• Just For Kicks

    On a appris il y a quelques heures seulement que le rappeur Drake avait signé chez Jordan Brand. Réponse du berger à la bergère ! Ce partenariat n'est en effet pas sans rappeler celui que Kanye West a passé avec la marque Adidas la semaine dernière. En l'espace de deux jours, l'américain à l'égo surdimensionné a en effet quitté Nike pour rejoindre la marque aux trois bandes arguant qu'à son goût la marque au swoosh n'exploitait pas suffisamment son inépuisable potentiel. Il y a aussi bien entendu derrière tout ça une histoire de gros sous puisque Kanye West a aussi fait valoir qu'il devait assurer "l'avenir de sa fille North West". L'affirmation peut choquer quand on sait que individu possède une fortune personnelle dépassant les 100 millions de dollars.

    En attendant, Kanye West pourrait être le grand perdant de ce mercato musical. Jordan Brand avait déjà discrètement collaboré avec des rappeurs (MC Lyte, T-Pain, DJ Khaled...) mais cette fois la marque au Jumpman a signé du très très lourd. De quoi faire de l'ombre à un Kanye West qui est déjà passablement agacé de constater que son dernier album n'a pas rencontré le succès attendu. La guerre que se livrent les équipementiers ne fait que commencer. On ne serait d'ailleurs pas surpris si Jay Z rejoignait les chinois de chez Li-Ning. Nan, on déconne !


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    Le week-end dernier est sortie l'une des paires les plus attendues de cette fin d'année, la Air Jordan V "Oréo" qui doit son surnom à sa ressemblance avec le gâteau américain produit par la marque Nabisco. Ses coloris noir et blanc ainsi que les petites tâches que l'on retrouve de part et d'autres de la semelle ne sont en effet pas sans rappeler le chocolat et la garniture de crème du célèbre biscuit. On aurait pu s'attendre à une bonne grosse dégueulasserie mais le résultat dépasse nos attentes. L'empeigne en cuir pleine fleur et Durabuck confèrent en effet à la paire un raffinement tout particulier qu'on n'avait plus l'habitude de voir sur les modèles de Air Jordan V commercialisés ces dernières années.

    La paire était en vente samedi matin dès 9h00. Avec un look aussi séduisant, les acheteurs ne se sont pas faits priés et les quelques paires disponibles ça et là sont partis en quelques heures. Si vous voulez mettre la main sur cette paire d'exception, il ne vous reste plus qu'à vous payer les services d'un resseller. Malheureusement...


  • Les soirées barcelonaises de Mister Jordan

    En 1992, à l'approche du show barcelonais, le leader des Bulls de Chicago ne s'était guère montré enthousiaste. Il s'était fait prier et avait refusé le capitanat que Daly envisageait de lui faire partager avec Magic Johnson. Dans les colonnes du New York Times, quelques jours seulement avant les trois coups, Jordan avait insisté : "Je vais aux Jeux par solidarité, mais sans envie particulière. Cette ambiance, contrairement à la plupart de mes collègues, je l'ai déjà connue en 1984, à Los Angeles, alors que je jouais encore sous le maillot de North Carolina".

    Même si Michael Jordan refusa le cocapitanat avec Magic Johnson, les moments de détente entre les deux stars ne manquèrent pas. A la périphérie du « Palau de Esports » de Badalone et des matchs formalités enchaînés quinze jours durant (avec un écart moyen de 43,75 pts), les sorties nocturnes et les diverses parties de golf de manquèrent pas. Un joueur en particulier, Michael Jordan, impressionna visiblement ses coéquipiers par sa capacité à enchaîner durant deux semaines les entrainements, parcours de golf, matches et parties de carte jusqu'au bout de la nuit. Cette petite vidéo (ici), réalisée par nos confrères de TWIRI Sports, revient sur ces excellents souvenirs. On y découvre Magic, Pippen et Barkley incapables de suivre le rythme effréné de Sa Majesté. C'est hilarant, et ça en dit long sur les extraordinaires capacités de l'ancienne légende des Bulls de Chicago. Ca pourrait paraitre exagéré. Ca ne l'est visiblement pas si l'on s'en tient aux déclarations de Spike Lee qui résume l'une de ces parties de Poker comme "the funniest eight hours of his life" !


  • L'histoire du meilleur joueur de basket de tous les temps est aussi celle de révolutions vestimentaires qui auront marqué de leurs empreintes indélébiles une époque où shorts courts et baskets ignobles étaient la règle. Le short long, on le doit une fois encore à His Airness. Lors de son premier match NBA, MJ, superstitieux, décidera en effet d'enfiler son ancien short des Tar Heels sous celui des Bulls de Chicago, sa nouvelle équipe (il l'utilisait déjà régulièrement à l'entrainement).

    La légende raconte qu'il conservera deux shorts tout au long de sa carrière. Le souci, c'est que ce rituel immuable l'obligera vite à adopter un short des Bulls beaucoup plus large et long que ne le voudrait son gabarit histoire que ces surchouches d'entravent pas ses déplacement aériens. Sans le couloir, ce petit protocole deviendra vite une véritable mode sur les parquets NBA puisque la quasi totalité des joueurs de la ligue adoptera ce style "baggy". Ils ne seront plus nombreux à conserver le style académique du short court à l'aube du 21ème siècle. Le plus célèbre de ces résistants vestimentaires restera à tout jamais John Stockton, suivi sans doute de Steve Kerr et Jeff Hornacek. On serait curieux de savoir si nous n'en avons pas oubliés. Si c'est le cas, n'hésitez pas à nous écrire à francois_regis_noel@yahoo.com !


  • Ce qu'il y a de bien avec le net c'est qu'on est à peine persuadé d'en avoir enfin fait le tour qu'aussitôt de petits bijoux surgissent des méandres de la toile, pour notre plus grand plaisir il faut bien le reconnaitre. Le petit trésor du jour nous est offert par ebay. Il s'agit du Media Guide de la saison 1988-89 des Bulls de Chicago. Un media guide "West Side Story" résolument old school et inspiré de la comédie musicale éponyme. On y découvre côte à côte MJ, langue dehors et raie sur le coté, Bill Cartwright, la nouvelle recrue en provenance de New York, et le jeune Horce Grant qui s'apprête à disputer sa seconde saison avec les Bulls.

    Bref, on est là dans le plus pure style des années 80. Ce splendide objet est en vente ici pour la modique somme de 14,99$. Avis aux amateurs !


  • Le Heat de Miami est Champion en titre, ce n'est une surprise pour personne. Los "Tres Amigos" se sont en effet défaits des Spurs de Tony Parker en juin dernier au septième et dernier match d'une série âprement disputée. Le match 6, remporté après prolongation par les floridiens, est considéré comme l'une des plus belles rencontres de l'histoire des finales NBA par son intensité et son issue. San Antonio, qui menait de 5 points à moins de 28 secondes du coup de sifflet final, était en effet sur le point de remporter le cinquième trophée de son histoire avant que Ray Allen ne marque un panier à trois points à 5 secondes du buzzer emmenant les deux équipes en prolongation. On connait la suite : victoire finale de Miami (103 à 100) qui remportera le match suivant à domicile (95 à 88). Le Heat déroche ainsi le troisième titre de Champion NBA de son histoire et devient seulement la sixième équipe à réaliser un back-to-back dans toute l'histoire des NBA Finals (après les Lakers, Celtics, Pistons, Bulls et Rockets).

    C'est pour commémorer tous ces exploits que Jordan Brand avait décidé d'offrir une paire de Air Jordan XI inédite au héro du match 6, Ray Allen, lors du match d'ouverture de la saison 2013-14 qui est traditionnellement précédée de la remise des bagues aux Champions en titre.

    La Ray Allen's Air Jordan XI "Two Rings" Championship Player Exclusive, puisque c'est comme ça qu'elle s'appelle, ressemble à la paire que "Jesus" avait reçu en 2008 en hommage au titre NBA décroché avec les Celtics. Comme pour sa PE de 2008, la tige et la midsole sont blanches et le vernis ainsi qu'une partie de la semelle ont été dorés pour rappeler les couleurs du Trophée Larry O'Brien. Pour le reste, JB a adopté le code couleur du Heat en lieu et place du vert de l'équipe du Massachussetts.

    On n'a que peu l'occasion de voir des paires aussi subtilement garnies. La AJ XI s'y prete bien et la marque au Jumpman n'a donc pas ratté l'occasion de multiplier les hommages. Une vraie chasse au trésor. Puisque vous n'aurez probablement jamais cette paire entre les mains, nous les avons listés ici. Sur les languettes, l'équipementier inspiré du plus grand joueur de l'histoire a repris le logo qui avait été imaginé pour la AJ XIII "Ray Allen PE" conçue en 2011 pour célébrer le record du nombre de panier à trois points marqué et établi par Ray Allen. Un joli clin d'oeil pour celui qui a offert la prolongation à son équipe lors du march 6 des dernières finales grâce à un panier à trois points. Sur le talon, le numéro 34 du joueur du Heat a été cousu en fil d'or. Sur les languettes intérieures l'année du titre avec Boston (2008) et l'année de ce premier trophée de Champion avec Miami (2013) ont également été ajoutées. Enfin, sur le bas de la tige ont été cousus "Sugar Ray", l'un des surnoms de l'arrière de Miami, et "2013 Champ" dans une police "vertical" dont la marque au Jumpman a fait sa marque de fabrique. Preuve que Jordan Brand à encore parfois le souci du détail, un liseret rouge du plus bel effet a été ajouté sur la bordure dorée de cette Air Jordan XI.

    Cette PE est splendide et les nombreux détails commémorant ce second titre de Ray Allen avec le Heat n'enlève rien au côté épuré et minimaliste de l'embase blanche. Meilleur shooteur à trois points de l'histoire, double champion NBA, 10 fois All-Star, champion olympique et fidèle à la marque au Jumpman depuis 17 ans, Ray "Jesus" Allen méritait un superbe hommage de la part d'un équipementier dont il est l'un des meilleurs représentants. C'est fait, et franchement ce n'est pas volé !


  • Mais que peut donc bien faire Jordan avec une petite balle de plastique blanc au bout des doigts en lieu et place du gros ballon de cuire orange qu'on a plutôt coutume de voir en pareil circonstance ? Et bien, le sextuple champion NBA joue au Beer-pong, ce ridicule jeu d'adresse pratiqué par nombre étudiants américains complètement immatures et dont le principe consiste à faire rentrer une balle de ping-pong dans un gobelet rempli d'alcool. Aucun intérêt si ce n'est de rendre ludique une médiocre biture entre potes. Bref, le genre de pratique qui me fait détester spring break au plus haut point et qui me donne la gerbe rien que d'y penser. Un comble pour quelqu'un qui ne boit pas une goute d'alcool.

    Le plus navrant dans cette histoire c'est de voir que Jordan, 50 ans révolus, s'adonner lui aussi au passe-temps favori de la jeunesse nord-américaine. Ouaaa, là je dois dire que je tombe de haut. Mais bon, la vie est ainsi faite. Les photos ont été prises à Miami lors d'un mariage, ou plutôt au lendemain d'un mariage. Ou peu importe et on s'en fout de toute façon tant on est passablement agacé de voir MJ se ridiculiser de la sorte. Grrrr !

    Bon, y'a quand même des choses à retenir de ces clichés. D'abord que le Beer-pong reste un truc complètement insupportable pour moi. Ensuite, que le sort de son équipe des Bobcats ne le préoccupe pas plus ça. Y'a pourtant du boulot. Enfin, et c'est la seule bonne nouvelle, il semble évident que MJ a aux pieds une paire de Air Jordan XI Concord Low. Ce qui signifie que la paire sera disponible au printemps prochain, c'est quasiment une évidence. On en avait parlé en septembre dernier mais personne ne voulait nous croire. Au fait, une question nous vient tout à coup : et la Yvette elle en pense quoi de tout ça ?


  • Que valent les Bobcats version 2013-2014 ? C'est la difficile question qu'à du se poser son charismatique propriétaire, Michael Jordan. Et la réponse est loin d'être simple. Ou plutôt, si ! Les Bobcats ne valent pas grand chose. Explications.

    Soyons objectifs. Les chances de voir Charlotte se qualifier pour les playoffs cette saison sont quasi nulles. A l'exception de la saison 2009-2010 (élimination en 4 matchs au 1er tour par le Magic d'Orlando), l'équipe de Sa Majesté est au régime sec depuis sa création en 2004. L'arrivée de MJ aux opérations n'y a rien changé. Alors le front office ne cesse de remanier l'effectif. Idem en terme de coaching. Steve Clifford n'est ni plus ni moins que le sixième coach de l'équipe depuis la création de l'équipe. Difficile d'espérer construire quelque chose en fonctionnant de la sorte. Mais Rich Cho, le General Manager, a-t-il vraiement le choix ?

    Aussi confus soit l'avenir, la franchise tente des choses. La prolongation de contrat de Gerald Henderson pour 18 M$ en est la preuve. Autre exemple, l'arrivée d'Al Jefferson. Le Big Man a accepté de rejoindre la pire équipe de la ligue ces deux dernières saisons (28 victoires-120 défaites) pour 39 M$ sur 3 ans. Celui qui vallait 17,8 points et 9,2 rebonds par match à Utah la saison dernière aurait pu signer pour une équipe largement plus compétitive mais il a préféré les Bobcats. Avec 10 ans de NBA à son actif, "Big Al" a sans doute envie d'un titre. Il n'est donc pas venu par hasard. Jefferson, qui occupera le poste de pivot malgré ses 2,08m, sera entouré d'une myriade de jeunes joueurs. Avec 23,4 ans de moyenne d'âge, les Bobcats possèdent en effet l'un des rosters les plus jeunes du championnat. Michael Kidd-Gilchrist, qui a déjà une saison complète dans les jambes, n'a que 20 ans. Le reste du starting five n'est guère plus vieux. Kemba Walker a tout juste 23 ans. Quant au rookie Cody Zeller, il a fêté ses 21 ans le 5 octobre dernier. Reste à savoir si l'équipe pourra se renforcer dans les mois à venir. C'est probable. Mais Ramon Sessions, Ben Gordon, Bismack Biyombo, Jeff Taylor ou Brendan Haywood ne seront pas une grosse monnaie d'échange.

    MJ n'a pas beaucoup de marges de manoeuvre. Et si certains en viennent à évoquer la piste antisportive, le fameux "Tanking" qui consiste à balancer les matchs et à foirer sa saison pour avoir la quasi certitude de récupérer le premier tour de draft, MJ s'en défend. «Je ne sais pas si certaines équipes ont songé au tanking. Mais ce n'est pas quelque chose que nous ferons. Je ne crois pas en cela. Si c'était mon intention, je n’aurais jamais payé Al Jefferson 13 millions de dollars par an». On reconnait que ce n'est pas top, mais récupérer Andrew Wiggins en premier tour de la prochaine draft permettrait peut être de guérir ce mal qui ronge la franchise de Caroline du Nord depuis sa création.

    Quant à l'option Phil Jackson, régulièrement évoquée, elle tarde à se concrétiser. Lors de la présentation de son bouquin "Eleven Rings", le Zen Master a livré son analyse : "C'est Jerry Reinsdorf [le GM des Bulls à l’époque Jordan] qui m'en a parlé récemment. Il m'a dit : « Si tu veux revenir dans le monde du basket, pourquoi n'irais-tu pas aider ton pote Michael Jordan à Charlotte ? » A vrai dire, Michael ne m'a jamais vraiment contacté. A part une fois il y a deux ans ; mais c'était pour le conseiller sur un nouveau coach. Mais le problème dans cette histoire, c'est qu'il ne faut pas avoir dans son staff des proches, des suiveurs, des personnes de ton propre camp. Il faut au contraire des personnes hors de ce cercle, des personnes avec qui tu peux avoir des désaccords. C'est contre-productif car tu crois que tu peux contrôler les gens. Mais dans ce milieu, il faut être remis en question par des conseillers qui peuvent dire non et par des gens qui ne sont pas sous ton contrôle". Voici qui a le mérite d'être clair.

    Le positif dans tout ça ? Les Charlotte Bobcats redeviendront les Charlotte Hornets en 2014. Et ça c'est chouette !


  • Depuis mercredi, Team Jordan a intégré trois jeunes nouvelles recrues à son effectif. Les heureux élus ne sont autres que les deuxième, troisième et quatrième tours de draft, c'est à dire Victor Oladipo, Otto Porter Jr. et Cody Zeller. Le choix de ce dernier n'a rien d'étonnant puisque l'ancien Hoosier portera les couleurs des Bobcats dont l'actuel proprio n'est autre que Michael Jordan en personne. Olapido et Porter évolueront quant à eux chez le Magic d'Orlando et les Wizards de Washington. Pour leurs premiers pas dans ligue, la marque au Jumpman a prévu de les faire jouer avec des Jordan Prime.Fly. Et qui sait, si l'un d'entre deux marche dans les pas de Michael Jordan, Ray Allen, Chris Paul, Carmelo Anthony ou Blake Griffin, il aura peut être droit à son pro model. En attendant, il y a du taf - ce n'est pas Oladipo qui dira le contraire -  car ces trois là sont encore loin d'avoir l'envergure d'un futur franchise player. Mais qui sait, les trois rookies peuvent se prendre à rêver. En 1984, MJ lui même n'avait été retenu qu'en troisième position de la draft NBA. Ca n'a pas empêché de faire de sa chaussure éponyme l'une des sagas les plus légendaires de l'histoire.


  • L'ancien numéro 23 des Bulls fut l'ambassadeur rêvé pour la NBA. Dieu du basket, il n'obtint pourtant jamais le salaire auquel il aurait réellement pu prétendre 10 ans plus tard dans une ligue NBA qui tente dorénavant tant bien que mal d'encadrer l'inflation salariale. A l'exception de ces deux dernières saisons avec les Bulls, le salaire de Jordan n'a jamais été digne de son immense talent. De 630K€ lors de son années Rookie, sa rémunération est passée à 2 000K€ lors de la saison 1988-89. Ensuite, son salaire n'a jamais excédé les 4 000K€. Ce n'est que lors des saisons 1996-97 et 1997-98 que Sa Majesté va décrocher le jackpot. 30 000K€ l'année du premier titre face aux Jazz et 34 000K€ la saison suivante. Une bien maigre récompense pour celui qui a énormément fait, du milieu des années 80 à la fin des années 90, pour la popularité de sa discipline partout dans le monde.

    En toute humilité, "Black Cat" ne s'est jamais offusqué de cet évident décalage entre sa rémunération et sa production offensive chez les Bulls. Il est toujours resté très discret sur cet aspect de son métier. Menue monnaie comparée aux millions de dollars rapportés par ses sponsors qui lui ont laissé plus du double chaque année. Il y a bien entendu eu Wilson, Hanes, Nike, Wheaties... mais il y a aussi eu quelques marques moins connues qu'il a fini par laisser sur le bord de la route lorsqu'il a pris la décision, avec son entourage sans doute, de mieux sélectionner les produits et compagnies à qui il prêtait son image. Nous vous avons sélectionnés quelques pubs (ici, ici et ici) de la fin des années 80/début des années 90. Ca a bien vieillit. Il s'est depuis plutôt bien rattrapé. Les pubs de chez Jordan Brand sont même devenues un must. N'ayons pas peur de le dire : on ne fait pas mieux !


  • Cela fait quelques mois déjà que Michael Jordan essaie de se séparer de sa splendide maison située à Highland Park, dans la banlieue nord de Chicago. His Airness n'a en effet plus grand chose à y faire. Ses trois enfants ont quitté le domicile familial et il passe dorénavant le plus clair de son temps entre Charlotte, où son équipe NBA a élu domicile, et Miami pour profiter de la douceur du climat floridien.

    La maison est incroyable, tout comme son prix. Seulement, elle ne se vend pas. De 29 millions de dollars, la valeur de ce petit pied-à-terre est passé à 21 millions de dollars. Depuis quelques semaines, cette jolie bâtisse de 9 chambres et 15 salles de bain est proposé au tarif de 17 millions de dollars. 40% de discount, rien que ça ! Sauf qu'à ce jour, aucun acquéreur sérieux ne s'est manifesté et que l'ancien joueur des Bulls de Chicago commence à trouver le temps long. Il a donc décidé de s'en séparer une bonne fois pour toute en la proposant au mieux-disant lors d'enchères que la société Concierge Auctions organisera le 22 novembre prochain. Mise à prix : 180 000 dollars, de quoi redonner quelques envies à de futurs acheteurs terroriser à l'idée de débourser vingt bâtons pour devenir proprétaire d'une maison ayant appartenu à l'un des sportifs les plus célèbre de l'histoire du sport.

    Concierge Auctions, qui récupèrera un beau chèque à l'issue de la vente, a mis toutes les chances de son côté en tournant un film d'un peu plus de 8 minutes qui nous plonge dans les antrailles de cette magnifique demeure. Oubliez les photos retouchées. Vous allez pouvoir découvrir la maison de l'intérieur. C'est juste incroyable. Et pour ceux que cela intéresse, la film est disponible en téléchargement ici.


  • Aussi confortables soient-elles, tout du moins pour l'époque, les Air Jordan VI n'ont jamais protégé d'une vilaine blessure à l'orteil. Michael Jordan en fit l'expérience, à ses dépens, lors du Game 4 des NBA Finals 1991. C'était il y a un peu plus de 20 ans. -Keep flying with Him- revient pour vous sur cette anecdote qui fut en réalité un énorme coup de pub pour Nike.

    Lors de la saison 90-91, Michael Jordan avait obtenu son cinquième oscar consécutif de meilleur marqueur (31,5 points), apportant en prime la bagatelle de 6 rebonds et 5 passes par match. Mais à l'origine de l'épanouissement des Bulls, on trouvait un guard de 2,03m, issu de la NAIA (Central Arkansas), qui était parvenu au statut de superstar : Scottie Pippen. Le numéro 33 des Bulls apporta une large contribution chiffrée (21,6 points et 8,8 rebonds en playoffs) et une solidité émotionnelle qui devait rejaillir sur l'ensemble de l'équipe. Horace Grant, lui aussi, avait mûri. Alors que John Paxon, Craig Hodges, Bill Cartwright et Cliff Levingston usèrent de leur expérience. Ensemble, ils étaient devenus autre chose que des Jordannaires, c'est à dire de simples serviteurs de Sa Majesté.

    Ce fut parfaitement visible en finale. Des Finals qui, pour Chicago, démarrèrent de la pire des façons qui soit : une défaite au Stadium. Sam Perkins (22 points) inscrivit un panier primé assassin à 14 secondes de la fin alors que Jordan loupa le sien quelques secondes plus tard.

    Les Bulls oublièrent vite cette contre-performance. Et dans le Game 2, Jordan (33 points avec notamment 13 shoots réussis d'affilés) fit gronder le tonnerre, et ses équipiers (73,4% de réussite pour le starting five) lui emboitèrent les baskets. John Paxson réalisa pour sa part un sans-faute (8 sur 8). "Jamais il ne manque un shoot?" demanda Sam Perkins. "A chaque fois qu'il avait la balle, il a mis dedans. Ca nous a tués!" Chicago avait égalisé, 1 manche partout.

    Et c'est lors du Game 3, à Los Angeles, que les Bulls prirent un avantage déterminant grâce à une victoire en prolongations, 104-96. Pourtant, les Bulls demeuraient sur le qui-vive. Ils savaient les Lakers, neuf fois finalistes depuis l'arrivée de Magic à Los Angeles, capables de se remettre en selle. Surtout, Jordan avait contracté une vilaine blessure dans le troisième quart-temps du Game 3. Sur un jump shoot, son pied avait en effet heurté violemment celui de Vlade Divac. S'il réussit à terminer la rencontre, il fut par contre contraint de reposer son pied meurtri le lendemain. Cette journée de battement ne fut malheureusement pas suffisante pour rétablir l'orteil mis en cause. Il s'échauffa lors du Game 4, la tête remplie de doutes. Ceux de la superstar qui ne savait pas, à seulement quelques minutes du début de la rencontre, si elle pourrait ou pas tenir son rang. Rongé par la douleur, MJ trouva finalement la solution : découper sa Air Jordan VI Infrared pour ôter l'effet de compression qui s'exerçait sur le fichu orteil. Pas très académique mais terriblement efficace. L'astuce permit à Jordan de jouer 44 des 48 minutes de la rencontre, soit le plus long temps de jeu pour les Bulls. Pas mal pour un joueur dont la présence sur le parquet était jugée encore très hypothétique par le médecin des Bulls à seulement quelques minutes de l'entre-deux.

    MJ (28 points et 33 passes), pourtant considérablement gêné par son orteil en compote, fit encore des merveilles lors du quatrième match qui se solda par une nouvelle victoire des Bulls (97-82). Chicago menait dorénavant 3 à 1 dans ces finals. L'issue de la série ne faisait plus de doute. En superstar, Jordan avait bravé la douleur. Sa petite astuce, aussi anodine soit-elle, fut en réalité un énorme coup de pub pour son équipementier. Les commentateurs américains ne parlèrent que de ça pendant près de 3 heures. L'image de la Air Jordan VI découpée à son extrémité fit le tour des télévisions du monde entier, à commencer par Canal+ qui retransmettait les finales NBA pour la première fois sur le territoire hexagonal. Les français faisaient ainsi une pierre trois coups : ils découvraient la magie des NBA Finals, une superstar, et une paire de chaussure qui allait devenir terriblement convoitée. Certains nostalgiques ont pris l'habitude de dire que "la NBA c'était mieux avant". Ils n'ont peut être pas totalement torts.

    Et maintenant qu'on vous a dit tout ça, en voici les images ici.


  • L'amour vache

    Jordan et Isiah Thomas, le meneur des Detroit Pistons, ne sont pas copains. Pas copains du tout. La rivalité a pris naissance lors du All-Star Game du 10 février 1985 à Indianapolis. Michael reproche à Isiah d'avoir convaincu toute l'équipe de l'Est de ne pas lui filer la balle. Ce soir-là, Jordan scora 7 petits points. Il n'eut droit qu'à 9 shoots (2 réussis) contre 16 à Bird, 15 à Erving et... 14 à Thomas.

    Les journalistes couvrant l'évènement confirmèrent que Jordan s'était retrouvé plusieurs fois démarqué et que le porteur de la balle l'ignora superbement. La rumeur courra que Thomas et Jordan s'étaient engueulés, quelques heures plus tôt, dans un ascenseur de l'hôtel des joueurs. On dit aussi que le meneur des Pistons avait cherché à punir Michael d'avoir refusé de quitter ProServ au profit de Charles Tucker, son propre conseiller financier, qui était également celui de Magic et Mark Aguirre.

    "Je n'ai pas oublié ce qui est arrivé, ni qui est à l'origine de cela" commenta Jordan le lendemain. 24 heures plus tard, les Bulls affrontèrent les Pistons. Animé par une rage de folle, Michael passa 49 points à Thomas and co.

    En 1990, les promoteurs voulurent mettre sur pied un un-contre-un entre Jordan et Magic Johnson, par ailleurs ami intime de Thomas. Le match aurait été télévisé sur le "pay-per-view". Mais la NBA opposa son veto après que le président du Syndicat des joueurs ait fait pression sur la ligue. Ce président n'était autre que Isiah Thomas, bien sûr.

    "Beaucoup de gens auraient voulu voir ça. Michael est vraiment déçu. Nous sommes tous déçus" commenta Magic. Plus amer, Michael lâcha : "Thomas est jaloux car personne ne paierait pour le voir jouer". Un an plus tard, Isiah Thomas n'était pas sélectionné dans la Dream Team. Une mesure de représailles ?


  • Aujourd'hui, le nom de Michael Jordan noircit le livre des records NBA. L'image du "Jumpman" a fait le tour du monde. MJ a, sinon vulgarisé, du moins popularisé le basket sur les cinq continents grâce à son histoire, son talent et son charisme hors du commun. Il est dorénavant extrêmement difficile d'inscrire son nom après le sien au palmarès du trophée de MVP. Il est encore plus dur de marcher sur ses traces, comme le font inexorabelemnt Kobe Bryant et LeBron James. Et il est encore plus difficile de remporter un titre NBA comme proprio. C'est, depuis mars 2010, ce que tente de faire His Airness. Sacré challenge. Les Bobcats sont appliqués. Mais ils commettent encore trop d'erreurs, sans doute de jeunesse, comme le recrutement de Kwame Brown en 2010, dont personne n'a jamais saisi l'intérêt. Après Gerald Wallace, c'est Stephen Jackson qui a pris la porte. L'avenir appartient désomais à trois gamins, Kemba Walker, Michael Kidd-Gilchrist et Bismack Biyombo sans oublier le jeune rookie Cody Zeller.

    Il faudra du temps, beaucoup de temps pour transformer ces Bobcats en simples outsiders. Mais Michael Jordan, premier joueur passé patron de franchise, en a. Quarante-neuf ans, après tout, c'est terriblement jeune pour un propriétaire.


  • Les sous-vêtements Hanes, dont Michael Jordan est devenu l'égérie il y a une vingtaine d'années, seront très bientôt distribués en France. Après deux longues années de négociations, la marque française Olympia a obtenu le droit de commercialisé les tee-shirts, slips et autres boxers du fabricant américain. Les produits du numéro un US des sous-vêtements seront disponibles dans plusieurs enseignes de grande distribution (Système U, Leclerc, Auchan, Intermarché) à compter du mois janvier prochain. En juillet, Casino et Carrefour leur emboîteront le pas.

    Pour venter les mérites de ces produits en coton et sans étiquette, la marque a décidé de miser sur son icône publicitaire de toujours, Michael Jordan. Sur les affiches et têtes de gondoles on retrouvera donc un MJ au top de sa forme - le miracle des outils de retouche photo sans aucun doute - vêtu d'un tee-shirt blanc. La société Olympia espère écouler entre 300 000 et 400 000 pièces de vêtement pour la première de ses quatre années de contrat. On en reparle très bientôt et en attendant, régalez-vous avec ça, ça et ça.


  • MJ a abaissé le prix de sa superbe maison de Chicago. Et pour cause, depuis octobre dernier, l'ancienne star des Bulls de Chicago n'a pas reçu la moindre offre. Si l'idée d'habiter l'ancienne bicoque d'une superstar planétaire n'est pas du goût de tout le monde, c'est surtout son prix qui fait froid dans le dos. 29 millions de dollars, c'est en effet le prix que Michael Jordan en demandait. Mais comme c'est la crise, Jojo a fait un geste : 30% of discount ! Le prix de ce palace est donc tombé à 21 millions de dollars. Le prix à payer si vous voulez littéralement marcher dans les pas de Sa Majesté. Au fait, MJ a fait recouvrir le terrain de basket adossé à la maison. Voilà qui change tout, au moins les jours de pluie !


  • Combien de joueurs professionnelles ont-ils eu droit à une signature shoe aux couleurs de leur lycée ? Un seul. Michael Jordan ! La paire en question est la Air Jordan V "Laney". Certes, il ne l'a jamais porté en compétition officielle - ce colorway n'est apparu qu'en 2000 - mais l'anecdote est suffisamment révélatrice du statut de superstar de l'ancien joueur des Bulls pour être soulignées.

    D'un point de vue des couleurs, on est dans le simple mais efficace. La paire est dotée d'un dessus blanc contrasté par une midsole bleu électrique et jaune qui rappelle les couleurs du maillot des Bucaneers. La paire n'a jamais été rééditée depuis sa sortie officielle en 2000. Autant dire que si c'est l'unique modèle qui manquait à votre collection, prévoyez un petit billet de 160 euros pour le début du mois de novembre. La commercialisation de cette réédition est en effet prévue pour le 2 novembre prochain.


  • La semaine dernière, nous vous parlions de la dernière vidéo promo pour le jeu NBA 2K14 dans laquelle MJ était revenu sur cette anecdote qui l'avait opposé à O.J. Mayo. His Airness y affirmait avoir botté le cul du Bucks parce que le jeune lycéen n'avait cessé de le provoquer verbalement tout au long de la journée.

    Et bien nous en avons retrouvé les images. Nous sommes en 2005. MJ a 42 ans et quinze années de haut niveau à son actif. O.J. Mayo a 17 ans et il est considéré comme je meilleur lycéen des Etats Unis. La scène se déroule lors du Michael Jordan Flight School Camp. Comme bien souvent avec Sa Majesté, les images se passent de commentaire.

    On notera tout de même qu'O.J. Mayon, bon perdant, a confirmé la version des fait sur Bucks TV : "J'étais le seul lycéen du camp. Il n'y avait que des freshmen. Michael est venu sur le terrain, et a défendu sur moi. Je me suis dit : «Il doit penser que je suis le moins fort». On a fait deux matches, j'ai mis quelques paniers. On a commencé à parler. On s'est retrouvé à un moment en un-contre-un, et il a dit : «OK, maintenant, laisse-moi gérer mes affaires.» Je l’ai regardé dans les yeux, et j’ai dit : «C’est à dire ?» Je n’avais rien à perdre, et tout à gagner… Il a alors demandé à tout le monde de quitter le terrain, et on a fait un un-contre-un. Et là, Mike était Mike… Il a continué à parler, et il me disait : «C’est bon, tu peux appeler ta mère. Allez, appelle ta mère !». Et puis, à la fin du un-contre-un, il m’ a dit : «Tu es peut-être le meilleur lycéen du monde, mais moi, je suis le meilleur joueur du monde. Ne manque plus jamais de respect à quelqu’un comme moi". Quand on voit les images, difficile de démentir !


  • Guess who

    Savez-vous quel joueur se cache derrière l'auréole bleue de la photo ci-dessus. Un indice ? Il a évolué aux côté de Michael Jordan à l'université de North Carolina et il a remporté avec lui le titre NCAA 1982 face aux Hoyas de Patrick Ewing. Toujours pas ? Allez, on le surnomme "Sleepy Sam" ou "Smooth" pour sa légendaire placidité. Vous l'avez maintenant forcément reconnu : il s'agit de Sam Perkins. Si on vous parle de lui, c'est que le pauvre Perkins n'a jamais eu la carrière qu'il aurait du accomplir. En cause, son ancien coéquipier chez les Tar Heels, Michael Jordan, qui lui a chipé le titre NBA à deux reprises. Jamais un ancien étudiant d'UNC n'a en effet eu autant la poisse de tomber sur l'ancienne superstar du campus une fois passé professionnel. La première fois, c'était en 1991, alors que Perkins évoluait aux Lakers de Los Angeles (l'ancien Tar Heel James Worthy faisait également parti de l'effectif). La seconde fois, c'était en 1996, pour une affiche Bulls versus Sonics qui tourna une fois encore à l'avantage de Sa Majesté.

    Alors certes le valeureux Perkins pourra toujours se consoler en se disant qu'il a eu une carrière tout à fait exemplaire (1 titre NCAA en 1982, 1 médaille d'or olympique en 1984, 19 saisons NBA), mais admettons qu'accrocher 2 titres NBA à son tableau d'honneur ça aurait pu le faire aussi. Perkins aura au moins eu la chance de connaitre les deux facettes, coéquipier et adversaire, du personnage Jordan. Et visiblement, il n'a jamais rien eu à redire sur l'ancien numéro 23 des Bulls.


  • Pour célébrer la sortie de NBA 2K14 qui aura lieu demain, 2K Sports a eu la bonne idée de lancer un trailer détonnant. C'était il y a quelques semaines. La compagnie américaine, passé maitre dans l'art de la communication, a décidé de marquer à nouveau les esprits à moins de deux jours de la commercialisation de l'édition 2014 du plus grand jeu de basketball de tous les temps. Cette fois, elle s'est offert les services de sa plus belle égérie, Michael Jordan. Dans une vidéo d'un peu plus de 4 minutes, l'ancien Bulls lache quelques confessions intimes histoire d'assurer la promo du jeu. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ancien numéro 23 de Chicago a encore de belles choses à raconter sur la carrière qu'il a mené pendant 15 ans d'abord avec les Bulls puis avec les Wizzards.

    Après avoir affirmé mercredi dernier qu'il aurait battu sans difficulté Lebron James, Sa Majesté remet ça avec un petit bémol ironique tout de même lorsqu'il évoque le Black Mamba : "Au sommet de ma carrière, j’aurais aimé jouer des un-contre-un contre Jerry West, Elgin Baylor, Julius Erving, Carmelo Anthony, Dwyane Wade, Kobe Bryant et LeBron James. Je ne pense pas que j’aurais perdu, si ce n’est peut être face à Kobe parce qu’il m'a volé tous mes moves". His Airness revient ensuite sur cette anecdote qui le vit affronter OJ Mayo du temps où ce dernier n'était encore qu'un lycéen : "Je ne l’avais jamais rencontré auparavant et devant l’entrée du camp, il commence à me dire que je ne pourrais pas défendre sur lui, que je ne pourrais pas faire ceci et cela. Je lui réponds qu’a priori je le peux car j’ai mon propre camp. Puis les gamins rentrent et avant de commencer à jouer, il recommence : tu ne peux pas m’arrêter, tu ne peux pas me battre. Là je vais le voir et je lui dis, « écoute t’es peut-être le meilleur lycéen mais moi je suis le meilleur joueur du monde, donc prends ça comme une leçon. Et sur le parquet, ce fut une leçon. Il n’a pas gagné un match et je lui ai fait tous les moves possibles. Demandez-lui ce qui s’est passé, il s’en souvient je pense". MJ termine cette interview en abordant le trash talking affirmant qu'il n'en a fait usage que face à ses meilleurs amis dans la ligue ou face à des adversaires qui avaient eux-mêmes ouvert les hostilités. Le reste, on vous laisse le découvrir dans cette superbe vidéo.

    On rappelle que NBA 2K14 sortira le 4 octobre sur XBox 360, PC et PS3 et le 29 novembre sur PS4. MJ aura mis de longues années avant d'approuver son apparition sur ce jeu. 2K Sports parviendra en effet à le faire changer d'avis, en 2011, portant ainsi un coup fatal à son éternel rival NBA Live.