• Quand on regarde les actions sélectionnées par ESPN pour établir ce top ten spécial Michael Jordan, on peut se demander si c'est le joueur vedette des Chicago Bulls qui va vers le panier ou le panier qui se rapproche de MJ ? On est en droit de se poser la question dès lors que ce joueur unique possède l'art comme nul autre de défier toutes les lois de la pesanteur er des règles classiques d'un jeu qui, avec lui, est devenu presque surhumain.

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  • Chicago Bulls vs. New York Knicks - 29 décembre 1988

    L'entrée sur le devant de la scène NBA des Bulls de Chicago est avant tout le fruit de l'achèvement d'un long processus de mutation du joueur Jordan, enclenché par Phil Jackson. En mai 1988, alors entraîneur assistant de Chicago, ce dernier secoue Jordan, tout juste sacré meilleur défenseur et joueur de la saison, une première pour un arrière. "Tu ne seras jamais un grand joueur si tu ne réussis pas à rendre tes coéquipiers meilleurs" lui glisse Jackson. Pour la troisième année de suite, les Bulls ont en effet été laminés malgré les prouesses extraordinaires de leur leader. Celui que Larry Bird, star de Boston, avait qualifié deux ans plus tôt de "Dieu déguisé en Michael Jordan", doute de son équipe autant qu'il croit infailliblement en lui.

    C'est ce déséquilibre que Jackson va tenter d'inverser. Intronisé à la tête de l'équipe en 1989, le nouveau gourou de Chicago va d'abord bâtir un groupe équilibré autour de Jordan. Il promeut deux jeunes, Scottie Pippen et Horace Grant, draftés la saison précédente. Il se soumet à l'intuition de Jerry Krause, manager des Bulls, qui va échanger le pivot Charles Oakley, homme lige de Jordan, contre Bill Cartwright, routier des raquettes, contre l'avis de son leader. Enfin, il installe John Paxson, joueur rapide et adroit, à la mène. Son cinq majeur composé, Jackson va alors imprimer une nouvelle identité de jeu, résolument défensive. Le duo Pippen-Grant est rapidement affublé du surnom de "Doberman". Jordan, lui, continue d'assumer la responsabilité de l'attaque. Et, contrairement à son prédécesseur, Doug Collins, Jackson recourt davantage à son banc.

    En parallèle, le nouveau coach de Chicago va progressivement modifier le rapport que Jordan entretient avec l'équipe. Sans altruisme, point de victoire. Dans le vestiaire, Jackson fait ainsi afficher une maxime tirée de l'oeuvre d'un de ses écrivains fétiches, Rudyard Kipling : "La force de la meute, c'est le loup et la force du loup, c'est la meute." Ce discours trouve un écho auprès de sa star. Avide de victoire et de reconnaissance, Jordan va peu à peu transformer la nature de son leadership. Il demeure certes le meilleur marqueur de l'équipe et de la ligue, mais sa moyenne diminue progressivement (35 pts/m en 1987-88 contre 32,5 pts/m en 1988-89) au profit de Pippen, entre autres, leader émergeant. Le match du soir face aux Knicks de Patrick Ewing est l'occasion rêver de tester la composition proposée par Phil Jackson. Après deux mois de compétition, le puzzle de Maître ZEN commence en tout cas sérieusement à prendre forme.

    Visionnez la rencontre dans son intégralité (original broadcast) :     > part 1     > part 2


  • Chicago Bulls vs. Seattle Supersonics - 7 juin 96 - NBA Finals Game 2

    Lors du Game 1 des NBA Finals 1996, les héros du match ont été les seconds couteaux de Chicago. Les Sonics ont tout fait pour rester dans le match mais les joueurs étrangers Kukoc et Longley ont su faire la différence, notamment le croate qui marquera 10 points d'affilée au début du quatrième quart temps. Seattle avait pourtant une belle opporunité de remporter le match d'ouverture car Chicago n'avait pas joué depuis 10 jours. Avec quatre joueurs à 15 points et plus, les Bulls l'ont finalement emporté de façon tout à fait convaincante.

    Les deux meilleures équipes de la saison régulière se retrouvent aujoud'hui pour la deuxième manche des Finals. Chicago est en position de force mais Seattle a procédé à des ajustement. Cette seconde rencontre est en effet tout aussi importante, voir plus, que la première. Si les Sonics l'emportent à l'extérieur ce soir, ils reprendraient l'avantage du terrain. On a tendance à l'oublier mais l'équipe qui perd le premier match a l'avantage du second match car le perdant est vexé d'avoir perdu et le gagnant à tendance à se relacher. La pression est donc sur les épaules de Chicago. Seattle doit en profiter pour réagir.

    Visionnez la rencontre dans son intégralité (french broadast) :    > part 1    > part 2    > part 3    > part 4


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    Comment ne pas le respecter? Sur un terrain, à tout moment, il peut tenter et réussir des trucs qu'il est le seul à faire. Il est inégalable.”
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    -- Detlef Schrempf


  • Chicago Bulls vs. Phoenix Suns - 16 juin 1993 - MJ score 55 points

    Personne, peut-être, n'a autant fait douter les Bulls de la première époque que les Phoenix Suns. En 1993, Phoenix héberge Charles Barkley, Kevin Johnson, Dan Majerle et Richard Dumas. Game 1 et 2 dans l'Arizona. Chicago gagne deux fois et se croit sortie d'affaire. Faux ! Sir Charles et les siens gagnent deux fois à Chicago pour obliger les Bulls à refaire le voyage dans la Vallée du désert. Le 16 juin, pour le Game 4 de la série, Jordan sort le très grand jeu et marque 55 points son public du défunt Chicago Stadium.

    Pour la troisième fois en trois ans, il est élu MVP des NBA Finals. Que peut-il lui arriver? Malheureusement, le pire ! Quelques semaines après la parade dans les rues de Windy City, son père est retrouvé assassiné sur une aire d'autoroute. La trajectoire de la vie du meilleur baskettteur de tous les temps prend une trajectoire tragique. Quelques mois plus tard, il décidera de quitter les parquets de basket pour promener ses (trop?) longs segments sur les terrains de baseball. Un échec qui le renverra à ses premières amours sportives.

    Nous vous avions déjà présenté ce match en octobre 2009 dans sa version originale US. Nous vous proposons aujourd'hui d'en revoir la version française dans les conditions du direct de Canal+.

    Revivez le game 4 des Finals 93 dans son intégralité (french broadcast) :  > part 1   > part 2   > part 3






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