d'interview que l'on vous conseil de ne pas louper. Enjoy !

Ces pompes étaient à l'époque si révolutionnaires que la NBA finit par les interdire . Chaque match disputé avec cette paire de basket sanctionna Michael Jordan d'une amende  de 5000$. Le jeune rookie de Chicago, qui a donné ses lettres de noblesses à cette chaussure, les porta contre l'avis de la ligue. Et c'est avec cette paire de shoes au pied qu'il remporta le titre de rookie of the year, qu'il participa à son premier Slam Dunk Contest et qu'il passa 63 points  aux Celtics de Larry Bird. Cette chaussure, c'est la AJ I. La toute première paire de la gamme Jordan. Elle est à l'origine d'une saga commerciale et marketing jamais vue jusqu'alors. On a l'habitude de dire « Jordan a assuré la promotion de Nike, et Nike a assuré celle de Jordan ». Mais tout cela ne serait pas vrai s'il n'y avait pas eu cette basket, pourtant tellement critiquée lors de son lancement au milieu des années 80. L'histoire de cette chaussure mythique, vous la connaissez sans doute. Mais comme la marque au Jumpman a décidé de la rééditer pour 2013, on s'est dit qu'une petite révision ne vous ferait pas de mal.

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2012 s'achève inéluctablement, avec son lot de satisfactions, de déceptions et plus généralement de résolutions. Nous vous proposons de terminer l'année en images avec cette vidéo retraçant le meilleur de ce que Jordan Brand nous a proposé ces 12 derniers mois. Spots publicitaires, manifestations en tout genre, records, réseaux sociaux, releases... la marque au Jumpman n'a pas chômé. En un peu plus de trois minutes, voici ce qu'il fallait retenir de cette formidable année qui va s'achever.

Nous en profitons pour vous souhaiter un très bon réveillon et vous donnons rendez-vous l'année prochaine pour continuer à partager avec vous l'actualité de la marque inspirée du plus grand joueur de l'histoire.

On en a fait des clips et des films lyriques : lorsque Jordan décollait, le temps s'arrêtait. Forcément, comme toujours avec lui, des superlatifs ont été inventés. Son "hang time", le temps resté en l'air, comme suspendu, à été calculé.

Jordan avait cette capacité unique à retomber au sol après les autres. Mieux, il pouvait semble-t-il redécoller après une impulsion comme si son corps, en se cabrant, était capable de regagner de l'altitude. Effet d'optique ? Pas certain. Jordan planait vraiment. Son truc : une totale maîtrise de son corps. Aucune déperdition d'énergie. Jordan volait. Et il ne volait pas pour rien, pour faire beau, pour faire le malin. Jordan volait car c'était le meilleur moyen de rester au-dessus de tous. A eux le plancher. A lui, les astres.

Vous vous souvenez sans doute de la rubrique "History of Flight" que Jordan Brand avait mis en place sur son site institutionnel il y a de ça quelques années. Cette partie du site revenait sur l'histoire de la Air Jordan avec, pour chacune des 24 premières paires de la marque, tout un tas d'animations et d'anecdotes mises en relief grâce à la technologie flash. Un beau travail, tout ce qu'il y a de plus ludique.

On pensait que la marque avait retiré cette partie du site, mais en réalité pas du tout. L'URL existe toujours. Vous pourrez y jeter un coup d'oeil ici. Il n'en reste pas moins que ce superbe travail a vocation à rester éphémère. Cela vallait bien un petit effort de notre part pour immortaliser tout ça. Nous avons repris chacun des animatiques et l'avons converti au format vidéo. Une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir les mythes entourant la plus légendaire des chaussures de sport.

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L'année 2012 aura été riche en releases Air Jordan IV. Il faut dire que depuis quelques temps, la marque Jordan n'a pas pour habitude de ressortir ses moules de fabrication pour rien. Cette saison, elle n'a pas fait les choses à moitié puisque pour ce ne sont pas moins de quatre rétros du quatrième opus de la gamme qui ont été commercialisées. La dernière en date, la AJ IV Black/Cement, est aussi la préféré des sneakers addict comme en témoigne ce classement des plus beaux exemplaires de Air Jordan IV proposé par nos confrères de Complex. Elle partage ainsi le trio de tête avec des AJ IV "UNDFT" et "White/Cement". On vous laisse découvrir ce classement dans la suite.

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Si le tout dernier modèle éponyme de chez Jordan, la Air Jordan XX8, a été dévoilé la semaine dernière, ce petit concentré de technologie à l'allure intrigante ne sera proposé à la vente qu'à partir du 16 février prochain à l'occasion du lancement du traditionnel All-Star Game NBA.

Il est malgré tout dores et déjà possible de la voir en action, sur la vidéo de propagande de la marque bien sur, mais également en suivant les matchs du Thunder puisque la filiale de Nike a choisi Russel Westbrook comme porte drapeau de cette chaussure "révolutionnaire" (à en croire Tinker Hatfiled et Josh Heard, ses créateurs).

Mais ce n'est pas tout. Nous avons pu en avoir un nouvel aperçu hier, puisque Sa Majesté en personne les a inauguré lors d'un entrainement qu'il a effectué avec son équipe des Bobcats. Visiblement, la chaussure est faite pour la compétition et pas seulement pour la hype comme certains d'entre nous auraient pu le penser. La vidéo qui suit (ici) peut en témoigner. His Airness a l'air visiblement très à l'aise dans son nouveau pro-model. Lors de cet entrainement, MJ portait un survêtement qui cachait l'espèce de chaussette recouvrant la AJ XX8. On ne saura donc pas s'il l'avait retroussée ou remontée. Mais ce n'est sans doute pas le plus important. Savoir que la Air Jordan XX8 est bel et bien une chaussure de sport suffit dorénavant à notre plaisir.

L'histoire de l'université de North Carolina est intimement liée à celle de Jordan, le joueur, puisqu'il lui a offert ses lettres de noblesses et notamment un titre NCAA en 1982. Le jeune freshman a 19 ans lorsqu'il marque le panier de la victoire à 15 secondes de la fin de la finale NCAA face aux Hoyas de Patrick Ewing. S'en suivront deux autres saisons, à 19 et 20 points de moyenne, durant lesquelles il émerveillera le monde entier grâce à ses envolées inédites. Autant dire que sur le campus, 30 ans après les faits, on se souvient encore parfaitement de l'ancien numéro 23 dont le maillot a été logiquement retiré.

Pour lui rendre hommage, l'université lui a offert une place au North Carolina Hall of Fame. C'était en décembre 2010. Depuis, l'ancienne vedette des Tar Heels dispose d'un espace dédié au sein du Carolina Basketball Museum. Dans cette immeuble ont été rassemblés nombre de souvenirs sur les anciennes stars de la section basket de l'université dont quelques trésors jordanesques que certains seraient sans doute prêt à acquérir pour une petite fortune. Les plus emblématiques sont sans aucun doute son dossier de candidature et la lettre de réponse adressée par l'université à James et Deloris Jordan, ses parents. D'autres reliques, plus habituelles, sont également exposées dans le musée : jersey, ballon et autre paire de chaussure. On est d'ailleurs surpris de voir que Jordan portait ses Converse Pro Leather en taille basse. On avait en effet souvenir qu'il ne les avait portées qu'en taille haute. Sortez les photos de vos archives si vous en avez. On a eu beau chercher, nous n'avons pas trouvé.

La NBA fut l'une des premières ligues de sport professionel à adopter le Dress Code. Ce règlement, adopté en octobre 2005, oblige chaque joueur à être vêtu d'une tenue "correcte", ou en tout cas dans les standards des textes de la ligue. Même si ce règlement a été adopté après son départ en retraite, Jordan le connait, lui qui en a quelque part été l'instigateur en apportant une attention toute particulière à son apparence durant sa carrière.

His Airness sait aussi que ce fameux Dress Code ne s'applique pas qu'à la NBA. Le golf l'a imposé au milieu du 19ème siècle et plusieurs clubs élitistes n'ont ensuite pas manqué d'en rajouter une petite couche. Paradoxalement, cela n'a jamais empêché l'ancienne star des Bulls de se réserver quelques libertés une fois sur les greens. MJ a notamment pris la fâcheuse habitude de se balader en jean (coupe large svp) et baskets. Ces petites familiarités lui ont récemment causé quelques petites ou grands problèmes, tout dépend de quel côté on se place. Toujours est-il que le propriétaire des Bobcats s'est fait expulsé du Miami Beach Country Club pour n'avoir pas accepté de porter la tenue réglementaire composée d'une chemise et d'un bermuda (sans poches latérales !).

Au douzième trou et après avoir recueilli plusieurs plaintes, le club a incité MJ à se changer. La star des Bulls s'y est opposée en donnant l'explication suivante : "Je suis venu ici à plusieurs reprises et personne ne m'a jamais rien dit. Tout à coup, ils viennent me voir au douzième trou et me disent que je ne peux pas porter un pantalon large. Wow ! Le parcours est presque fini et vous voulez que j'achète un short maintenant ? Ok, d'accord !!" Jordan a préféré abandonner la partie et quitter le club. A la question de savoir s'il y remettrait un jour les pieds, il a répondu que ca ne le dérangerait pas de ne plus y revenir. En même temps, les parcours ne manquent aux USA ou ailleurs.

On ne sait pas si l'expulsion de MJ est temporaire ou provisoire. Le club s'est d'ailleurs refusé à tout commentaire. Sacré dilemme en effet : MJ est un excellent golfeur qui fait le buzz partout où il passe. Une fois n'est pas coutume, MJ s'est cru au dessus des lois. Qu'on ne l'y reprenne pas... surtout que ses pantalons larges sont de très mauvais goût. On ne cesse de lui répéter !

C'est une équipe comme il n'y en a jamais eu et comme il n'y en aura plus jamais. Une équipe qui a emerveillé jusqu'à ses adversaires qui avaient pris l'habitude de la photographier, parfois en plein matchs, pour en immortaliser le talent. Cette équipe, qu'ESPN qualifia de "Dream Team", c'était l'équipe de basket montée par Team USA pour les XXVè olympiades de l'ère moderne, à Barcelone. Peu d'équipes dans l'histoire des sports collectifs peuvent se prévaloir d'avoir obtenu le soutien inconditionnel des pays du monde entier. C'est dire la fascination qu'elle procura depuis juin 1992 lors du tournoi préolympique des Amériques à Portland jusqu'à la remise de la médaille d'or le 8 août 1992 aux alentours de 22h00.

Pour lui rendre hommage, lequipe.fr lui a consacré un webdoc exceptionnel de 52 minutes fait de témoignages, images d'archives et de photos. Ce documentaire, gratuit, est signé Jérôme Cazadieu à la réalisation, Nicolas de Virieu pour le montage et Hugues Lawson-Body à la photographie. Deux ans ont été nécessaires pour réaliser ce fantastique travail dont on rappelle qu'il est encore en ligne ici jusqu'au 31 décembre de cette année.

Petite pointe de regret, Michael Jordan aura été le seul des douze Dream Teamers à ne pas répondre à l'appel. S'il livre trois ou quatre témoignages pour le documentaire, les membres de l'Equipe ne sont pas parvenus à obtenir une entrevue en tête à tête avec le sextuple champion NBA. Caprice de star ? On en doute.

Michael Jordan to the Max, tout le monde connait. Il s'agit d'un des tous derniers reportages consacrés à l'ancienne vedette des Bulls. Ce film se distingue des autres documentaires par le procédé employé, l'IMAX, qui permet de pénétrer l'intimité du terrain et d'en découvrir les moindre détails grâce à une résolution HD très grand format.

Si les images sont captivantes et surprennent par leur qualité, elles ne seraient rien sans une excellente bande son. La track list est composée de 12 titres qui accompagnent magnifiquement chacune des séquences pour en faire une merveilleuse expérience visuelle dans le quotidien du sextuple champion NBA. Si comme nous vous avez apprécié cette vidéo, vous en apprécierez la bande son. A découvrir ou redécouvrir ici.

Incompréhensible ! Voilà le seul mot qui nous vient à l'esprit quand on découvre la Air Jordan XX8, 28è du nom. Elle a beau être signée Tinker Hatfied (et Josh Heard) et disposer de ce que qui se fait de mieux en terme de technologies, on ne peut que rester perplexe à la vue de l'engin. Mais qu'a donc-t-il bien pu se passer dans la tête d'Hatfield pour en arriver à concevoir une espèce de "concept shoe" qui ne ressemble ni à une basket ni à un chausson de néoprène ? On est dur, oui. Mais on s'attendait à tout sauf à ça. La Air Jordan 2012 était surprenante, mais elle avait heureusement cette petite touche jazzy qui la rendait séduisante. Là, on ne voit pas ce qui a bien pu servir d'inspiration. Si l'objectif était de se démarquer de ce que fait la concurrence, c'est réussi. Pour le reste, on attend les explications. Elles ne vont pas tarder à arriver. Une bonne nouvelle malgré tout : la Air jordan XX8 détient le nouveau record de la chaussure la plus légère de l'histoire. Ses concepteurs auraient sans doute pu faire encore mieux en économisant les quelques grammes de l'espèce de bas affreux qui équipe la chaussure. Mais arrêtons là les ironies. De toute façon on en reparle très vite parce qu'il y a à vrai dire quelque chose qui nous échappe.

Pendant 13 longues saisons, Michael Jordan et Scottie Pippen ont été les artisans du succès des Bulls. Avec six titres de Champions NBA à leur actif, ils ont formé l'un des duos les plus prolifiques de l'histoire de la ligue dirigée par David Stern. Tous les deux figurent d'ailleurs sur la très prestigieuse liste des 50 meilleurs joueurs de la NBA présentée à la mi-temps du All-Star 1997 de Cleveland.

Mais une question revient souvent dans les discussions : quel joueur aurait été Scottie Pippen sans MJ ? Hélas, on ne le saura jamais, et à limite peu importe car les choses n'ont pas forcément toujours été simple pour lui. Difficile en effet d'évoluer dans l'ombre d'une superstar que le monde entier a encensé au point d'en faire une quasi icône. Jordan a trusté tous les podiums, records et récompenses ne laissant que des miettes à son fidèle lieutenant. Pippen est pourtant parvenu à le battre dans un domaine. Vous le connaissez ? Cherchez bien ! Allez on vous dit. Si Jordan et Pippen sont les deux seuls joueurs de l'histoire à avoir réussi l'exploit de décrocher un titre NBA et un titre olympique la même année, sachez que MJ n'y est arrivé qu'une seule fois (en 1992) alors que l'ancien numéro 33 des Bulls y est parvenu à deux reprises (en 1992 et 1996). Voilà enfin un record sur lequel His Airness s'est fait voler la vedette, et en plus par son propre coéquipier. Un mal pour un bien !

Lycéen, Michael Jordan jouait en Adidas et en Nike. Universitaire, il portait des Converse. Lors des sélections pour les JO de Los Angeles, il rechaussa les chaussures allemandes. Pro, il pensait s'engager avec la marque aux trois bandes avant que celle-ci ne se ravise pour des questions avant tout financières. Jordan signe finalement avec Nike. A sa grande surprise, la marque va réaliser un coup marketing inédit : lui créer un modèle spécifique et lui attribuer son patronyme. La suite on la connait. Depuis 27 ans, l'image de Jordan le joueur est devenu indissociable des chaussures du même nom. Pourtant, plusieurs fois dans sa carrière, il a commis des entorses au règlement en portant d'autres paires que les modèles préparés par son équipementier. Rassurez-vous, il n'a commis ce crime de lèse-majesté qu'à une seule reprise en match officiel (lors des demie-finales de conférence '95 face à Orlando, MJ porta les Nike Air Fight One de Penny Hardaway). En dehors, il ne s'est pas privé. La preuve ici.

Entre les diners de charité et sa participation aux préparatifs de Thanksgiving, MJ a pris le temps d'aller suivre les progrès de son neveu Justin Jordan qui évolue au sein du petit lycée Davidson Day en Caroline du Nord. Il faut dire que le propriétaire majoritaire des Bobcats dirige dorénavant son club l'esprit apaisé. Son équipe vient en effet d'égaliser son nombre de victoires de la saison dernière. Avec 7 victoires pour 5 défaites, sa franchise a remporté autant de matchs que lors de toute la saison passée. En pointant à la sixième place de la conférence Est, Charlotte ne devrait donc pas être la risée de la ligue cette année. La lanterne rouge est plutôt à aller chercher du côté de Detroit, Toronto, Cleveland ou New Orleans (3 victoires/10 défaites). Mais le bon dernier du championnat n'est autre que l'équipe de la capitale. Washington n'a en effet pas encore remporté la moindre rencontre depuis le 30 octobre dernier. Inquiétant même si le malheur des uns fait forcément le bonheur des autres.