62 victoires et 8 malheureuses défaites, voici le bilan des Bulls à moins de 3 semaines du début des playoffs. On n'arrête plus Chicago. Invinci-Bulls, incredi-bulls, remarka-bulls, intoucha-bulls. Autant de jeux de mots, autant de superlatifs pour une équipe en or dont le trio, Rodman-Jordan-Pippen, n'en finit plus de séduire. Nul doute que Phil Jackson et ses joueurs sont sur le chemin d'un quatrième titre, le "back four more"!

Ce soir, les Bulls affrontent les Clippers, une équipe rafistolée à la va-vite et qui ne s'est faite remarquée jusqu'à présent que par sa médiocrité. 26 victoires sur 71 rencontres disputées, c'est trop pour espérer faire quelque chose face à la tornade de la ligue. Jordan and co. pourront en profiter pour répéter leurs gammes. A quelques semaines des playoffs c'est de bonne augure.

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Pourquoi Michael Jordan porte-t-il le numéro 23 ? Tout simplement parce qu'à l'âge de l'adolescence, son meilleur pote était son frère Larry, son aîné d'un an. Celui-ci ne mesurait qu'un mètre soixante-dix, mais possédait alors, lui, aussi une détente phénoménale qui lui permettait de dunker comme à la parade, et même de faire des 360°. Les deux Jordan se livraient des un-contre-un farouches et jouaient au sein de la même équipe de high school. Larry avait le numéro 45 et Michael choisit le 23 car c'était presque la moitié de celui de son frère.

On connait son parcours depuis. Son numéro 23 est devenu emblématique et pas mal de joueurs, dont nombre de professionnelles, l'ont adopté pour honorer sa mémoire. Cette saison, ils sont 7 à l'avoir floqué sur leur maillot. Et il n'y a pas que des inconnus. Comme quoi, His Airness a inspiré même les plus grands. En voici la liste : Marcus Camby, Anthony Davis, Draymond Green, Ben Hansbrough, Kevin Martin, Jason Richardson et Marcus Thornton.

Ce début avril, les équipes NBA sont dans la dernière ligne droite qui les conduira tout droit en playoffs... ou pas. Pour les Bulls, la qualification est déjà acquise. Leurs 49 victoires, pour 21 défaites, leur offrent en effet l'assurance de disputer les playoffs avec la conférence Est. Jordan y est bien entendu pour quelque chose, lui qui affichent les meilleurs statistiques de sa carrière. Avec 32,6 points et 2,8 interceptions de moyenne, il est l'indiscutable meilleur marqueur et meilleur intercepteur du championnat. Soyons clair : cette saison encore, il survole les débats. Aucun autre joueur de la ligue ne lui arrive à la cheville.

MJ ne fait pas ça pour rien. Il a un objectif. Décrocher un troisième titre consécutif après ceux remportés face aux Lakers (1991) et aux Blazers (1992). C'est en effet la seule solution qu'il a pour prendre ses distances vis-à-vis de l'héritage de Magic Johnson et de Larry Bird. L'objectif est ambitieux mais qui sait. Avec Air Jordan, tout est possible.

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La grande famille des fans de Michael Jordan possède dans ses rangs d'innombrables artistes. Musiciens pour la plupart, ils se font les ambassadeurs lyriques d'émotions que l'on n'avait coutume de connaitre qu'à travers les retransmissions audiovisuelles. Ben Haggerty, plus connu sous le nom de Mackelmore, fait parti de ceux-là. Il ne s'en cache pas, au point d'avoir consacré l'une des chansons de son dernier album à l'ancienne vedette des Chicago Bulls. Le titre en question, Wings, est une ode au plus grand joueur de tous les temps et à la communauté de fans qui ne cessent d'entretenir le mythe du célèbre numéro 23. Le résultat est surprenant, mélange d'hommages et d'émotions à l'encontre d'une époque emprunt de nostalgie. Quant au clip, on peut parler de travail d'orfèvres. Le mimétisme est incroyable de réalisme et l'attention portée aux détails est tout simplement bluffante.

Macklemore est une superstar en devenir. Son premier album studio,"The Heist", s'est placé numéro 2 du Billboard 200 Hit-Parade aux Etats-Unis, avec pas moins de 78 000 exemplaires vendus dès sa première semaine dans les bacs. La NBA a senti la pépite et avait convié le jeune artiste à entonner l'hymne national américain lors de la grande messe NBA de Houston. Il ne vous reste donc plus qu'à écouter l'album dans son ensemble. C'est saisissant.

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“La NBA, les fans, les joueurs, les coaches, la société américaine, et tous voyons partir le sportif le plus influent de tous les temps. Il a influencé le monde, la NBA sur tous les plans.”
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-- Pat Riley