Les Chicago Bulls, en quête d’un troisième titre d’affilé, sont opposés aux jeunes Charlotte Hornets. La franchise de Caroline du Nord n’a que quatre années d’existence mais elle peut se targuer de déjà figurer parmi les équipes les plus sexy de la league.

Le nom de l’équipe et le choix du maillot y sont pour beaucoup, mais le hasard a également bien fait les choses en offrant à la ville, coup sur coup (1991 et 1992), les premier et second tours de la draft. En l’espace de quatre années, le petit poucet de la league est parvenu à construire un effectif à faire pâlir n’importe quel propriétaire un peu ambitieux. Larry « Gandmama » Johnson et Alonzo Mourning jouent respectivement aux postes d’ailier fort et d’intérieur quand Mugsy Bogues anime le jeu du haut de 1,59m. Si on y ajoute le versatile Kendal Gill, l’ancien parisien JR Reid et le très adroit Dell Curry, on en viendrait presque à penser que les Hornets sont suffisamment armées pour jouer le titre.

Ce jovial effectif qui fait rêver les jeunes du monde entier - la France n’échappe pas au phénomène - est-il capable de rivaliser avec les Bulls même privés de Horace Grant ? C’est ce que ce match nous propose de vérifier.

En réalité, l’équipe de Phil Jackson va donner une grande leçon de réalisme aux cadets de la league. La seule lecture des lignes de stats de chacune des deux équipes donne une idée assez précise de l'issue finale de la rencontre. Comme souvent face à ce type d’équipe, Jordan excelle en scorant 52 points à 23 sur 39 dont 2 sur 4 à trois points. Cerise sur le gâteau, Jordan va prendre un malin plaisir à postériser Alonzo Mourning pour ce qui restera comme une des plus belles actions de ca carrière.

N’ayons pas peur des mots, Jordan est magistral. Nous vous conseillons intimement de regarder cette rencontre. Elle fait parti de la légende Jordan. Vous auriez tord de passer à côté.

Revivez la rencontre dans son intégralité :     > part 1      > part 2

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“Thank you for gracing our court for 13 seasons, and I disagree with Jerry (Reinsdorf). This is not a sad day. This is a great day, because the greatest basketball player in the history of the game is getting the opportunity to retire with the grace that described his play.”
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-- NBA commissioner David Stern

En 1984, les fans de Chicago étaient agacés d'avoir laissé filer Hakeem Holajuwon et Sam Bowie lors des deux premiers tours de la Draft. Quand ils ont vu ce dont  était capable leur jeune arrière originaire de North Carolina, ils ont été très vite rassurés. On l'aurait été tout autant.

Malgré un gabarit somme tout modeste pour un basketteur, Jordan était capable de se faufiler au milieu des défenses adverses au point de ridiculiser jusqu'aux vétérans de la league. En 1984, ce jeune joueur affublé du surnom de "Black Cat" faisait ses premiers pas dans la league. Il ne savait pas encore qu'il la révolutionnerait.

Revivez quelques unes des plus belles actions de la saison rookie de Michael Jordan : > download

Pour célébrer les 25 ans de la marque Jordan, SportsNation nous a concocté ici une application très sympatique permettant à tout un chacun de classer les paires de Air Jordan originales dans leur ordre de préférence. Ensuite, il ne reste plus qu'à confronter ses résultats avec ceux des autres internautes ayant participé au sondage.

Sans suprise, la AJ XI se place en tête du classement. Le trio de tête est complété des AJ I et  de la AJ XIII. La lanterne rouge est décernée à la Air Jordan 2009.  Un seul modèle n'a pas reçu une seule fois l'honneur de la première place, il s'agit de la Air Jordan XX2. Enfin, sachez que quelqu'un a eu le culot, ou plutôt d'indécence, de placer l'abominable AJ XV en première place. Crime de laise majesté !

Finalement, l'outil permet de se faire une idée assez objective de la perception qu'ont les internautes des différents modèles de la gamme. Pour ceux qui seraient curieux de connaître le classement de -Keep flying with Him-, c'est ici que ca se trouve.

L'idée est simple mais encore fallait-il y penser.

Larry Brown n'est plus le coach des Bobcats. Depuis quelques semaines, il ne parvenait plus à tirer le meilleur de ses joueurs et à imposer son style de jeu basé sur la défense. Pour le remplacer, Jordan a récruté dans son bassin d'emploi. Paul Silas, qui vit dans la ville de Charlotte depuis 2005, assurera en effet l'intérim jusqu'à la fin de la saison.

Le bilan de Larry Brown cette année reste extrêmement décevant: 19 défaites pour seulement 9 victoires et une modeste 12ème place à l'Est. Avant qu'il ne remette sa démission à Jordan, l'équipe venait de subir 6 revers sur ses 7 sept dernières sorties. Pire, 3 de ces défaites avaient été concédés avec un écart supérieur à 30 points (-31 face à Boston,- 33 face à Memphis, -33 face à Washington). Il devenait donc urgent de stopper l'hémorragie.

Agé de 70 ans, Brown est le seul coach de l'histoire à avoir obtenu un titre NCAA et un titre NBA. L'an dernier et pour la première fois de son histoire, il avait porté son équipe jusqu'au play-offs. Michael Jordan comptait énormément sur lui pour faire de la franchise de Caroline du Nord l'une des équipes les plus en vue dans les prochaines années.

Tout laisse à penser qu'il devrait également y avoir du ménage côté effectif. Gerald Wallace, DJ Augustin et Desagana Diop figureraient en tête de liste des prochains trades.